La démocratie algérienne vue du Ciel !

« Maudit soit le peuple dont l’indépendance arrachée dans le sang et par le sang se transforme en un discours, langue de bois, autour de quelques bouteilles de gazouze ! » (Photo, AFP).
« Maudit soit le peuple dont l’indépendance arrachée dans le sang et par le sang se transforme en un discours, langue de bois, autour de quelques bouteilles de gazouze ! » (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 10 mars 2021

La démocratie algérienne vue du Ciel !

  • «Béni soit ce peuple qui a sacrifié un million et de demi de martyrs pour la justice, la démocratie, la diversité et la liberté»
  • «Parce qu’il n’y a plus de colonisateur pour lui faire la guerre, le frère guerroie son frère»

Tout est scruté du Haut. Le Ciel nous regarde ! Le Ciel nous bénit. Le Ciel nous maudit. Tout se passe d’abord là-haut, dans le Ciel. Tout se tisse là-haut, dans le ciel par le Ciel. L’Algérien marche dans la marche en regardant le Ciel. C’est le Ciel qui commande ses pas et sa langue scandant des slogans célébrant le Ciel. Tout est Ciel. Et Tout pour le Ciel. Et tout dans le Ciel. Et tout pour le retour au Ciel. 
L’Algérien écoute le Ciel qui le regarde en lui disant : Béni soit le peuple qui a fait une guerre de libération exemplaire. Une guerre de sept ans, huit ans presque, couronnée par une indépendance. 

Béni soit ce peuple qui a sacrifié un million et de demi de martyrs pour la justice, la démocratie, la diversité et la liberté. 
Puis le Ciel regarde l’Algérien, change de ton en grognant : Maudit soit ce même peuple qui, après la cérémonie de la levée des couleurs nationales, le chant de l’hymne national, s’est retourné contre lui-même. Un servi et un serveur. Un décideur et un applicateur. Parce qu’il n’y a plus de colonisateur pour lui faire la guerre, le frère guerroie son frère. Parce qu’il n’y a plus de harki, l’ami trahit son ami. Le voisin ferme la porte au voisin.
Maudit soit ce peuple qui vite a perdu sa mémoire et ses sandales. Maudit soit ce peuple dont son indépendance se résume dans une fête annuelle. L’indépendance est une vie, toute une vie. L’indépendance, ce n’est pas “un jour” pour le passé, mais un futur pour les générations.  
Maudit soit le peuple dont l’indépendance arrachée dans le sang et par le sang se transforme en un discours, langue de bois, autour de quelques bouteilles de gazouze !  
L’Algérien fixe le Ciel, et le Ciel fixe l’Algérien en chuchotant : Béni soit le peuple qui en ce 5 octobre 1988 est sorti. La grande sortie. Béni soit ce peuple qui voulait écrire une nouvelle page de son Histoire. Reprendre sa mémoire, respecter ses martyrs. Béni soit ce peuple qui en ce 8 octobre 1988 a décidé de refaire son Histoire. Reconstruire son indépendance. Requérir ses langues. Son école. Sa liberté. Sa justice. 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Comment le Maroc a gagné trois places dans l’Indice de développement humain

Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) (Photo, Le matin).
Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) (Photo, Le matin).
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  •  Il s’agit une avancée importante qui reflète les progrès réalisés dans la concrétisation des différents chantiers du Projet de l’État social
  • Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH), analyse les facteurs derrière la performance exceptionnelle du Maroc

Dans un entretien accordé au «Matin», Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH), analyse les facteurs derrière la performance exceptionnelle du Maroc, qui a non seulement grimpé de trois rangs dans l’Indice de développement humain (IDH), mais a également surpassé la moyenne régionale. M. Gair explique comment le chantier de l’État social, initié sous l’impulsion Royale, permettra au Maroc d’aller plus loin dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation et la protection sociale. Pour cet expert, ces réformes «constituent l’investissement le plus rentable pour notre pays» dans sa quête d’un développement humain durable et inclusif. 

Le Matin : La progression du Maroc de 3 places dans le classement mondial de l’IDH est qualifiée de «réalisation importante». Quelle est la portée de cette avancée pour le Royaume ?


Otmane Gair : Il s’agit une avancée importante qui reflète les progrès réalisés dans la concrétisation des différents chantiers du Projet de l’État social, érigé en priorité stratégique par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à travers notamment l’accélération de la mise en œuvre des programmes de transformation sociale dans le domaine de la couverture médicale, de l’éducation, de la santé, de l’aide sociale directe aux ménages et de l’aide directe au logement. L’État social est ainsi une vision Royale pour un Maroc à la mesure de son plein potentiel humain. 

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Zoubida Assoul. Présidente de l’Union pour le changement et le progrès : «Je ne compte pas faire de la figuration à la présidentielle»

Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (Photo, El Watan).
Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (Photo, El Watan).
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  • Elle fait part de sa vision de l’indépendance de la justice
  • Dans cet entretien, elle revient sur les raisons de sa participation à ce rendez-vous électoral

Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), est la première personnalité politique à décider de se porter candidate à la candidature de la présidentielle 2024.

Dans cet entretien, elle revient sur les raisons de sa participation à ce rendez-vous électoral, alors que son parti a, depuis sa création, opté pour le boycott. Son programme électoral sera dévoilé dès la convocation du corps électoral. Elle pense que l’Algérien ne boudera pas cette fois-ci les urnes, pour peu que des mesures d’apaisement interviennent.

Elle fait part de sa vision de l’indépendance de la justice. Elle estime, par ailleurs, que la politique étrangère du pays et sa capacité à influer sur la géopolitique dépend de sa stabilité en interne.

Vous êtes la première personnalité politique à décider de vous lancer dans la compétition électorale pour la présidentielle de décembre prochain. Pourquoi ? Qu’est-ce qui a motivé la décision de l’UCP ?

Depuis son agrément en 2013, l’Union pour le changement et le progrès (UCP) n’avait jamais participé à une quelconque élection, nous avions privilégié l’éveil politique et la formation des militants.

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Poutine... Autorisation de poursuivre le déluge

Le président russe Vladimir Poutine a été réélu. (AFP).
Le président russe Vladimir Poutine a été réélu. (AFP).
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  • Un espion à l'esprit vif, au corps athlétique et charismatique
  • Une décennie plus tard, le héros de Fleming s'installe dans notre imaginaire et sur nos écrans

Nous sommes en 1952. Le Britannique Ian Fleming passe un long moment seul avec ses papiers. Il y déverse ses obsessions et son ingéniosité de journaliste et d'officier de renseignement. C'est ainsi que son roman "Casino Royale" a pris forme. Ce roman annonçait la naissance d'un officier espion répondant au nom de James Bond, "l'agent secret 007".

Un espion à l'esprit vif, au corps athlétique et charismatique. Une prédilection pour les missions quasi impossibles et une addiction à vivre au bord du danger. Un style qui lui est propre. Une capacité exceptionnelle à crocheter les serrures et à percer les secrets. Un talent pour la tromperie qui ne trahit pas. Des voitures impressionnantes fabriquées pour lui. Une façon particulière de s'habiller, de jouer et d'attirer les belles femmes. Sans oublier un pistolet incomparable et une volonté d'être impitoyable au point de tuer des chefs de gangs et des maîtresses.

Une décennie plus tard, le héros de Fleming s'installe dans notre imaginaire et sur nos écrans. Le citoyen moyen est à la recherche d'un héros. Parfois, il mise sur un homme politique. D'autres fois, il mise sur un jeune homme qui joue à l'écran, abat ses adversaires et revient triomphant après avoir commis des aventures dont le spectateur avait envie pour lui-même. Les films de James Bond ont généré des recettes astronomiques et sa popularité s'est répandue comme une traînée de poudre.

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