LE CAIRE: Le sort d'au moins 35 pêcheurs égyptiens est en jeu après leur arrestation par le gouvernement d'Union nationale (GNA) de Tripoli, le 2 novembre dernier.
Les familles des pêcheurs ont appelé le gouvernement égyptien à redoubler d'efforts pour obtenir leur libération, alors que le Caire y travaille depuis novembre dernier.
Il existe peu d’informations sur le sort des pêcheurs en Libye en dehors du lieu de leur détention, la prison de Turmina – affiliée au GNA –, information qui a été divulguée aux autorités égyptiennes.
Le chef du syndicat des pêcheurs de Kafr El-Sheikh, Ahmed Nassar, a déclaré qu’ils n’ont pas pu communiquer avec les pêcheurs depuis novembre dernier et qu’ils viennent apprendre que ces derniers ont été arrêtés par des autorités du GNA.
Le GNA détient toujours les pêcheurs sans avancer d’accusation claire pour justifier leur détention. Nassar a affirmé que les pêcheurs ne pêchaient pas sur le territoire libyen sans autorisation.
Nassar a expliqué que les pêcheurs travaillaient sur des bateaux libyens. À leurs côtés se trouvaient un certain nombre de collègues travaillant sur des bateaux appartenant au gouvernement Al-Wefaq. Ils n'ont été approchés par personne, contrairement à leurs collègues détenus, qui ont été arrêtés et envoyés en prison sans aucune inculpation.
Le chef du syndicat des pêcheurs a déclaré que les gens avaient fait appel au ministère égyptien des Affaires étrangères ainsi qu'au gouvernement, et que la section consulaire a également été contactée à ce sujet.
La plupart des pêcheurs détenus viennent de Kafr El-Sheikh, d’autres viennent d’Abou Qir, dans le gouvernorat d’Alexandrie.
Les pêcheurs subvenaient aux besoins de familles comptant jusqu’à huit membres.
Les autorités égyptiennes affirment qu’elles déploient de grands efforts pour les ramener sains et saufs, tandis que les familles des pêcheurs continuent d’exiger la sécurité et la justice pour ces hommes.
Ce texte est la traduction d'un article sur ArabNews.com







