Entre «résistance» et sur-spéculation, Game Stop anime les bourses et crée le débat

Avec son impressionnante armée de boursicoteurs, près de 5 millions de membres jeudi, le forum est à l'origine de l'incroyable hausse du titre des magasins de jeux vidéo GameStop que plusieurs grands fonds d'investissement espèrent voir s'effondrer (Photo, AFP).
Avec son impressionnante armée de boursicoteurs, près de 5 millions de membres jeudi, le forum est à l'origine de l'incroyable hausse du titre des magasins de jeux vidéo GameStop que plusieurs grands fonds d'investissement espèrent voir s'effondrer (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 29 janvier 2021

Entre «résistance» et sur-spéculation, Game Stop anime les bourses et crée le débat

  • Le champ de bataille s'est étendu à d'autres entreprises cotées, dont la chaîne de cinémas AMC et le vénérable transporteur aérien American Airlines
  • L'extrême volatilité d'actions promues par les membres de WSB suscite également des questionnements sur une possible manipulation de titres boursiers et la nécessité d'une régulation

En l'espace de quelques séances, le forum WallStreetBets de la plateforme Reddit a contribué à l'envolée de l'action du groupe GameStop, semant un vent de panique dans les milieux d'affaires. Ses membres raffolent de paris boursiers risqués qu'ils assimilent à des jeux d'argent. 

WallStreetBets, WSB pour les initiés, fait la une de l'actualité financière américaine depuis la fin de la semaine dernière pour sa croisade contre les spéculateurs de Wall Street qui misent sur la chute en Bourse d'entreprises en péril.

Avec son impressionnante armée de boursicoteurs, près de 5 millions de membres jeudi, le forum est à l'origine de l'incroyable hausse du titre des magasins de jeux vidéo GameStop que plusieurs grands fonds d'investissement espèrent voir s'effondrer.

Le champ de bataille s'est étendu à d'autres entreprises cotées, dont la chaîne de cinémas AMC et le vénérable transporteur aérien American Airlines, que les internautes se sont juré de soutenir.

«Les 1% les plus riches gagnent des centaines de milliards de dollars chaque année, même pendant la pandémie, alors que des millions d'Américains ont besoin d'allocations chômage», résume un membre de WSB qui utilise le pseudonyme «Responsible-Height77».

«Il est temps de montrer que les masses ont leur mot à dire et que notre voix compte», poursuit cet étudiant de 21 ans, qui préfère rester anonyme.

Elon Musk, saint patron des trolls

Quand Jaime Rogozinski a fondé WSB en 2012, il était loin d'anticiper une telle force de frappe.

«Je recherchais une communauté qui voulait en savoir plus sur l'art d'investir en Bourse», explique-t-il. «Je n'avais pas d'immenses aspirations».

Mais le forum, qui ne comptait que quelques milliers d'abonnés à ses débuts, n'a cessé de croître, attirant des hordes de jeunes investisseurs amateurs de sensations fortes.

Le groupe a profité d'un coup d'accélérateur ces dernières années avec la démocratisation des courtiers en ligne, notamment la populaire application Robinhood, qui ont éliminé les commissions sur les opérations d'achat ou de vente de produits financiers.  

La pandémie a elle renforcé l'appétit d'investisseurs en herbe, confinés chez eux et privés pour un temps des paris sportifs en ligne.

Ces «dégénérés», comme se font appeler les membres majoritairement masculins de WSB, ont développé une culture alternative, abreuvée de mèmes internet, de références à l'univers du jeu vidéo et, souvent, de langage outrancier.

Le patron de Tesla Elon Musk, pourfendeur des investisseurs misant sur la baisse des actions, y est souvent célébré. Clin d'oeil à ses admirateurs, le milliardaire a redirigé mardi ses quelque 43 millions d'abonnés Twitter vers la page de WallStreetBets.

 

Marchés européens contaminés

Plusieurs entreprises européennes faisant l'objet de paris boursiers à la baisse ont vu leur cours fortement grimper cette semaine, une conséquence indirecte de mouvements extrêmement brutaux autour de l'action GameStop aux Etats-Unis.

En France, le mouvement a été principalement visible sur les deux foncières Klepierre et Unibail-Rodamco-Westfield, qui affichaient respectivement des gains de 21,90% à 21,60 euros et 19,87% à 71,90 euros à la clôture, sans raison apparente, et dans un marché en baisse de 1,16%.

Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marché chez IG France, rappelant que ces deux entreprises françaises apparaissent dans le classement des dix entreprises européennes les plus «shortées» au sein de l'indice boursier EuroStoxx 600.

La pratique du «short selling», ou vente à découvert, consiste pour un investisseur à emprunter une action, à la vendre à un prix généralement élevé et à attendre ensuite qu'elle chute, pour la racheter beaucoup moins cher avant de la rendre.

En Europe «c'est beaucoup moins spectaculaire, mais ce sont des mouvements que l'on observe» dans une sorte d'effet de mimétisme conclut Baradez.

Outre-Rhin, le cours de Varta a aussi progressé de 21% depuis le début de la semaine.

Dérives

Corollaire de son succès, WSB n'a pas été épargné par les débordements. Jaime Rogozinski raconte ainsi que des modérateurs ont publié l'an dernier du contenu à caractère raciste et homophobe dans un salon de discussion privé.

Exclus du groupe, ces membres se sont tournés vers Reddit, accusant M. Rogozinski d'exploiter la marque WallStreetBets à des fins personnelles. Ce dernier s'est alors vu retirer son accès privilégié.

M. Rogozinski, qui n'est aujourd'hui plus affilié à la page, estime toutefois que les individus malfaisants sont loin de représenter l'ensemble de la communauté.

Il ose même une comparaison avec le mouvement de dénonciation des excès du capitalisme, Occupy Wall Street, né il y a près d'une décennie.

«Occupy Wall Street protestait contre le fait que les petites gens ne puissent pas participer au jeu boursier. Désormais, les petites gens ont trouvé un moyen de contourner le système de l'intérieur», affirme-t-il.

Robinhood fait marche arrière

L'extrême volatilité d'actions promues par les membres de WSB suscite également des questionnements sur une possible manipulation de titres boursiers et la nécessité d'une régulation.

Plusieurs plateformes de courtage, dont Robinhood, ont restreint jeudi matin les transactions sur GameStop et d'autres entreprises, au grand dam des utilisateurs de Reddit.

Après des critiques tous azimuts, allant jusqu'au dépôt d'un recours collectif à New York contre l'entreprise, Robinhood a finalement fait savoir sur son blog que des «achats limités» sur les titres encadrés seraient à nouveau autorisés à partir de vendredi.

La mesure était une «décision liée à la gestion de risque et n'a pas été ordonnée par les teneurs de marchés vers lesquels nous acheminons les ordres», a assuré la compagnie.

Plusieurs responsables politiques américains avaient fustigé l'annonce initiale de Robinhood, dont la députée démocrate de New York Alexandria Ocasio-Cortez, la qualifiant d'inacceptable».

«AOC» a trouvé plusieurs alliés improbables, dont le sénateur républicain du Texas Ted Cruz... et Elon Musk.


Transition énergétique: l'enveloppe des CEE passe à plus de 8 milliards d'euros en 2026

Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
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  • Le budget des certificats d’économies d’énergie (CEE) augmentera d’environ 27 % en 2026, passant de 6 à plus de 8 milliards d’euros, pour soutenir la rénovation énergétique et la transition vers la mobilité électrique
  • Une partie du financement public de MaPrimeRénov’ et du Bonus écologique sera désormais assurée par les CEE

PARIS: L'enveloppe des "certificats d'économies d'énergie", un dispositif de financement privé qui octroie des aides pour passer à la voiture électrique ou rénover thermiquement son logement, va augmenter "d'environ 27%" en 2026 pour atteindre "plus de huit milliards d'euros", a indiqué vendredi la ministre de la Transition écologique Monique Barbut devant les députés.

Créé en 2005, ce dispositif reposant sur le principe du pollueur-payeur oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique.

En échange d'octroyer une subvention à un ménage ou à une entreprise pour remplacer une chaudière au fioul pour une pompe à chaleur, le fournisseur obtient un CEE. Tous les quatre ans, il doit justifier qu'il a atteint l'objectif de CEE fixé par l'Etat.

Soucieux de garder le cap du financement de la transition énergétique sans creuser davantage son budget, l'Etat se tourne vers ce dispositif qui repose sur des fonds privés. Les fournisseurs d'énergie répercutent en partie ces aides sur les factures ou le litre de carburant.

En plus des aides publiques, certaines opérations jusqu'à alors subventionnées sur les deniers de l'Etat "seront maintenant financées par les ressources issues des certificats d'économie d'énergie", l'effort porté par les CEE devant ainsi "augmenter globalement d'environ 27% et passer de six milliards d'euros en 2025 à plus de huit milliards en 2026", a confirmé la ministre Monique Barbut devant la commission du développement durable.

Elle a expliqué que cette augmentation profitera notamment au dispositif d'aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' et à la mobilité électrique, pour le Bonus écologique à l'achat d'un véhicule et le Leasing social, "des dispositifs essentiels pour le pouvoir d'achat".

"Nous veillerons à leur utilisation optimale pour qu'ils s'adressent d'abord aux populations les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Interrogé sur MaPrimeRénov', qui croule sous les demandes, le ministre délégué chargé de la Transition écologique Mathieu Lefèvre a souligné qu'"il n'y a pas de baisse des crédits" mais "un basculement d'une partie du financement" vers les CEE.

L'Agence nationale de l'habitat (Anah), qui distribue les aides MaPrimeRénov', disposera pour 2026 de 3,5 milliards d'euros de crédits, dont 1,5 milliard d'euros de l'Etat, un milliard d'euros de CEE, 700 millions d'euros de quotas carbone, complétés par la trésorerie de l'Anah, selon une source gouvernementale.

Très attendu des acteurs du secteur, le décret actant les modalités de la 6e période des CEE pour 2026-2030 doit être publié prochainement.


Majid Al Futtaim inaugure la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

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  • Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme
  • À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception

DUBAI:  Majid Al Futtaim annonce son entrée sur le marché du prêt-à-porter pour enfants avec l’ouverture de la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme. À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception.

Fahed Ghanim, PDG de Majid Al Futtaim Lifestyle, déclare :
« L’arrivée de Tartine et Chocolat représente une évolution naturelle pour notre activité Lifestyle, en phase avec les aspirations de nos clients et leurs modes de vie. La marque incarne le savoir-faire, l’authenticité et la qualité durable qui caractérisent notre approche du commerce de détail. Accueillir cette maison française iconique dans la région nous permet de créer des liens profonds avec les familles et d’étendre notre univers lifestyle à une nouvelle génération. »

Fondée à Paris en 1977, Tartine et Chocolat illustre à la perfection le « Chic à la française ». La marque crée un univers délicat et raffiné pour les enfants, alliant héritage intemporel et modernité. La boutique du Dubai Mall, d’une superficie de 150 m², propose l’intégralité des collections : prêt-à-porter élégant, accessoires, articles de puériculture, peluches et cadeaux intemporels pour nouveau-nés, tout-petits et enfants plus âgés. Chaque pièce reflète la signature de la marque — confort, qualité et élégance discrète —, du quotidien aux grandes occasions.

Émilie Zannier, Présidente de Tartine et Chocolat, souligne :
« Nous sommes fiers de renforcer notre présence au Moyen-Orient grâce à ce partenariat avec Majid Al Futtaim, un acteur de référence dans le retail lifestyle et un partenaire de confiance pour les grandes marques internationales. Cette ouverture marque un nouveau chapitre pour notre maison, nous offrant l’opportunité de partager notre savoir-faire et notre héritage français à travers une expérience boutique exclusive. Nous avons hâte de grandir ensemble et d’inspirer les familles avec notre vision intemporelle de l’élégance et de la qualité. »

Située au deuxième étage du Dubai Mall, dans l’espace Kids Fashion, la boutique séduit par son intérieur apaisant inspiré de l’héritage parisien de la marque. En complément, elle présente une sélection exclusive de BONTON, autre marque française du Groupe Zannier, réputée pour son esprit ludique et son design contemporain. C’est la première fois que Tartine et Chocolat et BONTON sont réunies dans une même boutique, offrant aux familles une expérience unique alliant élégance intemporelle et créativité moderne.

Fort du succès de ce lancement, Majid Al Futtaim prévoit déjà l’ouverture d’une seconde boutique Tartine et Chocolat au Mall of the Emirates en 2026, témoignant de la forte demande régionale pour des expériences de mode enfantine haut de gamme.

Avec plus de 100 boutiques dans le monde, Tartine et Chocolat continue de faire rayonner l’élégance française et l’art de vivre pour enfants, en conjuguant tradition et modernité.


En pleine discussion budgétaire, Moody's rend son jugement sur la France

L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
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  • Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran
  • La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026

PARIS: L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris.

Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran.

Fitch, le 12 septembre, a abaissé la note de AA- (dette de bonne qualité) à A+ (dette de qualité moyenne supérieure). S&P Global a fait de même vendredi dernier. Morningstar DBRS avait également abaissé la note française en septembre.

Toutes soulignent l'instabilité politique depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, qui pèse sur les finances publiques et paralyse partiellement deux moteurs de croissance, la consommation des ménages et les investissements.

La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026.

Avec une note Aa3 assortie d'une perspective stable, Moody's est désormais un cran au-dessus de ses principales concurrentes, S&P et Fitch.

En avril, Moody's indiquait qu'un "retour en arrière sur les réformes telles que (...) la réforme des retraites", était un critère de baisse de la note.

Or, le gouvernement vient d'accorder à l'opposition une suspension de cette réforme pour espérer sauver son budget au Parlement - et éviter la censure.

"Ҫa ne va pas" 

De plus, les possibilités de croissance de l'économie française "se sont bien détériorées", soulève Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, depuis les dernières estimations de Moody's, qui pronostiquait en décembre dernier une croissance de 1% en 2025 et 1,4% en 2026.

"Nous avons le déficit public le plus élevé de la zone euro (5,4% du PIB prévu en 2025), la dette publique la plus importante en masse à près de 3.500 milliards d'euros, la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie) à 118% l'an prochain", a énuméré mercredi sur RTL Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP).

"Ҫa ne va pas du tout", a-t-il dit, soulevant un risque de "problème de soutenabilité de la dette" française.

Il a aussi évoqué le "problème de crédibilité" de la France sur les marchés, où elle paye son argent "plus cher que l'Espagne, l'Irlande, la Grèce", trois pays en grande difficulté pendant la crise des "subprimes" de 2007-08 mais qui se sont bien relevés depuis.

Pour Paul Chollet, chef économiste de la salle des marchés du Crédit mutuel Arkéa, "les marchés traitent actuellement la dette française au niveau d'une note A ou A-".

M. Dor jugerait "assez logique" que Moody’s révise à la baisse la note de la France. Abaisser simplement la perspective "serait moins facile à expliquer" et maintenir note et perspective inchangées induirait pour Moody's "une forte perte de crédibilité", selon lui.

M. Chollet mise plutôt sur un simple abaissement de perspective, Moody's ayant sous les yeux, contrairement aux autres agences ces dernières semaines, "un gouvernement qui peut tenir quelque temps, (surtout) si un budget venait à être voté le 31 décembre".

Pierre Moscovici souligne que le déficit public doit l'an prochain être "très clairement en dessous de 5%" du PIB, pour tenir la trajectoire promise à Bruxelles d'un retour sous 3% en 2029.

Les premières discussions budgétaires s'en éloignent. La commission des Finances de l'Assemblée nationale a rejeté la partie recettes du projet de loi de Finances dans la nuit de mercredi à jeudi.

Mais, avant cela, elle avait allégé le texte de 7 milliards d'euros de fiscalité, obligeant à réduire d'autant la partie dépenses pour ne pas dégrader l'objectif gouvernemental d'un déficit public de 4,7% du PIB l'an prochain.

Ce rejet augure en outre de débats budgétaires difficiles pour le gouvernement dans l'hémicycle, à partir de vendredi.