Grand confinement sous forme de couvre-feu hermétique pour 11 jours au Liban

Les gens font leurs courses dans un supermarché avant le début d’un couvre-feu de 24 heures sur 24, et qui doit durer onze jours, afin de freiner la propagation de la Covid-19, à Beyrouth, au Liban, le 13 janvier 2021 (Photo, Reuters).
Les gens font leurs courses dans un supermarché avant le début d’un couvre-feu de 24 heures sur 24, et qui doit durer onze jours, afin de freiner la propagation de la Covid-19, à Beyrouth, au Liban, le 13 janvier 2021 (Photo, Reuters).
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Publié le Jeudi 14 janvier 2021

Grand confinement sous forme de couvre-feu hermétique pour 11 jours au Liban

  • Les statistiques publiées par le ministère libanais de la Santé révèlent 618 cas critiques et 80 386 infections mercredi matin, alors que le nombre de cas quotidiens enregistrés ne baisse pas en deça de 4 300 depuis des jours
  • Le ministre de la Santé Hamad Hassan, atteint du virus, a été admis à l’hôpital St. George dans la banlieue de Hadeth à Beyrouth mercredi soir

BEYROUTH: Les libanais seront à nouveau mis à l'épreuve à partir de jeudi matin, avec le début d’un couvre-feu de 24 heures sur 24, et qui doit durer onze jours

Toutes les projections prévoient un pic des cas de Covid-19 dans le pays dans les prochains jours, au moment où les quelques centaines de lits dans les services de soins intensifs dédiés aux patients infectés sont tous occupés. Les médecins effectuent des consultations dans ambulances. Ils demandent aussi à ceux qui ont besoin d'oxygène de s’en procurer à leurs frais et de rester à la maison.

Les statistiques publiées par le ministère libanais de la Santé révèlent 618 cas critiques et 80 386 infections mercredi matin, alors que le nombre de cas quotidiens enregistrés ne baisse pas en deça de 4 300 depuis des jours. Ces infections surviennent une semaine après les rassemblements qui ont eu lieu pour célébrer le Nouvel An.

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Des étagères vides sont photographiées à l'intérieur d'un supermarché après que des gens aient amassé de la nourriture alors que les autorités discutent des dernières mesures à mettre en œuvre pour freiner la propagation du COVID-19, à Beyrouth, au Liban, le 11 janvier 2021 (Photo, Reuters).

Un état d'urgence sanitaire jumelé à un couvre-feu ont été imposés dans le pays du 14 au 25 janvier, une période de confinement qui peut être prolongée pour faire face à cette vague de Covid-19. Ce pic est le plus dangereux dans le pays depuis l'enregistrement du premier cas en février dernier.

L’armée libanaise et les forces de l’ordre vont assurer l’exécution du couvre-feu. C’est la première fois que les soldats sont mobilisés dans les efforts pour contrer la propagation du virus.

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Un homme porte une bouteille de gaz sur une moto dans la ville de Sidon, dans le sud du Liban, le 13 janvier 2021, alors que les Libanais se précipitent pour s'approvisionner un jour avant le confinement total en raison de la propagation du virus COVID-19 (Photo, AFP).

Sous l'état d'urgence, «les forces de sécurité et les autorités judiciaires sont habilités à sévir contre les hôpitaux qui enfreignent la loi en refusant de traiter les cas urgents, dont les cas dus au coronavirus, ainsi que contre ceux qui ne respectent pas les mesures prophylactiques. Ils pourront émettre des amandes aux contrevenants comme aux récalcitrants».

Le Conseil suprême de la défense a interdit aux gens se retrouver dans la rue. Des exceptions sont prévues pour le personnel médical, les diplomates, les personnes qui quittent le pays, et les employés d'un certain nombre d’établissements qui requirent une présence. Les supermarchés et les épiceries auront le droit d’assurer un service de livraison.

Les frontières terrestres et maritimes du Liban seront fermées à partir de jeudi, et l’aéroport du pays fonctionnera à sa plus faible capacité opérationnelle. Seuls les passagers en transit qui détiennent un billet daté pertinent seront autorisés à entrer au Liban par les frontières terrestres.

Le ministre de la sante testé « positif »

Le ministre de la Santé Hamad Hassan, atteint du virus, a été admis à l’hôpital St. George dans la banlieue de Hadeth à Beyrouth mercredi soir. Il avait annoncé plus tôt dans la journée être en isolement, après que trois membres de son personnel de bureau aient reçu des résultats positifs. L’état du ministre, nommé par le Hezbollah, n’est pas à craindre, précise un communiqué

Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hasan, s'exprime lors d'une conférence de presse (Photo, AFP/Archives)

18 715 individus ont dû se mettre en quarantaine au cours des 2 derniers jours.

Parallèlement, les regards restent rivés vers le gouvernement, critiqué pour le cafouillage des dernières semaines. Le pays attend toujours la formation d’un cabinet qui puisse gérer les nombreuses crises qui s’ajoutent au défi du coronavirus.

Les statistiques du ministère de la Santé indiquent que 45 445 cas positifs à la Covid-19 ont été enregistrés au cours des 12 premiers jours de janvier. 53 559 cas ont été enregistrés en décembre.

Firas Abyad, directeur de l'hôpital universitaire gouvernemental de Hariri, affirment que «beaucoup de personnes au Liban ont attrapé la Covid-19. Ceci implique (…) qu’un plus grand nombre patients doit admis dans les hôpitaux, qui roulent déjà à pleine capacité. Nous avons atteint un stade dangereux, et c’est ce qui nous fait peur».

Il s'attendait à ce que «le nombre de malades qui nécessitent des soins intensifs double la semaine prochaine. Nous nous dirigeons vers une catastrophe majeure».

Le Dr Abdel Rahman Bizri, chef du comité scientifique du ministère de la Santé sur la lutte contre la pandémie du coronavirus, a déclaré à Arab News: «J'espère que ce confinement total et rigoureux limitera la propagation du virus. Cependant, j'ai peur que l’on revienne à la case départ en rouvrant entièrement le pays, sans aucune mesures prophylactiques, une fois le couvre-feu levé terminé».

Bizri est chargé de communiquer avec Pfizer, au nom du ministère de la Santé, afin d’acquérir son vaccin contre le coronavirus.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com