RIYAD : L’impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande et sur les prix du pétrole a considérablement augmenté les besoins de financement des gouvernements dans tous les pays du CCG, qui seront partiellement financés par des fonds souverains, selon un rapport de Moody’s publié mercredi, rapporte Asharq Business.
Les actions des fonds souverains au Qatar et à Abou Dhabi restent suffisamment élevées pour couvrir des décennies de déficits budgétaires aux niveaux actuels, selon le rapport. Cependant, pour Oman et l’Arabie saoudite, qui possèdent des actifs de fonds souverains plus modestes, des tirages importants entraîneront une érosion substantielle des réserves de leurs fonds souverains à moyen terme, réduisant ainsi l’accroissement de la force financière qui découle de ces actifs et augmentant les risques de vulnérabilité externe à Oman.
Au Koweït, les déficits fiscaux importants ont largement épuisé la portion liquide du fonds de réserve générale (General Reserve Fund), plus petit, du pays. Cela a causé l’augmentation des risques de liquidité en l’absence d’une loi sur la dette, malgré le stock important d’actifs dans le Fonds pour les générations futures (Future Generations Fund), qui sont actuellement alloués par le budget général, selon le rapport.
« Bien que la reprise des valorisations boursières l’année dernière ait inversé les pertes sur papier subies par les fonds souverains du CCG, la baisse des prix du pétrole maintiendra les flux de transferts de la plupart des fonds souverains sur une base nette », a expliqué Thaddeus Best, analyste de Moody’s qui a co-rédigé le rapport, selon Asharq.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com