Qui se souvient encore de Tahar Ben Ammar ?

Une photo datée du 20 mars 1956 montre l'indépendant tunisien Habib Bourguiba prononçant un discours à Tunis après que la France eut officiellement reconnu l'indépendance de la Tunisie (Photo, AFP).
Une photo datée du 20 mars 1956 montre l'indépendant tunisien Habib Bourguiba prononçant un discours à Tunis après que la France eut officiellement reconnu l'indépendance de la Tunisie (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 24 mars 2021

Qui se souvient encore de Tahar Ben Ammar ?

  • C’est aussi à lui qu’on doit la création d’une association sportive purement tunisienne qui avait pour nom le Club Africain, ce qui était interdit auparavant
  • Le 20 mars 1956, il signera au nom de la Tunisie les protocoles ayant reconnu l’indépendance de notre pays

A l’instar des autres célébrations de l’indépendance de la Tunisie, on a souvent tendance à faire tomber dans l’oubli de notre mémoire collective des hommes qui ont servi le pays et qui ont déployé de grands efforts pour qu’il recouvre ses droits et sa pleine souveraineté. Parmi ces hommes, il y a Tahar Ben Ammar, l’homme qui, le 20 mars 1956, avait signé, au nom de la Tunisie, les protocoles ayant reconnu l’indépendance de notre pays. Bourguiba, qui voulait accaparer les titres de noblesse en s’étant autoproclamé «Combattant suprême» et «libérateur» de la Nation, avait fait une croix sur ses frères d’armes, au lendemain de son élection à la Constituante qui avait aboli la monarchie, en tant que Président de la République. Parmi eux,  Tahar Ben Ammar.

Pourtant, cet homme a, depuis son jeune âge, intégré le mouvement des «Jeunes Tunisiens» que dirigeait le grand leader Ali Bach Hamba et que soutenait le réformiste zeïtounien auteur de La Tunisie martyre, cheikh  Abdelaziz Thaâlbi et avait participé activement à la création du Parti libéral constitutionnel tunisien, le fameux «Destour».

C’est aussi à lui qu’on doit la création d’une association sportive purement tunisienne qui avait pour nom le Club Africain, ce qui était interdit auparavant.

Il  s’opposa également activement à une demande formulée par la France, au nom du gouvernement tunisien, pour l’obtention d’un prêt obligataire qui était contre les intérêts du pays et sera ainsi signalé par les autorités coloniales comme étant une personne hostile à la France.

Grâce à ses influentes relations avec les milieux politique, économique, culturel et médiatique et aussi à ses qualités humaines, Ben Ammar sera chargé de présider la deuxième délégation du mouvement national dépêchée en décembre 1920 à Paris par le Destour; la première, envoyée  quelques mois auparavant, n’ayant pu accomplir sa mission.

Parmi ses actions militantes, on signalera aussi sa présidence de la délégation tunisienne qui remettra un document récapitulant les doléances des Tunisiens, «La question tunisienne», au Chef du gouvernement français.

Pragmatique, Ben Ammar s’orientera vers la lutte au sein des structures associatives et représentatives à caractère économique et social en vue de dénoncer haut et fort les politiques agricoles coloniales qui visaient, à court, moyen et long termes, à déposséder les Tunisiens de leurs terres et insista sur les problèmes fonciers engendrés par l’occupation, dont la spoliation des terres et leurs conséquences néfastes sur les Tunisiens.

Lire la suite 

 

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

En Tunisie, une jeunesse sous surveillance
Par AFP -
Tunisie: Les nouveaux pauvres
Par Jalel Mestiri -

68e anniversaire des forces de sécurité intérieure – Kaïs Saïed : «La Tunisie fait face à des défis cruciaux, mais notre destin est entre nos mains

Kaïs Saïed a rappelé ce qu’il a toujours répété que la Tunisie ne sera jamais ni un pays de départ ni de destination ni de transit à la migration irrégulière
Kaïs Saïed a rappelé ce qu’il a toujours répété que la Tunisie ne sera jamais ni un pays de départ ni de destination ni de transit à la migration irrégulière
Short Url
  • Devant les différents corps sécuritaires réunis dans l’enceinte du palais présidentiel, Saïed a indiqué que le démantèlement des réseaux criminels liés au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la traite des humains figure en tête des priorités
  • Le Président de la République a appelé les forces de sécurité intérieure à redoubler d’effort et de vigilance pour battre en brèche les tentatives de déstabilisation qui viennent autant de l’intérieur que de l’extérieur

Devant les différents corps sécuritaires réunis dans l’enceinte du palais présidentiel, Saïed a indiqué que le démantèlement des réseaux criminels liés au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la traite des humains figure en tête des priorités nationales.

A l’occasion de la célébration  du 68e anniversaire des forces de sécurité intérieure, une cérémonie a été organisée, hier, au palais de Carthage au cours de laquelle le  Chef de l’Etat a donné une brève allocution.

A cet effet, Kaïs Saïed a rappelé ce qu’il a toujours répété, à savoir que la Tunisie ne sera jamais ni un pays de départ ni de destination ni de transit à la migration irrégulière.

Devant les différents corps sécuritaires réunis dans l’enceinte du palais présidentiel, Saïed a indiqué que le démantèlement des réseaux criminels liés au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la traite des humains figure en tête des priorités nationales. «Nous sommes les victimes d’une économie mondiale injuste et nous n’accepterons pas de faire subir à notre peuple ses effets désastreux», a-t-il martelé.

lire la suite


A l'écran et sur les planches : L'épopée de l'Emir Abdelkader immortalisée

La Fédération franco-algérienne Aquitaine organise aujourd'hui (samedi) 20 avril  à 14h30  au cinéma l'Utopia de Bordeaux une projection unique du film sur l'Emir Abdelkader, fondateur de l'Etat algérien moderne intitulé, Abd El-Kader, de Salem Brahimi
La Fédération franco-algérienne Aquitaine organise aujourd'hui (samedi) 20 avril à 14h30 au cinéma l'Utopia de Bordeaux une projection unique du film sur l'Emir Abdelkader, fondateur de l'Etat algérien moderne intitulé, Abd El-Kader, de Salem Brahimi
Short Url
  • La Fédération franco-algérienne Aquitaine organise aujourd'hui (samedi) 20 avril à 14h30 au cinéma l'Utopia de Bordeaux une projection unique du film sur l'Emir Abdelkader, fondateur de l'Etat algérien moderne intitulé, Abd El-Kader, de Salem Brahimi
  • Ce grand stratège militaire a mené la vie dure aux troupes coloniales françaises, nourri aux valeurs de tolérance que lui reconnaissaient ses adversaires

La Fédération franco-algérienne Aquitaine organise aujourd'hui (samedi) 20 avril  à 14h30  au cinéma l'Utopia de Bordeaux une projection unique du film sur l'Emir Abdelkader, fondateur de l'Etat algérien moderne intitulé, Abd El-Kader, de Salem Brahimi suivie d’une discussion avec Ahmed Bedjaoui, producteur et auteur, Ahmed Bouyerdene, historien, et Christian Delorme, prêtre de l’archidiocèse de Lyon. La billetterie est disponible au cinéma l'Utopia de Bordeaux. 

Le parcours militant de ce grand stratège militaire, qui a mené la vie dure aux troupes coloniales françaises, nourri aux valeurs de tolérance que lui reconnaissaient ses adversaires pour avoir sauvé de la mort de nombreuses vies chrétiennes, sera également à l'honneur le 21 avril à 14h30 au théâtre Femina de Bordeaux.

Lire la suite


Assemblées FMI-BM : À Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi

Nadia Fettah.
Nadia Fettah.
Short Url
  • La ministre a notamment évoqué les avancées significatives réalisées en matière de généralisation de la protection sociale,
  • Mme Fettah a, par ailleurs, évoqué la stratégie industrielle du Maroc, notamment dans le secteur de l’automobile

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a mis en avant, jeudi à Washington, l’agenda des réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI. «Notre pays est engagé dans un programme de réformes solide grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la faveur d’un nouveau modèle de développement et une convergence des politiques publiques», a indiqué Mme Fettah lors d’une table ronde ministérielle organisée par le Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de ses réunions de printemps avec le Fonds monétaire international (FMI).

Lire la suite