En mai, les réserves de change saoudiennes ont atteint 459 milliards de dollars

Les données de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent que l'augmentation des réserves est principalement due à une hausse des devises étrangères et des dépôts détenus à l'étranger, qui ont bondi de 15,5 % entre avril et juin pour atteindre 671,27 milliards de riyals saoudiens, leur plus haut niveau en près de six ans. Shuttestock
Les données de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent que l'augmentation des réserves est principalement due à une hausse des devises étrangères et des dépôts détenus à l'étranger, qui ont bondi de 15,5 % entre avril et juin pour atteindre 671,27 milliards de riyals saoudiens, leur plus haut niveau en près de six ans. Shuttestock
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Publié le Dimanche 20 juillet 2025

En mai, les réserves de change saoudiennes ont atteint 459 milliards de dollars

  • Cette augmentation des réserves est principalement due à une hausse des devises étrangères et des dépôts détenus à l'étranger, qui ont bondi de 15,5 % par rapport à avril pour atteindre 671,27 milliards de riyals saoudiens.
  • Ensemble, ces deux catégories, à savoir les dépôts en devises étrangères à l'étranger et les titres étrangers, représentaient environ 94,5 % du total des avoirs de réserve de l'Arabie saoudite en mai. 

RIYAD : Les réserves officielles de l'Arabie saoudite ont atteint 1 720 milliards de riyals saoudiens (459 milliards de dollars) en mai, soit une augmentation d'environ 4,5 % par rapport au mois précédent. 

Les données de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent que cette augmentation des réserves est principalement due à une hausse des devises étrangères et des dépôts détenus à l'étranger, qui ont bondi de 15,5 % par rapport à avril pour atteindre 671,27 milliards de riyals saoudiens, leur plus haut niveau en près de six ans. 

Cette augmentation des réserves intervient alors que l'Arabie saoudite navigue dans un paysage économique mondial en mutation, marqué par la volatilité des prix du pétrole et la hausse des importations liées aux projets. 

Si les revenus pétroliers restent un contributeur essentiel aux flux entrants, le royaume a également vu ses exportations non pétrolières augmenter et ses recettes touristiques se développer dans le cadre de sa stratégie de diversification Vision 2030. 

Ces facteurs, associés à une gestion rigoureuse des comptes financiers, ont soutenu les balances extérieures et favorisé l'accumulation de réserves, même si l'excédent courant s'est réduit.  

Malgré cette forte hausse mensuelle, les réserves étaient encore inférieures d'environ 2 % à celles de mai de l'année précédente, selon les données de la SAMA. 

La composante la plus importante des réserves de la banque centrale, à savoir les investissements en titres étrangers, a diminué d'environ 2 % par rapport au mois précédent, pour s'établir à environ 955 milliards de riyals saoudiens.

Ensemble, ces deux catégories, à savoir les dépôts en devises étrangères à l'étranger et les titres étrangers, représentaient environ 94,5 % du total des avoirs de réserve de l'Arabie saoudite en mai. 

Cela suggère une allocation délibérée des réserves vers des dépôts étrangers plus liquides, alors même que les titres étrangers à plus long terme ont légèrement diminué. Le transfert d'un plus grand nombre de fonds vers des dépôts bancaires à l'étranger pourrait améliorer la liquidité, permettant au Royaume d'accéder plus rapidement à ses réserves en cas de besoin.   

Les autres composantes comprennent l'or monétaire, qui est resté inchangé à 1,62 milliard de riyals saoudiens depuis 2008 ; les droits de tirage spéciaux (DTS), stables à 80,16 milliards de riyals saoudiens ; et la position de réserve de l'Arabie saoudite auprès du Fonds monétaire international, qui s'élève à 12,65 milliards de riyals saoudiens.

La position de réserve du FMI reflète le montant auquel le Royaume peut accéder à la demande auprès du fonds sans aucune condition. 

Selon un rapport publié en janvier par Fitch Ratings, l'Arabie saoudite disposait en 2024 de solides réserves financières étrangères. Elle pouvait couvrir 14,4 mois d'importations et de paiements extérieurs grâce à ses réserves, soit bien plus que la moyenne d'environ deux mois pour les pays ayant une notation de crédit similaire. 

De plus, les actifs étrangers nets de l'Arabie saoudite (total des actifs à l'étranger moins les passifs extérieurs) représentaient 63,7 % du produit intérieur brut, contre une moyenne de seulement 8,7 % pour les autres pays notés « A ». Cela souligne la solidité du matelas financier du Royaume.   

Dans l'ensemble, l'augmentation des réserves à 1 720 milliards de riyals saoudiens, alimentée par une allocation stratégique aux dépôts étrangers et soutenue par une gestion prudente des réserves, témoigne de la résilience et de la confiance continues dans les fondamentaux économiques de l'Arabie saoudite. Cette tendance à la hausse renforce également la capacité du Royaume à absorber les chocs extérieurs, à maintenir la stabilité monétaire et à soutenir les objectifs d'investissement à long terme alignés sur la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com