L’effondrement: l’artiste syrien Adnan Samman parle d’étreindre Damas (Hugging Damascus)

«Hugging Damascus» est d’Adnan Samman. (Fourni)
«Hugging Damascus» est d’Adnan Samman. (Fourni)
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Publié le Jeudi 04 mars 2021

L’effondrement: l’artiste syrien Adnan Samman parle d’étreindre Damas (Hugging Damascus)

  • Mon travail tient de l'improvisation
  • Je considère ce travail comme une lettre d'amour à Damas, qui m'est très précieuse

DUBAÏ: En mars 2011, j'étais dans ma dernière année d'école. Mes plans étaient de quitter l'Arabie saoudite pour aller en Syrie et entrer à l'université. Soudainement, tout a changé, en raison des manifestations en Syrie. Je devais rapidement avoir un plan B, et je suis alors allé en Jordanie où j'ai poursuivi mes études. Pendant mon séjour, j'y ai rencontré des Syriens. Nous étions politiquement actifs, mais en 2013 et 2014, les manifestations se sont transformées en guerre civile et je me suis senti triste, déprimé – un sentiment de capitulation. Tout ce que nous avions fait avait été vain. Alors, j’ai arrêté…

Je suis arrivé en Europe à la fin de 2018 et, d'une certaine façon, je me suis davantage impliqué dans les manifestations et la liberté d'expression, mais je me sentais étranger et confronté au racisme. Ces dix dernières années ont été difficiles, j'aurais aimé les effacer. J’ai changé en tant que personne, et je n’aurais jamais imaginé qu’à 27 ans je serais engagé dans le militantisme politique et les débats. Rien de tout cela ne m'intéressait avant 2011.

Mon travail tient de l'improvisation. J'aime mélanger les choses, et j'ai trouvé ici l’occasion d’associer différentes images et de voir comment elles réagissent les unes avec les autres, dans un même cadre. Quand j'ai réalisé ce travail en novembre 2019, j'étais devant mon ordinateur, et je voulais faire quelque chose de personnel et de vulnérable.

J'ai d’importantes archives de photos de la Syrie, et j'ai regardé différentes images de Damas jusqu'à ce que j’en trouve une qui ait un potentiel évocateur suffisant. J'avais aussi des dizaines d'affiches de films. J'ai commencé à les découper, en les plaçant sur la photo de Damas. J'ai fait de nombreux essais, mais aucun ne m'a convaincu. Puis, j'ai découpé au hasard cette photo d'un homme d'une manière précise, et c'est comme s'il étreignait Damas. J'étais arrivé là où je voulais. J'ai senti que c'était bon.

J'adore l'idée du contraste, j'ai donc choisi le noir et blanc avec la couleur rouge vif. Le rouge est une couleur forte, symbolisant le sang, la tourmente, la révolution. Je considère ce travail comme une lettre d'amour à Damas, qui m'est très précieuse. Je l'ai visitée plus d'une fois et j’y ai vécu pendant trois semaines – parmi les plus belles de ma vie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com