Jean-Pierre Bacri décédé: le ronchon préféré du cinéma français

L’acteur Jean-Pierre Bacri posait pour la caméra le 2 décembre 2015 à Paris (Photo, AFP).
L’acteur Jean-Pierre Bacri posait pour la caméra le 2 décembre 2015 à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 19 janvier 2021

Jean-Pierre Bacri décédé: le ronchon préféré du cinéma français

  • Jean-Pierre Bacri, décédé lundi des suites d'un cancer, était un habitué des rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains
  • Au cours de sa carrière l’acteur a reçu cinq César, les récompenses du cinéma français

PARIS: Figure du théâtre et du cinéma français, Jean-Pierre Bacri, décédé lundi des suites d'un cancer, était un habitué des rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains, plusieurs fois récompensé comme acteur mais aussi comme scénariste.

« Il est mort en début d'après-midi », à Paris, a indiqué son agente Anne Alvares-Correa.

De nombreuses personnalités politiques ont fait part de leur « tristesse » à l'annonce de son décès, saluant ses talents de scénariste et de comédien, son humour, l'homme « engagé » qu'il était. 

Au cours de sa carrière Jean-Pierre Bacri a reçu cinq César, les récompenses du cinéma français : quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour « Smoking/No Smoking », « Un air de famille », « On connaît la chanson » et « Le Goût des autres ») et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour « On connaît la chanson ».

Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour « Kennedy et moi », « Le Goût des autres », « Les Sentiments », « Cherchez Hortense », « La Vie très privée de Monsieur Sim » et « Le Sens de la fête »).

Parfois catalogué comme l'acteur d'un seul rôle, celui de l'éternel bougon, il détestait pourtant qu'on lui colle « cette étiquette » : « Je ne joue pas toujours des personnages râleurs ! », s'était emporté l'acteur en 2015. 

Pour Bacri, qui n'aimait pas les héros et « ne croyait pas aux types éclatants de bonheur », « traquer le vécu, la sobriété, la pudeur » et « refuser la tricherie » étaient une profession de foi.

Dans les rôles qu'il choisissait ou ceux qu'il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité...

C'est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où Jean-Pierre naquit en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

En 1962, la famille émigre à Cannes, dans le Sud-Est de la France, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres.

Les Jacri

Quand il se rend à Paris et pousse la porte d'un cours d'art dramatique, c'est d'abord l'écriture qui l'intéresse.

En 1977, il écrit sa première pièce, « Tout simplement », vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches.

En 1982, son personnage de proxénète dans « Le Grand Pardon » d'Alexandre Arcady le fait connaître du grand public.

Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans « Subway » de Luc Besson. 

Mais son talent n'éclate vraiment qu'au côté d'Agnès Jaoui qu'il rencontre en 1987 au théâtre dans « L'anniversaire » de Pinter.

Très vite, les « Jacri » -- comme les surnommait Resnais -- mettent en commun leur humour acide et leur don d'observation pour écrire à quatre mains.

Leur première pièce « Cuisine et dépendances » (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme « Un air de famille » (1996).

Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de « Smoking/NoSmoking » (1993) et « On connaît la chanson » (1997).

Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour « Le goût des autres » (2000).

Ces dernières années, l'acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse.

Parmi ses tout derniers films, « Place publique », d'Agnès Jaoui, en 2018. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com