Des ambassadeurs nord-africains en visite dans la préfecture d'Iwate à Tokyo

Les ambassadeurs d'Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Égypte, Mauritanie, Tunisie et Libye basés au Japon ont visité l’Antenna Shop de la préfecture d'Iwate à Tokyo (Fournie).
Les ambassadeurs d'Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Égypte, Mauritanie, Tunisie et Libye basés au Japon ont visité l’Antenna Shop de la préfecture d'Iwate à Tokyo (Fournie).
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Publié le Lundi 15 février 2021

Des ambassadeurs nord-africains en visite dans la préfecture d'Iwate à Tokyo

  • Les ambassadeurs nord-africains ont fait savoir à Arab News Japan que cette visite faisait partie de la diplomatie collective qui vise à mettre en place de futures initiatives communes afin de s'engager avec les entités gouvernementales japonaises
  • Ils ont notamment exprimé leur désir de voir menés des programmes de sensibilisation et de promotion du tourisme à Iwate

TOKYO: Les ambassadeurs d'Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Égypte, Mauritanie, Tunisie et Libye basés au Japon ont visité l’Antenna Shop de la préfecture d'Iwate à Tokyo, où plus de 3 000 produits de la préfecture, notamment des produits artisanaux et agricoles, étaient exposés.

Les représentants du ministère des Affaires étrangères et du gouvernement d'Iwate ont souhaité la bienvenue aux ambassadeurs et ils ont exprimé leur espoir de voir mis en avant le commerce et les échanges entre le Japon et leurs pays. Ils souhaitent également que soient menés des programmes de sensibilisation et de promotion du tourisme à Iwate.

Le gouverneur d’Iwate, Takuya Tasso, a salué dans son message le soutien des pays d’Afrique du Nord à l’égard d’Iwate dans les efforts de reconstruction après le tsunami. Il espère une coopération mutuelle encore plus approfondie, avec l’opportunité que constituent les prochains Jeux olympiques et les initiatives des villes hôtes.

L’ambassadeur d'Algérie, Mohamed Bencherif, a souligné au nom des ambassadeurs d'Afrique du Nord que cette région appartient historiquement et culturellement à trois ères culturelles: arabo-musulmane, africaine et méditerranéenne. Il a rappelé qu'elle est située dans un emplacement géostratégique doté d’un grand potentiel économique compte tenu de ses ressources naturelles abondantes et diversifiées ainsi que de sa population jeune et hautement qualifiée.

L'ambassadeur a ajouté que cette visite sert de point de départ à une coopération dynamique, riche et diversifiée entre les pays d'Afrique du Nord et la préfecture d'Iwate.

L'ambassadeur Katsuhiko Takahashi, ministre adjoint et directeur général du Bureau des affaires pour le Moyen-Orient et l'Afrique du ministère des Affaires étrangères du Japon, était également présent à l'événement. S’exprimant en arabe, il a dit quel plaisir lui procurait la visite des ambassadeurs nord-africains, tout particulièrement au moment où le Japon s’apprête à commémorer le 10e anniversaire du séisme de Tohoku qui, en 2011, avait si profondément affecté la région.

L'ambassadeur Takahashi a également souligné le fait que, lorsque le ministère des Affaires étrangères avait organisé un événement similaire par le passé, tous les ambassadeurs étaient présents. Originaire d'Iwate, il ressent une grande fierté de voir l'intérêt des ambassadeurs pour sa préfecture. En outre, il exprime sa gratitude pour le soutien à la reconstruction qu’ont apporté les pays d'Afrique du Nord.

Parmi les autres représentants de la préfecture figurait Mitsuhiro Watanabe, secrétaire général de l'Association des industries d'Iwate à Tokyo. Il a commencé en souhaitant la bienvenue aux ambassadeurs au nom des quatre cents membres de l'association actifs à Tokyo. Il a ensuite expliqué la volonté de l’association de renforcer les relations avec les pays d'Afrique du Nord, compte tenu de la position de leader dont la préfecture jouit dans des domaines tels que l'automatisation ou d'autres industries.

De son côté, Yoshiyuki Aso, directeur du bureau de la ville de Morioka à Tokyo, a évoqué la beauté de la préfecture, avec sa verdure abondante, ses eaux claires et ses sites historiques, comme une destination touristique idéale, tout en invitant les ambassadeurs à visiter Iwate, qui accueillera plus de vingt équipes lors des prochains Jeux olympiques.

L'ambassadeur du Maroc, Rachad Bouhlal, qui a visité plus de vingt-deux préfectures au Japon, a exprimé tout l’intérêt que lui procure sa visite d’Iwate et salué les efforts entrepris par la préfecture pour lutter contre la propagation de la Covid-19. Iwate, tout comme le Maroc, a fait remarquer l'ambassadeur, dispose de deux secteurs essentiels, l'agriculture et la pêche, qui offrent la possibilité de coopérer.

L'ambassadeur d'Égypte, Ayman Kamel, a proposé – le moment venu – la mise en place d'une exposition conjointe des pays d'Afrique du Nord dans la préfecture d'Iwate, qu’il présente comme une opportunité pour chacun de découvrir la culture de l’autre.

El Hacen Eleyatt, ambassadeur de Mauritanie, a également saisi cette occasion d'en apprendre davantage sur Iwate, d'autant plus que la préfecture est réputée pour ses produits agricoles de grande qualité. Il a exprimé son plaisir à l’idée de visiter Iwate afin d’établir des relations d’intérêt mutuel.

L'ambassadeur tunisien, Mohamed Elloumi, a dit son intention d'examiner avec les responsables d'Iwate les moyens et les méthodes permettant d'initier et de développer une coopération plus approfondie dans tous les secteurs qui présentent un intérêt commun, y compris les échanges interpersonnels, la culture, les connaissances, les affaires et d'autres domaines encore.

Le chargé d’affaires de la Libye, M. Ahmed Naili, a mis en relief le fait que, il y a des décennies, un enfant d’Iwate, Oshima Takato, s’était rendu en Égypte au retour d’Europe. Désormais, l’ambassadeur Takahashi, originaire d’Iwate, dirige la politique nord-africaine du Japon au sein du ministère des Affaires étrangères du Japon. Par conséquent, les relations entre l'Afrique du Nord, Iwate et le Japon disposent d’une base familière et pourront être développées encore avec le soutien de toutes les personnes présentes, qui œuvrent pour des relations mutuellement bénéfiques.

Après la réunion, le groupe a visité l’Antenna Shop de la préfecture d'Iwate. De brèves explications ont été donnés sur les produits exposés ainsi que sur les programmes de sensibilisation entrepris par l’Antenna Shop pour familiariser les résidents de Tokyo aux splendeurs de la préfecture.

Les Antenna Shops d'Iwate, comme ceux des autres préfectures de Tokyo, sont de véritables portails pour les préfectures qui peuvent, grâce à eux, valoriser le tourisme et exposer de nombreux produits, notamment agricoles.

Les magasins organisent souvent des séminaires, des ateliers et d'autres activités de sensibilisation dans le cadre de ces démarches.

Les ambassadeurs nord-africains ont fait savoir à Arab News Japan que cette visite faisait partie de la diplomatie collective qui vise à mettre en place de futures initiatives communes afin de s'engager avec les entités gouvernementales japonaises ainsi qu’avec d'autres parties prenantes, afin de promouvoir davantage la coopération.


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.