LONDRES : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s’est entretenu par téléphone avec le président palestinien Mahmoud Abbas, lundi, pour évoquer les derniers développements et les défis persistants auxquels font face les Palestiniens et leur cause.
Ils ont discuté de la situation sécuritaire et humanitaire dans la bande de Gaza. Le prince héritier a fermement condamné les crimes commis contre le peuple palestinien, soulignant la nécessité pour la communauté internationale de répondre à la crise humanitaire en cours et de protéger les civils, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).
Mahmoud Abbas a salué le rôle essentiel joué par l’Arabie saoudite dans la mobilisation du soutien international en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine, sur la base des frontières d’avant la guerre de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, rapporte l’agence Wafa.
Ils ont également évoqué les préparatifs de la Conférence internationale pour la paix, prévue à New York le 22 septembre, à laquelle plusieurs pays — dont la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et Singapour — doivent reconnaître l’État de Palestine.
En juillet, l’Arabie saoudite et la France ont coprésidé une conférence de haut niveau à l’ONU visant à rassembler un large soutien à la création d’un État palestinien.
Depuis le lancement par Israël de ses opérations militaires à Gaza, en réponse à l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas dans le sud d’Israël, plus de 60 000 Palestiniens ont été tués. Parallèlement, les activités des colons israéliens en Cisjordanie ont été largement condamnées par la communauté internationale, alors que de plus en plus de pays s’éloignent de la position selon laquelle la création d’un État palestinien ne pourrait se faire que par la voie de négociations avec Israël.
Le prince héritier et le président palestinien ont également réaffirmé leur engagement à maintenir une coordination conjointe et à renforcer la solidarité arabe et internationale avec le peuple palestinien, a ajouté l’agence Wafa.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com