Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week masculine de Paris

Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
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Publié le Mardi 24 juin 2025

Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week masculine de Paris

  • Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.
  • Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

PARIS : Les ténors du luxe français Louis Vuitton et Saint Laurent ouvrent mardi le bal de la Fashion Week masculine de Paris, une nouvelle édition toujours agitée par la valse des directeurs artistiques et qui verra les premiers pas de Jonathan Anderson chez Dior.

Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.

Cette réintégration « est plutôt une bonne chose pour reprendre une parole forte sur l'homme Saint Laurent », a estimé auprès de l'AFP Alice Feillard, directrice des achats pour l'homme aux Galeries Lafayette.

La nouvelle collection d'Anthony Vaccarello sera dévoilée à 17 heures, quelques heures avant celle de Pharrell Williams pour Louis Vuitton.

Après un défilé en janvier au Louvre, l'artiste touche-à-tout, célèbre pour ses tubes Happy ou Get Lucky aux côtés de Daft Punk, pose cette fois ses mallettes sur le parvis du Centre Pompidou et a soigné ses invitations.

Après l'harmonica et la carte métallique dans une pochette en cuir, elles prennent cette fois la forme de quatre dés, rangés dans un porte-clés en cuir, indiquant l'heure et le lieu du rendez-vous. 

L'événement devrait attirer une nouvelle fois un parterre de stars du rap, du cinéma et du sport, dont les basketteurs américains LeBron James et Victor Wembanyama, ainsi que le nageur star des derniers JO, Léon Marchand, qui sont égéries de la marque.

En attendant, Pharrell Williams a dévoilé dimanche sur Instagram un aperçu de sa prochaine collection : un jean et une veste droite en « denim brun grain de café tissé - non teinté - » sur une chemise blanche et un t-shirt rayé en maille. 

Mardi après-midi, le défilé des élèves de l'Institut français de la mode lancera officiellement la Fashion Week masculine, présentant les tendances de l'été prochain.

Cette première journée sera également marquée par les défilés de la marque parisienne Etudes Studio et de la maison japonaise Auralee.

Alors que Londres a annulé l'événement et que Milan a proposé une version allégée, l'édition parisienne « va dérouler un calendrier assez dense, avec des têtes d'affiche importantes, comme Jonathan Anderson chez Dior », souligne Adrien Communier, chef de rubrique mode pour GQ France.

De mardi à dimanche, pas moins de 70 maisons dévoileront leur collection lors de 30 présentations et 40 défilés.

Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

Nommé début juin à la tête des collections Femme quelques semaines après son arrivée chez l'Homme, le Nord-Irlandais est ainsi devenu le premier styliste depuis Christian Dior à superviser les deux lignes de la maison phare de LVMH, ainsi que la haute couture.

Le premier défilé masculin de Julian Klausner chez Dries Van Noten, mercredi midi, devrait également susciter beaucoup d'intérêt.

Les maisons historiques, comme Hermès, Kenzo et Issey Miyake, seront également de la partie, aux côtés des griffes AMI, Comme des Garçons, Egonlab., Rick Owens ou encore Willy Chavarria, de retour à Paris après un premier défilé en janvier.

La maison Jacquemus clôturera l'événement.

Côté vestiaire, à quoi faut-il s'attendre ? Alice Feillard prédit un style qui reste « casual mais très élégant », dans la continuité des dernières années, un peu plus formel et « preppy » (BCBG, NDLR), le tout dans des matières très légères et techniques comme le nylon.

« À Milan, on a vu beaucoup de rayures et je pense que ça va continuer », avance Adrien Communier. Mais face à une « mode un peu terne » ces dernières années, « ce dont on a besoin, c'est d'être vraiment surpris, d'en avoir plein les yeux », ajoute-t-il.


May Calamawy promeut l'exploitation du film palestinien en Amérique du Nord

L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
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  • Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 
  • Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

DUBAI : L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown".

Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images)
Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images via AN)

May Calamawy s'est rendue sur Instagram Stories pour partager l'information selon laquelle "To A Land Unknown" sera projeté dans 40 salles de cinéma en Amérique du Nord ce mois-ci, notamment à New York, Houston et Vancouver.

"Reda et Chatila sont deux cousins palestiniens qui se frayent un chemin dans les bas-fonds d'Athènes en poursuivant leur rêve de se rendre en Allemagne. Mais au fur et à mesure que leurs difficultés augmentent, leur désespoir s'accroît. Lorsque Chatila élabore un plan téméraire de tout ou rien, leur lien est mis à rude épreuve et ils repoussent les limites de ce qu'ils sont prêts à faire pour la liberté", peut-on lire dans le résumé du film.

Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid, la sœur des mannequins Gigi et Bella Hadid. Alana Hadid, ainsi que les frères Badie Ali et Hamza Ali, ont cofondé Watermelon Pictures, une société de production dont la mission est de créer des histoires captivantes et percutantes qui trouvent un écho auprès d'un public mondial.

"J'ai été honorée que l'on me demande d'être la directrice de la création de Watermelon Pictures. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement d'un projet passionnel pour Hamza et Badie, mais aussi d'une opportunité pour les Palestiniens d'avoir un endroit où raconter leurs histoires... Cela me touche beaucoup. Je pense que c'est l'une des choses les plus belles que les gens aient un endroit où ils peuvent raconter leur histoire. Et nous savons que nous avons un endroit sûr pour cela", a déclaré Mme Hadid à Arab News.

Pour sa part, Calamawy est connue pour ses rôles dans les séries américaines Netflix "Ramy" et "Moon Knight" (2022), où elle joue le double personnage de Layla El-Faouly et du Scarabée écarlate.

Elle a fait les gros titres à la fin de l'année 2024 lorsque presque toutes ses scènes ont été coupées dans le film "Gladiator II" de Ridley Scott, les fans se plaignant sur les médias sociaux.

Son rôle dans le film a été annoncé pour la première fois en mai 2023.

À l'époque, Deadline a rapporté que Ridley Scott avait choisi Calamawy après une longue recherche, écrivant : "Alors que de nombreux rôles principaux étaient des offres directes, Scott a voulu faire une recherche similaire à celle qu'il avait faite pour le rôle de (Paul) Mescal pour le rôle que Calamawy a finalement obtenu".

Cependant, les fans ont remarqué que dans le montage final, qui est sorti en salles en novembre, Calamawy n'est vue qu'en passant et n'a aucun dialogue. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Asir : Un écologiste saoudien construit un musée écologique pour préserver le patrimoine naturel et culturel

Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
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  • Al-Hadi a déclaré que le projet de musée se concentre sur la documentation d'arbres rares, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels.
  • Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

RIYAD : Dans une vallée au pied des montagnes d'Asir, l'écologiste local Lahiq Al-Hadi développe un musée environnemental éducatif afin de sensibiliser le public, d'attirer les touristes et de préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

Originaire du gouvernorat de Rijal Almaa, dans la région d'Asir, il a déclaré que le projet de musée se concentrait sur la documentation d'arbres, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels rares, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une section mettra en avant l'apiculture et la production de miel, en présentant les fleurs locales qui nourrissent les abeilles ainsi que les graines menacées que le musée vise à préserver et à propager, a ajouté Al-Hadi.

À la lisière de sa ferme, près de la vallée, il a replanté plus de 68 espèces d'arbres et de plantes locales qui étaient autrefois rares ou menacées.

Il passe son temps à rechercher des graines rares et à les distribuer aux agriculteurs intéressés, convaincu que « chaque graine plantée fait germer un nouvel espoir dans la terre ».

Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

Le musée comprend également un pavillon consacré à l'architecture traditionnelle en pierre d'Asir qui offre un aperçu du patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com