Naim Attallah: L’histoire d'un Palestinien à Londres passé de la misère à la richesse

L'éditeur excentrique Naim Attallah est décédé la semaine dernière à l'âge de 89 ans après avoir contracté la maladie du coronavirus (Photo, Quarter Books).
L'éditeur excentrique Naim Attallah est décédé la semaine dernière à l'âge de 89 ans après avoir contracté la maladie du coronavirus (Photo, Quarter Books).
Short Url
Publié le Dimanche 14 février 2021

Naim Attallah: L’histoire d'un Palestinien à Londres passé de la misère à la richesse

  • Attallah est né en 1931 dans une famille catholique à Haïfa, qui faisait à l'époque, partie de la Palestine
  • Dans le monde de l'édition, il reste une icône et une inspiration

LONDRES: L'éditeur excentrique Naim Attallah est décédé la semaine dernière à l'âge de 89 ans après avoir contracté la maladie du coronavirus (la Covid-19), mais l'héritage de l'homme palestinien-britannique - qui comprend son style de vie luxueux - lui survivra pour les générations à venir.

Attallah est né en 1931 dans une famille catholique à Haïfa, qui faisait à l'époque, partie de la Palestine. En 1949, alors qu'il avait 18 ans, ses parents l'envoyèrent au Royaume-Uni pour obtenir un diplôme d'ingénieur à la Battersea Polytechnic de Londres. Son temps à l'institution a été écourté en raison des restrictions financières imposées par le gouvernement israélien en 1951, et il décida donc de poursuivre de plus grandes ambitions.

Au cours des années suivantes, et sans aucune source de revenu, Attallah a fait des petits boulots pour survivre, ce qui le conduirait à être décrit comme autodidacte. Cela incluait un travail de cordiste, de videur dans un club de jazz, ouvrier dans une usine électrique et banquier, avant de devenir l'auteur et l’éditeur élégant connu pour ses idées controversées et le PDG du groupe de produits de luxe Asprey.

En 1957, Attallah épouse la décoratrice d'intérieur Maria Nykolyn après une demande en mariage dans un cinéma de Wandsworth. Lors d'une promenade, en retour à la maison, dans des moments plus difficiles, le jeune couple a vu une montre ornée de bijoux dans l'une des vitrines d'Asprey, Attallah a promis à sa femme qu'il en serait un jour le propriétaire.

Et c'est ce qu'il a fait, avec l’ensemble de l'entreprise.

Mais avant de prendre les rênes de l’entrepris, Attallah a travaillé dur sous John Asprey en tant que directeur général adjoint. Il est ensuite promu à la tête du groupe et en devient le directeur général. Dans sa quête pour créer sa propre entreprise indépendante, il a acheté Quartet Books en 1976, The Women’s Press en 1977 et plusieurs magazines dont le Wire, l’Oldie et la Literary Review.

L’empreinte d’Attallah dans le domaine de l’édition était marquante. Très charismatique, il a inspiré et attiré un grand nombre d'auteurs et de lecteurs.

Bien connecté avec de nombreuses et éminentes personnalités dans le domaine de l'art, Attallah connaissait le pouvoir du réseautage et des amitiés, organisant fréquemment des soirées somptueuses remplies de femmes qu'il admirait et sur lesquelles il écrivait dans plusieurs de ses publications.

Chez Quartet Books, il était connu pour être radical et être amateur de risques, ne craignant pas les litiges dans les batailles judiciaires. Intrépide des frontières éditoriales, Attallah était connu pour sa devise : « Laissez-les nous poursuivre en justice ! » face au risque de poursuites après avoir pris des décisions controversées et audacieuses.

En 1987 et sous sa direction, Attallah a publié son célèbre livre de 1,5 kilogramme «Women» (femmes), qui présentait les histoires des femmes à travers le monde.

Pour cette énorme compilation, Attallah a interviewé près de 300 femmes sur des sujets tels que le féminisme, la sexualité, la créativité, et la maternité ainsi que la vie professionnelle.

Dans son récent livre, « Memories » (Souvenirs), publié en 2020, Attallah a répertorié ses premières années à Londres, parlant longuement de ses contemporains et décrivant les hauts et les bas de ses différentes relations avec une foule de sommités culturelles au fil des ans.

Les quinze livres d’Attallah, des autobiographies aux interviews, ainsi que ses nombreux articles de blog, offrent un avant-goût de la culture londonienne de la fin du XXe siècle.

Beaucoup ne connaîtraient peut être pas le nom d'Attallah qui a été nommé Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique lors des honneurs du Nouvel An 2017 pour ses services à la littérature et aux arts, mais dans le monde de l'édition, il reste sans aucun doute une icône et une inspiration.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.