Parité atteinte au ministère saoudien de la Culture, les femmes aux postes de direction

Sur cette photo, on peut voir: (d'en haut à gauche et dans le sens des aiguilles d'une montre) Dina Amin, Razan al-Ayed Noha Kattan, Dr. Sumayya al-Sulaiman, Mayada Badr, Dar Qatan et Felwa al-Bazie. (Fourni)
Sur cette photo, on peut voir: (d'en haut à gauche et dans le sens des aiguilles d'une montre) Dina Amin, Razan al-Ayed Noha Kattan, Dr. Sumayya al-Sulaiman, Mayada Badr, Dar Qatan et Felwa al-Bazie. (Fourni)
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Publié le Lundi 08 mars 2021

Parité atteinte au ministère saoudien de la Culture, les femmes aux postes de direction

  • Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhan al-Saud, souhaite encourager les femmes à devenir des leaders
  • «Les facultés et les qualifications d'une personne ne dépendent pas de son genre, elles dépendent principalement de son niveau de compétence»

RIYAD: Le ministère de la Culture d’Arabie saoudite a atteint un équilibre inédit de 50 % entre les hommes et les femmes en son sein, avec de nombreuses femmes qui occupent désormais des postes de direction.

Dur Kattan, directrice générale du département de la communication et des médias, a détaillé la mission d'autonomisation que le ministère de la Culture a mise en place conformément à Vision 2030.

Elle affirme que Vision 2030 vise à «autonomiser tous les citoyens, hommes et femmes. Tout comme les hommes et les femmes de ma génération, j'ai la chance de vivre cette période marquée par un esprit de soutien, d'inspiration et de motivation».

Au cours des deux dernières années, le ministère recherchait de nouveaux moyens pour autonomiser les Saoudiennes. Il leur a non seulement offert des opportunités d'emploi, mais leur a également permis d’élargir leurs compétences en suivant des formations professionnelles, et en garantissant une égalité des chances sans préjugés sexistes.

En effet, depuis que Vision 2030 a vu le jour, la proportion de femmes sur les lieux de travail a augmenté de 35 % dans le Royaume, avec une progression de 38 % dans le secteur public et de 32 % dans le privé.

Les femmes occupent ainsi aujourd’hui les postes les plus importants du ministère. Elles sont directrices générales, directrices d'entreprise et responsables des opérations. Au fil des ans, le ministère a progressivement introduit des changements pour se conformer aux objectifs de Vision 2030, qui prévoient l'autonomisation et la formation de dirigeants dans tout le Royaume, sans aucune discrimination entre les genres.

Parmi les femmes qui occupent des postes de direction au sein du ministère de la Culture: le Dr. Sumaya al-Sulaiman, PDG de la Commission de l'architecture et du design; Noha Kattan, directrice générale du département des partenariats nationaux et du développement; Dina Amin, PDG de la Commission des arts visuels; Mayada Badr, PDG de la Commission des arts culinaires; Razan al-Ayed, directrice générale de l'exécution et de la gestion des projets, et Felwa al-Bazai, directrice générale de la planification et des performances.

Sous la direction du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhan al-Saoud, le ministère souhaite encourager les femmes à occuper des postes de direction dans le domaine de la culture.

Le Dr. Sumaya al-Sulaiman estime que les femmes doivent jouer un rôle primordial dans la promotion des valeurs culturelles du Royaume.

«Je pense que l'autonomisation des femmes est primordiale», affirme-t-elle. «Les femmes doivent avoir une place et une voix. Elles sont tenues de répandre leur propre culture, en tant qu'individus ou membres de la communauté des femmes. Leur présence sur la scène culturelle en Arabie saoudite est particulièrement marquante.»

Le ministère de la Culture permet en outre à ses membres dirigeants d'atteindre leur plein potentiel en intégrant l'ensemble des compétences et des idées novatrices, indépendamment du genre.

«Les facultés et les qualifications d'une personne ne dépendent pas de son genre», explique Razan al-Ayed. «Elles dépendent principalement de son niveau de compétence, ce qui ne contredit pas l'importance de l'autonomisation des femmes et du renforcement de leur implication dans divers domaines», ajoute-t-elle.

Conformément à Vision 2030, le ministère soutient l'égalité en matière de rémunérations et de chances dans tous ses secteurs. Il crée ainsi un environnement de travail propice aux leaders ambitieux et performants.

Le ministère de la Culture encourage en effet la diversité dans l’emploi et les postes de direction dans la mesure où cette diversité instaure un environnement de réflexion innovant et diversifié.

Selon Dur Kattan: «En général, les intellectuels ou les spécialistes de la culture – hommes ou femmes – ont la responsabilité d'apporter leur vision personnelle, ce qui confère une dimension différente à la scène culturelle en Arabie saoudite».

«Toute personne qui occupe un poste de direction est tenue de créer une structure de travail homogène qui aidera automatiquement à réaliser ce qui est requis, indépendamment de la présence ou de l'absence du directeur», explique-t-elle.

La diversification et le soutien apportés aux leaders de la nouvelle génération dans le domaine culturel offrent de nouvelles méthodes pour accomplir les tâches tout en enrichissant davantage le Royaume dans sa culture traditionnelle.

En outre, l'objectif de Vision 2030 ne se limite pas à l'autonomisation des femmes. Il consiste également à instaurer des environnements de travail où la diversité des mentalités et des parcours pourra nourrir l'innovation et le développement créatif.

Noha Kattan estime que le ministère de la Culture offre un environnement de travail qui permet aux femmes et aux hommes de se démarquer et leur confère les éléments essentiels au succès et à l'autonomisation.

Mme Kattan insiste sur l'importance de l'égalité hommes/femmes en matière de leadership. «La mission d’un leader, homme ou femme, est de diriger son équipe de manière efficace, pour atteindre les objectifs établis», dit-elle. «En observant les réalisations accomplies au sein du ministère de la Culture au cours des deux dernières années, depuis le début de son activité, et en constatant que les femmes sont devenues des partenaires incontournables dans tout ce qui a été réalisé, on peut donc affirmer que l'autonomisation des femmes est un pari très fructueux et que le partenariat des femmes avec les hommes assure un niveau d'excellence pour notre pays sur tous les fronts.»

Le ministère de la Culture continue de perfectionner ses initiatives visant à développer le marché du travail dans le Royaume, conformément à Vision 2030, tant pour les hommes que pour les femmes.

Mayada Badr précise : «Un conseil aux hommes et à tous… Croyez en vos capacités et vous réaliserez vos rêves.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Gaza: Israël doit empêcher une famine «pour des raisons diplomatiques» affirme Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a expliqué lundi qu'Israël devait empêcher une famine à Gaza "pour des raisons diplomatiques", après l'annonce d'une reprise limitée de l'aide humanitaire à destination du petit territoire palestinien. (AFP)
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a expliqué lundi qu'Israël devait empêcher une famine à Gaza "pour des raisons diplomatiques", après l'annonce d'une reprise limitée de l'aide humanitaire à destination du petit territoire palestinien. (AFP)
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  • Mis sous pression à l'étranger pour le blocus qui affame les Palestiniens de Gaza, Israël a annoncé dimanche autoriser une reprise limitée de l'aide humanitaire, parallèlement au lancement d'"opérations terrestres de grande envergure" à Gaza
  • La décision de faire entrer de l'aide dans le territoire palestinien, plus de deux mois après le blocus imposé par Israël à Gaza depuis le 2 mars, est "difficile mais nécessaire" selon M. Netanyahu

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a expliqué lundi qu'Israël devait empêcher une famine à Gaza "pour des raisons diplomatiques", après l'annonce d'une reprise limitée de l'aide humanitaire à destination du petit territoire palestinien.

"Nous ne devons pas laisser la population sombrer dans la famine, ni pour des raisons pratiques, ni pour des raisons diplomatiques", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur son compte Telegram, précisant que des "amis" d'Israël lui avaient dit qu'ils ne pourraient plus soutenir la poursuite de la guerre si des "images de famine de masse" dans le territoire palestinien étaient diffusées.

Mis sous pression à l'étranger pour le blocus qui affame les Palestiniens de Gaza, Israël a annoncé dimanche autoriser une reprise limitée de l'aide humanitaire, parallèlement au lancement d'"opérations terrestres de grande envergure" à Gaza.

La décision de faire entrer de l'aide dans le territoire palestinien, plus de deux mois après le blocus imposé par Israël à Gaza depuis le 2 mars, est "difficile mais nécessaire" selon M. Netanyahu.

Les Nations unies, comme les organisations d'aide internationale opérant dans la bande de Gaza dénoncent les pénuries depuis des semaines.

Le territoire côtier est confronté à un "risque critique de famine", selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié le 12 mai.

La reprise de l'entrée de l'aide est critiquée par certaines personnalités d'extrême droite israéliennes, notamment Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure.


Nucléaire: «L'enrichissement en Iran se poursuivra, avec ou sans accord» avec les Etats-Unis

L'Iran va continuer à enrichir de l'uranium "avec ou sans accord" avec les puissances mondiales, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, au moment où Téhéran mène des discussions avec Washington et les puissances européennes sur le programme nucléaire iranien. (AFP)
L'Iran va continuer à enrichir de l'uranium "avec ou sans accord" avec les puissances mondiales, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, au moment où Téhéran mène des discussions avec Washington et les puissances européennes sur le programme nucléaire iranien. (AFP)
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  • Des négociations sont en cours sous la médiation d'Oman entre l'Iran et les Etats-Unis depuis le 12 avril, visant à conclure un nouvel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran
  • "Si les Etats-Unis souhaitent garantir que l'Iran ne possède pas d'armes nucléaires, un accord est à portée de main", a indiqué dimanche le ministre iranien des Affaires, Abbas Araghchi sur son compte X

TEHERAN: L'Iran va continuer à enrichir de l'uranium "avec ou sans accord" avec les puissances mondiales, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, au moment où Téhéran mène des discussions avec Washington et les puissances européennes sur le programme nucléaire iranien.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.

Des négociations sont en cours sous la médiation d'Oman entre l'Iran et les Etats-Unis depuis le 12 avril, visant à conclure un nouvel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran.

Ces négociations représentent le plus haut niveau d'engagement entre les deux parties depuis le retrait unilatéral de Washington en 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt.

"Si les Etats-Unis souhaitent garantir que l'Iran ne possède pas d'armes nucléaires, un accord est à portée de main", a indiqué dimanche le ministre iranien des Affaires, Abbas Araghchi sur son compte X, une semaine après de nouvelles discussions en vue d'un nouvel accord.

"Nous sommes prêts à engager un dialogue sérieux pour parvenir à une solution qui garantira durablement ce résultat", a encore dit M. Araghchi.

Les responsables américains ont affiché à plusieurs reprises leur opposition à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran, qui ne cesse de répéter que son programme nucléaire n'a pas de visée militaire.

"L'enrichissement en Iran se poursuivra, avec ou sans accord", a assuré M. Araghchi dimanche.

"Dissonance" 

Les Etats-unis, ainsi que la France, le Royaume-Uni, et l'Allemagne mais aussi la Chine et la Russie, sont parties prenantes de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu avec Téhéran en 2015.

Vendredi, l'Iran a mené des discussions en Turquie avec les puissances européennes sur son programme nucléaire, après un 4e cycle de pourparlers sous médiation omanaise le 11 mai entre l'Iran et les Etats-Unis, qui n'ont pas annoncé de percée mais affiché un optimisme prudent.

Les pourparlers irano-américains visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Dimanche sur X, M. Araghchi a critiqué "la dissonance actuelle entre les déclarations publiques et privées" des responsables américains.

Il avait d'autre part indiqué plus tôt que son pays était prêt à "ouvrir un nouveau chapitre" avec les pays européens au moment où ces derniers menacent de réimposer des sanctions contre Téhéran.

"Nous voulons que l'Europe joue son rôle (dans les discussions sur le nucléaire), même si elle-même a minimisé son rôle", avait-il ajouté.

Le ministre iranien a abordé les discussions sur le nucléaire iranien avec le chef de la diplomatie omanaise, Badr al-Boussaïdi, et le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, en marge d'un forum diplomatique à Téhéran.

Les entretiens ont porté sur "des propositions liées aux pourparlers irano-américains visant à parvenir à un accord" entre les deux parties, a indiqué le chef de la diplomatie omanaise dans un communiqué.

Les ministres iranien et qatari ont discuté des moyens de parvenir à "l'accord souhaité entre les Etats-Unis et l'Iran", a pour sa part indiqué la diplomatie qatarie.

"Nous espérons que les discussions entre l'Iran et les Etats-Unis aboutiront à un accord équitable qui garantira une stabilité durable dans la région", a pour sa part affirmé le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors d'une rencontre avec le ministre omanais, selon l'agence de presse officielle Irna.


Israël va «prendre le contrôle de toute» la bande de Gaza, annonce Benjamin Netanyahu

Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a annoncé lundi la mort de 22 personnes dans des bombardements israéliens, signalant des "frappes aériennes violentes à Khan Younès, notamment autour de l'hôpital Nasser", dans le sud du territoire. (AFP)
Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a annoncé lundi la mort de 22 personnes dans des bombardements israéliens, signalant des "frappes aériennes violentes à Khan Younès, notamment autour de l'hôpital Nasser", dans le sud du territoire. (AFP)
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  • Parallèlement, Israël mène des pourparlers indirects pour un cessez-le-feu avec le Hamas, dont l'attaque dans le sud d'Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre dans le territoire palestinien
  • Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a annoncé lundi la mort de 22 personnes dans des bombardements israéliens, signalant des "frappes aériennes violentes à Khan Younès, notamment autour de l'hôpital Nasser", dans le sud du territoire

GAZA: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi qu'Israël allait "prendre le contrôle de toute" la bande de Gaza, où l'armée a intensifié son offensive, et attribué à des pressions diplomatiques sa décision d'autoriser une reprise limitée de l'aide humanitaire dans le territoire dévasté et affamé.

"Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire de la bande", a affirmé lundi M. Netanyahu, qui avait dévoilé un plan en ce sens début mai. "Nous ne devons pas laisser la population sombrer dans la famine, ni pour des raisons pratiques, ni pour des raisons diplomatiques", a-t-il ajouté, mis sous pression à l'international, y compris par les Etats-Unis pour lever son blocus de l'aide humanitaire à Gaza en vigueur depuis le 2 mars.

Parallèlement, Israël mène des pourparlers indirects pour un cessez-le-feu avec le Hamas, dont l'attaque dans le sud d'Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.

Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a annoncé lundi la mort de 22 personnes dans des bombardements israéliens, signalant des "frappes aériennes violentes à Khan Younès, notamment autour de l'hôpital Nasser", dans le sud du territoire.

Des témoins ont rapporté à l'AFP que des combats avaient eu lieu à proximité de cet établissement de santé, lourdement endommagé. L'un d'eux, Raed, a aussi fait état d'une intervention des forces spéciales israéliennes au domicile d'un combattant palestinien, retrouvé mort.

Dans le nord de la bande de Gaza, au moins deux personnes sont mortes dans une frappe de drone sur une tente abritant des personnes déplacées, selon cet organisme de premiers secours. Des personnes ont aussi été tuées "dans la cour de l'hôpital indonésien", encerclé par les troupes israéliennes depuis plusieurs jours à Beit Lahia, a précisé son porte-parole, Mahmoud Bassal, à l'AFP.

L'armée a annoncé avoir frappé dimanche "plus de 160 cibles terroristes" à travers tout le territoire, dont "des postes de lancement de missiles antichars" et des "infrastructures souterraines".

"Quantité de base de nourriture" 

M. Netanyahu a annoncé dimanche soir qu'Israël allait autoriser l'entrée d'une "quantité de base de nourriture destinée à la population, afin d'éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza". Il a précisé lundi que des pays "amis" lui avaient dit ne plus pouvoir soutenir la poursuite de la guerre si des "images de famine de masse" dans le territoire palestinien se répandaient.

Son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, l'a accusé de commettre "une sérieuse erreur", en donnant ainsi "de l'oxygène" au Hamas.

M. Netanyahu s'est aussi dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive militaire, mais sous condition de l'"exil" du Hamas et de son "désarmement". Jusque-là, le Hamas a rejeté de telles exigences, se disant prêt à libérer tous les otages enlevés le 7- Octobre dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre et prévoyant un retrait total israélien de Gaza.

Le chef de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a déclaré pour sa part que l'armée, qui a annoncé dimanche le lancement d'"opérations terrestres de grande envergure" dans le territoire palestinien, allait "offrir une marge de manœuvre à l'échelon politique pour faire avancer tout accord sur les otages".

"Arrêter le massacre" 

Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires à Gaza, rompant une trêve de deux mois, et dévoilé début mai une plan prévoyant la "conquête" de Gaza et le déplacement de la plupart de ses 2,4 millions d'habitants vers l'extrême sud du territoire.

Mais la pression s'accentue à l'international sur le pays: il faut "arrêter le massacre à Gaza", a dit ce week-end le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, "Ca suffit", a fait écho le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

"Nous sommes favorables à la fin du conflit, à un cessez-le-feu. Nous ne voulons pas que les gens souffrent comme ils l'ont fait, et nous blâmons le Hamas pour cela, mais il n'en reste pas moins qu'ils souffrent", a aussi affirmé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, après s'être entretenu samedi, pour la deuxième fois en trois jours, avec M. Netanyahu.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.339 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.