Le ministre italien des Affaires étrangères en visite en Libye

Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, le 22 février 2021 (Photo, AFP)
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, le 22 février 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 21 mars 2021

Le ministre italien des Affaires étrangères en visite en Libye

  • Le chef de la diplomatique italienne a rencontré à Tripoli le nouveau chef du gouvernement par intérim Abdelhamid Dbeibah, qui a officiellement pris ses fonctions lundi
  • Les deux parties ont «discuté de la coopération et des questions d'intérêt commun, au premier rang desquelles l'immigration»

TRIPOLI: Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a débuté dimanche une visite à Tripoli, quelques jours après l'entrée en fonction d'un nouveau gouvernement en Libye, chargé de mener la transition jusqu'aux élections de décembre. 

Le chef de la diplomatique italienne a rencontré à Tripoli le nouveau chef du gouvernement par intérim Abdelhamid Dbeibah, qui a officiellement pris ses fonctions lundi. 

Selon le cabinet de M. Dbeibah, les deux parties ont « discuté de la coopération et des questions d'intérêt commun, au premier rang desquelles l'immigration », la Libye étant un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants qui tentent chaque année de rejoindre clandestinement l'Italie par la Méditerranée. 

Le programme de cette visite prévoit également des entretiens avec la cheffe de la diplomatie libyenne, Najla al-Mangoush, et le nouveau président du Conseil présidentiel, Mohamed al-Manfi, selon la presse locale.  

Luigi Di Maio est le premier responsable européen à se rendre en Libye depuis la formation du nouveau gouvernement de transition. 

Le président tunisien Kais Saied a effectué mercredi une visite d'Etat en Libye, témoignage de l'éclaircie politique dans ce pays d'Afrique du Nord. 

La Libye tente de s'extraire d'une décennie de conflit, depuis la chute de la dictature de Mouammar Kadhafi en 2011, un chaos marqué par l'existence ces dernières années de pouvoirs rivaux, en Tripolitaine (ouest) et Cyrénaïque (est). 

Le nouvel exécutif, qui doit permettre de clore ce chapitre de divisions, est né d'un processus onusien lancé en novembre à Tunis et mis sur orbite en février à Genève, avant un vote de confiance « historique » du Parlement ce début de mois. Il doit mener la transition jusqu'à des élections prévues le 24 décembre. 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.