Crash en Israël d'un drone de surveillance destiné à la Suisse

Le Parlement suisse avait donné son feu vert fin 2015 à l'achat de six drones de surveillance de la firme israélienne Elbit Systems pour environ 230 millions d'euros. (Elbit Systems/AFP)
Le Parlement suisse avait donné son feu vert fin 2015 à l'achat de six drones de surveillance de la firme israélienne Elbit Systems pour environ 230 millions d'euros. (Elbit Systems/AFP)
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Publié le Jeudi 06 août 2020

Crash en Israël d'un drone de surveillance destiné à la Suisse

  • Le drone StarLiner promis à la Suisse s'est écrasé dans un secteur inhabité du désert du Néguev lors d'un vol d'essai
  • Le drone est « irréparable » mais son crash n'a causé aucun autre dommage

JERUSALEM: Un drone de pointe destiné aux autorités suisses s'est écrasé cette semaine dans le désert du Néguev, dans le sud d'Israël, lors d'un vol d'essai, ont indiqué jeudi son constructeur israélien et le gouvernement suisse.

Avec les Etats-Unis et la Chine, Israël est l'une des superpuissances mondiales dans le domaine des drones, une industrie stratégique tenue par des anciens de l'armée et des services de sécurité, devenus PDG, ingénieurs ou membres des conseils d'administration des plus de 50 start-up locales œuvrant dans ce secteur.

Le Parlement suisse avait donné son feu vert fin 2015 à l'achat de six drones de surveillance de la firme israélienne Elbit Systems pour environ 230 millions d'euros, malgré les protestations de l'opposition hostile à investir dans l'industrie militaire israélienne en raison, selon elle, des « violations systématiques des droits de l'homme » commises par l'Etat hébreu contre les Palestiniens.

Le contrat prévoyait plus précisément l'achat d'appareils dits de type « Hermes 900 » mais reconvertis pour une certification civile dans le cadre d'un programme de drones de la société israélienne baptisé StarLiner.

Mais mercredi ce drone StarLiner promis à la Suisse s'est écrasé dans un secteur inhabité du désert du Néguev lors d'un vol d'essai, a confirmé à l'AFP un haut responsable de la société Elbit Systems, après des informations en ce sens du gouvernement suisse.

Le drone est « irréparable » mais son crash n'a causé aucun autre dommage, a ajouté ce responsable.

« L'appareil est complètement détruit », a indiqué de son côté le gouvernement suisse dans un communiqué, précisant que les dommages seront « pris en charge par la société Elbit ».

D'après la société israélienne et les autorités suisses, une enquête du ministère israélien des Transports a été diligentée sur les causes de ce crash, survenu selon Elbit Systems alors que l'appareil était testé à « la limite de ses capacités ».

Un premier drone de cette commande avait été livré en décembre, selon les autorités suisses. A l'origine, la livraison de la flotte était prévue pour 2019.

L'armée israélienne a commencé à utiliser des modèles réduits d'avions télécommandés munis de caméras pour espionner l'Egypte voisine à la fin des années 1960, avant de lancer un vaste programme pendant la guerre du Liban une décennie plus tard.

Aujourd'hui, l'Etat hébreu utilise et développe ses capacités en matière de drones et de systèmes de défense antidrones à ses frontières avec le Liban, la Syrie et la bande de Gaza. Il s'est imposé comme un des principaux exportateurs de cette technologie


l'Arabie saoudite et la France réitèrent leur appel pour la création d'un État palestinien

L'Arabie saoudite et la France, coprésidents de la Conférence des Nations unies sur le règlement pacifique de la question palestinienne, se sont joints aux présidents des groupes de travail de la conférence pour publier mardi une déclaration commune exprimant leur « profonde préoccupation » face aux récents développements dans la région. (AFP/Photo d'archive)
L'Arabie saoudite et la France, coprésidents de la Conférence des Nations unies sur le règlement pacifique de la question palestinienne, se sont joints aux présidents des groupes de travail de la conférence pour publier mardi une déclaration commune exprimant leur « profonde préoccupation » face aux récents développements dans la région. (AFP/Photo d'archive)
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  • Le communiqué indique que la dernière escalade a « nécessité la suspension » de la conférence de haut niveau à New York.
  • Le groupe a réaffirmé son « engagement total envers les objectifs de la conférence » et a assuré qu'il assurerait la continuité de ses travaux et la réalisation de ses objectifs. 

RIYAD : L'Arabie saoudite et la France, coprésidents de la Conférence des Nations unies sur le règlement pacifique de la question palestinienne, ont publié mardi un communiqué commun avec les présidents des groupes de travail de la conférence, exprimant leur « profonde préoccupation » face aux récents développements dans la région, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

La déclaration indique que la dernière escalade a « nécessité la suspension » de la conférence de haut niveau, soulignant « la validité des avertissements concernant la fragilité de la situation » et la nécessité urgente de « rétablir le calme, de respecter le droit international et de renforcer l'action diplomatique ».

Malgré ce revers, le groupe a réaffirmé son « engagement total envers les objectifs de la conférence » et a assuré qu'il assurerait la continuité de ses travaux et la réalisation de ses objectifs. 

Ils ont ajouté que « les coprésidents des groupes de travail annonceront prochainement la date des tables rondes de la conférence », dans le but de susciter « des engagements internationaux clairs et coordonnés » pour faire avancer la mise en œuvre d'une solution à deux États.

« Dans ces circonstances critiques », poursuit la déclaration, « nous devons redoubler d'efforts pour promouvoir le respect du droit international et de la souveraineté des États, et pour appeler à la paix, à la liberté et à la dignité pour tous les peuples de la région ».

Le groupe a également réitéré son « soutien indéfectible à tous les efforts visant à mettre fin à la guerre à Gaza » et a appelé à un « règlement juste et durable de la question palestinienne », affirmant que la stabilité et la sécurité régionales dépendent d'une paix durable. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Quatre années passées dans une entreprise est une preuve de loyauté

Dr Nada Al-Hassan, et la directrice des opérations de la Nestlé Academy, Dr Aseel Shawli, ont partagé certaines stratégies transformatrices visant à promouvoir un leadership inclusif dans la région lors de la conférence Leaders Stage. (Photo AN par Jaafer Alsaleh)
Dr Nada Al-Hassan, et la directrice des opérations de la Nestlé Academy, Dr Aseel Shawli, ont partagé certaines stratégies transformatrices visant à promouvoir un leadership inclusif dans la région lors de la conférence Leaders Stage. (Photo AN par Jaafer Alsaleh)
Dr Nada Al-Hassan, et la directrice des opérations de la Nestlé Academy, Dr Aseel Shawli, ont partagé certaines stratégies transformatrices visant à promouvoir un leadership inclusif dans la région lors de la conférence Leaders Stage. (Photo AN par Jaafer Alsaleh)
Dr Nada Al-Hassan, et la directrice des opérations de la Nestlé Academy, Dr Aseel Shawli, ont partagé certaines stratégies transformatrices visant à promouvoir un leadership inclusif dans la région lors de la conférence Leaders Stage. (Photo AN par Jaafer Alsaleh)
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  • Les délégués présents au sommet et salon des ressources humaines à Riyad ont entendu que la diversité générationnelle et les divergences d'opinions sur l'évolution de carrière constituaient des défis à relever.
  • Les experts ont abordé les effets de l'IA sur le marché du travail et ont exploré les stratégies que les entreprises doivent adopter pour « pérenniser » leurs talents et s'adapter à l'évolution du monde du travail.

RIYAD : Lors d'une table ronde organisée mardi dans le cadre d'une conférence sur les ressources humaines à Riyad, les participants ont appris qu'un employé qui occupe le même poste pendant quatre ans est considéré comme fidèle sur le marché du travail actuel.

Cette remarque, formulée lors du Sommet et salon des ressources humaines, a été faite par Syed Azharudin, directeur de la formation et du développement organisationnel chez Ajex, une entreprise de services logistiques, qui a cité une étude récente sur les tendances de la main-d'œuvre. La diversité générationnelle est un facteur qui doit être pris en compte, a-t-il ajouté.

« Le plus grand défi pour le secteur des ressources humaines est que différentes générations travaillent ensemble, comme les générations X, baby-boomers, Y, Z et bientôt Alpha. Il n'est donc pas possible d'adopter une approche globale », a-t-il déclaré.

Il a également ajouté que les personnes issues des générations les plus récentes sont plus susceptibles d'être des « job-hoppers ». Une étude menée par le cabinet de conseil technologique mondial FDM Group a révélé que les répondants de la génération Z étaient 13 % plus susceptibles que leurs homologues n'appartenant pas à cette génération de considérer leur poste actuel comme un tremplin vers une meilleure carrière. 

Au cours d'autres sessions, des experts en ressources humaines ont discuté des effets de l'intelligence artificielle sur le marché du travail et ont exploré les stratégies que les entreprises doivent adopter pour « pérenniser » les talents et s'adapter à un environnement professionnel en constante évolution. Alors que les technologies en constante évolution font la une des journaux, ils se sont penchés sur une question brûlante : à quoi ressemblerait l'avenir si le travail humain était remplacé par l'IA ?

« Nous n'allons pas perdre nos emplois, mais nous devons également nous assurer que nous utilisons ces outils de manière efficace et innovante », a déclaré Eid Alkhaldi, directeur de la gestion de la relève chez Saudi Telcom Company.

Au cours d'une autre discussion, Nada Al-Hassan, directrice de la formation et du développement au ministère saoudien de l'Investissement, a évoqué les moyens de promouvoir un leadership inclusif dans la région.

« Il existe de nombreuses réussites et initiatives dans tous les secteurs gouvernementaux en Arabie saoudite », a-t-elle déclaré, soulignant en particulier le programme de développement des ressources humaines Vision 2030 et le programme de saoudisation Tawteen.

Le Sommet et salon des ressources humaines, qui a débuté le 15 juin, se poursuivra jusqu'au 19 juin. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


L'Arabie saoudite célèbre la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse des Nations unies

Selon l'ONU, le monde doit restaurer environ 1,5 milliard d'hectares de terres d'ici 2030 pour lutter contre la désertification et bâtir un avenir durable. (@MEWA_KSA)
Selon l'ONU, le monde doit restaurer environ 1,5 milliard d'hectares de terres d'ici 2030 pour lutter contre la désertification et bâtir un avenir durable. (@MEWA_KSA)
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  • L'événement vise à attirer l'attention sur la nécessité urgente de relever les défis croissants.
  • Le royaume met actuellement en œuvre 86 initiatives et programmes représentant un investissement total de plus de 705 milliards de riyals saoudiens (188 milliards de dollars), couvrant tous les aspects de l'économie verte.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite a célébré la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse des Nations unies, un événement de sensibilisation annuel qui se tient le 17 juin.

Cette journée vise à attirer l'attention sur la nécessité urgente de relever les défis croissants liés à la dégradation des sols, à la désertification et à la sécheresse.

D'après l'agence de presse saoudienne, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture a déclaré que cet événement soulignait l'importance de la restauration des terres en tant que moteur d'opportunités.

Il contribue à sensibiliser le public au rôle essentiel que jouent les écosystèmes sains dans la création d'emplois, l'amélioration de la sécurité alimentaire et hydrique, ainsi que dans le renforcement de la résilience économique, a ajouté le ministère.

Il a également mis en avant la diversité géographique et climatique du pays, qui abrite une biodiversité unique adaptée à toute une gamme de conditions climatiques. 

Le Royaume a lancé plusieurs initiatives environnementales majeures, notamment l'Initiative verte saoudienne, qui vise à planter 10 milliards d'arbres au cours des prochaines décennies.

Le royaume met actuellement en œuvre 86 initiatives et programmes représentant un investissement total de plus de 705 milliards de riyals saoudiens (188 milliards de dollars), couvrant tous les aspects de l'économie verte.

Ces initiatives s'alignent sur les objectifs fondamentaux de l'Initiative verte saoudienne, à savoir réduire les émissions de carbone, développer le reboisement national et protéger les écosystèmes terrestres et marins.

Plus de 313 000 hectares de terres dégradées à travers le pays ont été restaurés et 115 millions d'arbres ont été plantés.

Le MEWA a également lancé l'Initiative de sensibilisation à l'environnement, qui vise à accroître les connaissances environnementales et à soutenir les objectifs de développement durable. 

Le plan souligne également l'importance de l'engagement communautaire et de la collaboration intersectorielle, des institutions publiques aux entités privées et à but non lucratif.

Dans le cadre de ses efforts pour surveiller les habitats marins, le ministère a mené des études approfondies sur le terrain le long de la côte de la mer Rouge, couvrant plus de 600 sites de récifs coralliens, 200 sites d'herbiers marins et 100 zones de mangroves.

Selon les données de l'ONU, la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse figurent parmi les défis environnementaux les plus urgents actuellement, affectant jusqu'à 40 % de la surface terrestre. 

Alors que la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) touche à sa fin, il est urgent d'accélérer les efforts de restauration à l'échelle mondiale.

Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde devra restaurer 1,5 milliard d'hectares de terres d'ici 2030, créant ainsi une économie de la restauration évaluée à plus de 1 000 milliards de dollars.

La planète perd actuellement des terres saines à un rythme équivalent à la destruction de quatre terrains de football par seconde.

Munira Al-Hazani, présidente et fondatrice de la Société botanique saoudienne, a déclaré à Arab News : « Aujourd'hui, alors que nous commémorons la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, la Société botanique saoudienne renouvelle son engagement indéfectible à préserver le patrimoine botanique inestimable du Royaume et à relever les défis environnementaux critiques qui menacent nos terres. 

« Lors de cet événement prestigieux, la SABS a eu le privilège de présenter sa mission à travers un pavillon dédié. Ce jardin botanique inspirant incarne notre engagement commun en faveur d'une gestion responsable de l'environnement et de solutions durables.

« En cette journée cruciale, j'exhorte tous les secteurs – gouvernemental, privé et civil – à s'unir autour d'un objectif commun. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com