LONDRES: La chroniqueuse britannique Julie Burchill a présenté ses excuses à l’activiste et journaliste Ash Sarkar et elle a accepté de lui verser des «dommages et intérêts substantiels» en raison des publications offensantes qu’elle a postées sur les réseaux sociaux au mois de décembre dernier.
À l’issue de cette affaire de diffamation et de harcèlement, Mme Burchill a affirmé sur Twitter et Facebook que son activité sur les réseaux sociaux avait «inclus des commentaires racistes et misogynes» ainsi que «des tropes islamophobes».
«Bien que ce n’ait pas été pas mon intention, je reconnais que mes propos étaient diffamatoires envers Mme Sarkar et qu’ils lui ont causé une détresse très importante», a-t-elle admis.
Par ailleurs, la chroniqueuse du Sunday Telegraph a appelé ses milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux à partager son tweet d’excuses.
Dans des publications qui datent du mois de décembre dernier, Mme Burchill avait affirmé que Mme Sarkar était une sympathisante terroriste et une fondamentaliste, et elle a émis des suppositions sur sa vie sexuelle.
Mme Burchill a également «aimé» des publications qui affirmaient que Mme Sarkar devrait se suicider, suggérant qu’elle était victime de mutilations génitales, tout en appelant ses abonnés sur les réseaux sociaux à «intervenir sur Twitter» contre «les islamistes».
Après le règlement à l’amiable, Julie Burchill a déclaré: «Je regrette profondément d’avoir réagi ainsi et je reconnais que j’aurais dû mieux me comporter. Après réflexion, j’admets que j'ai mal évalué la situation et que j’ai fait des déclarations qui sont tout simplement fausses. Je veux maintenant me rattraper.»
Ash Sarkar a souligné quant à elle que les «commentaires sexuels et dégradants répétés» de Mme Burchill «avaient toujours un ton menaçant».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com







