Egypte: au moins 32 morts dans la collision de deux trains de passagers

Des gens se rassemblent autour de l'épave de deux trains qui sont entrés en collision dans le district de Tahta de la province de Sohag, à quelque 460 kilomètres au sud de la capitale égyptienne Le Caire, le 26 mars 2021.(AFP)
Des gens se rassemblent autour de l'épave de deux trains qui sont entrés en collision dans le district de Tahta de la province de Sohag, à quelque 460 kilomètres au sud de la capitale égyptienne Le Caire, le 26 mars 2021.(AFP)
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Publié le Vendredi 26 mars 2021

Egypte: au moins 32 morts dans la collision de deux trains de passagers

  • "Trente-deux citoyens sont morts et 66 autres ont été blessés dans la collision de deux trains à Tahta, dans le gouvernorat de Sohag", à environ 460 kilomètres au sud du Caire, a indiqué le ministère dans un communiqué
  • L'Égypte est régulièrement le théâtre de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées

LE CAIRE : Au moins 32 personnes ont été tuées et 165 blessées vendredi dans une violente collision ferroviaire entre deux trains de voyageurs près de Sohag, dans le sud de l'Egypte, pays où ce type de drame mortel est récurrent.  

Des images prises par une caméra de surveillance et vues par l'AFP montrent une collision d'une extrême violence dans laquelle un wagon est projeté en l'air, dans un immense nuage de poussière.

"Aidez-nous, les gens meurent!", hurle un jeune homme affolé, le visage et les cheveux pleins de poussière depuis l'intérieur d'un wagon renversé, selon d'autres images partagées en direct sur Facebook. 

La scène montre des blessés et des personnes en sang, certaines visiblement coincées au milieu de débris et des sièges renversés, criant et pleurant.

"On ne peut pas sortir les gens du wagon", lance encore le jeune homme.

La vidéo qui se poursuit à l'extérieur montre des dizaines de personnes paniquées et des secouriste massés autour des wagons renversés et de débris métalliques.

D'autres images filmées à proximité des lieux de l'accident et largement diffusées par les médias locaux, montrent plusieurs wagons renversés, près d'un canal.

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Selon une vidéo filmée à proximité des lieux de l'accident et largement diffusée par les médias locaux, plusieurs wagons se sont renversés sur le côté. (Photo Arab News).

"Sanction dissuasive" 

 

"Trente-deux citoyens sont morts (...) dans la collision de deux trains à Tahta, dans le gouvernorat de Sohag", à environ 460 kilomètres au sud du Caire, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué. 

Des renforts médicaux ont été acheminés du Caire et plus d'une centaine d'ambulances ont été mobilisées pour transporter les blessés vers les hôpitaux.

Lors d'une conférence de presse vendredi soir à Sohag, la ministre de la Santé Hala Zayed a fait état de 165 personnes blessées et hospitalisées.

Selon elle, 70% d'entre elles souffrent de fractures.

Lors de cette conférence de presse, le Premier ministre Mostafa Madbouly a annoncé que le président Abdel Fattah Al-Sissi avait ordonné un "doublement" des indemnisations prévues pour les victimes et leurs familles, soit 100 000 livres (5 400 euros) pour chaque famille de personne décédée. Pour les blessés, les indemnisations vont de 20 000 (1 080 euros) à 40 000 livres (2 160 euros).

Selon lui, améliorer l'état des transports ferroviaires va "prendre du temps". "En attendant, des accidents comme celui-ci peuvent arriver", a-t-il ajouté.

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L'Égypte est régulièrement le théâtre de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées. (Photo Arab News).

L'Egypte est régulièrement endeuillée par de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées.

Réagissant au drame, le président Sissi a promis que les responsables seraient punis.

"Quiconque a causé ce douloureux accident par négligence ou corruption ou toute autre raison doit recevoir une sanction dissuasive, sans exception ni délai", a écrit M. Sissi sur son compte Twitter.

Le parquet a annoncé l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances de l'accident.

Selon un communiqué de l'Autorité égyptienne des chemins de fer, le train Louxor-Alexandrie et le train Assouan-Le Caire roulaient sur la même voie dans le même sens. 

Individus non identifiés 

Ils sont entrés en collision après que des individus non identifiés "ont actionné dans plusieurs wagons le frein de secours" dans l'un des deux trains.

La collision, qui s'est traduite par le renversement d'au moins deux wagons, s'est déroulée "entre les gares de Maragha et Tahta", a indiqué la même source, sans autre précision.

La tragédie ferroviaire la plus meurtrière de l'histoire du pays s'était produite en 2002, avec l'incendie d'un train qui avait fait plus de 360 morts à une quarantaine de kilomètres au sud du Caire. 

En février 2019, un train s'était encastré dans un mur de la gare centrale Ramsès au Caire, entraînant une explosion et un incendie dans lesquels une vingtaine de personnes avaient péri.

Un sommet Irak-Jordanie-Egypte, qui devait avoir lieu vendredi et samedi à Bagdad où M. Sissi devait se rendre, a été annulé en raison de l'accident de train. 

La collision de vendredi à Sohag intervient au moment où l'Egypte fait face à un autre défi majeur lié aux transports: un porte-conteneurs de 400 mètres de long est coincé depuis mardi en travers du canal de Suez, perturbant fortement le fret maritime international.

La collision de vendredi à Sohag intervient au moment où l'Egypte fait face à un autre défi majeur lié aux transports: un porte-conteneurs de 400 mètres de long est coincé depuis quatre jours en travers du canal de Suez, une voie cruciale pour le fret maritime international située à l'est du pays. 

Les accidents ferroviaires les plus meurtriers en Egypte

2019 

Le 27 février, au moins 22 personnes sont tuées lorsqu'un train s'encastre dans un mur de la gare centrale du Caire, provoquant une explosion et un incendie. 

2017 

Le 11 août, 41 personnes périssent et 132 sont blessées dans la collision de deux trains près d'Alexandrie (nord). Un train a percuté l'arrière d'un autre, qui était arrêté sur la voie.  

2012 

Le 17 novembre, 51 passagers, dont 47 enfants, sont tués et 18 blessés dans une collision entre leur car et un train à un passage à niveau à Manfalout, dans la province d'Assiout (centre). L'employé qui aurait dû abaisser la barrière du passage à niveau dormait au moment où le car arrivait. 

2008 

Le 16 juillet, 44 personnes sont tuées dans une collision entre un train et plusieurs véhicules à un passage à niveau à 80 km à l'est de la ville de Marsa Matrouh (nord-ouest). L'accident s'est produit lorsqu'un poids lourd ne s'est pas arrêté au passage à niveau, provoquant un carambolage dans la file de véhicules attendant la levée des barrières. Un autocar et au moins quatre voitures ont été précipités sur la voie alors que passait le train à grande vitesse. 

2006 

Le 21 août, au moins 58 personnes, en majorité des hommes qui allaient travailler au Caire, périssent dans la collision entre deux trains circulant sur la même voie au nord de la capitale. Selon une source de la sécurité, la faute incomberait à l'employé du sémaphore en amont de Qalioub, juste au nord du Caire. 

2002 

Le 20 février, 373 personnes périssent et 54 sont blessées près de la ville d'Al Ayatt (à quelques dizaines de km au sud du Caire) dans l'incendie du train Le Caire-Assouan. Ce train était bondé de familles qui rentraient chez elles pour les cinq jours de fête du Grand Baïram, qui marque la fin du pèlerinage de La Mecque. L'incendie aurait été provoqué par un court-circuit. 

1998 

Le 18 octobre, 48 personnes meurent et quelque 90 autres sont blessées lorsqu'un "train fou" déraille, traverse un mur d'enceinte de la gare de Kfar al-Dawar, à 190 km au nord du Caire, puis percute un monument aux morts. L'enquête conclut à la responsabilité d'un conducteur, d'un aiguilleur et d'un contrôleur, le système de freinage automatique ayant été bloqué sans raison. 

1995 

Le 15 avril, 47 personnes périssent et 42 autres sont blessées dans une collision entre un train et un autocar à Arab al-Raml, dans le Delta du Nil (nord). La majorité des victimes se trouvaient dans l'autocar qui a traversé la voie sans respecter les signaux. Neuf personnes tuées dans le train voyageaient sur le toit, une pratique courante en Egypte.  

Le 21 décembre, au moins 75 personnes meurent, dont beaucoup d'enfants qui allaient à l'école, et 150 sont blessées lorsque deux trains se percutent de plein fouet à Badrachaine, à 20 km au sud du Caire. L'un des conducteurs était drogué et conduisait sa machine à 141 km/heure alors que la vitesse était limitée à 55 km/h. 


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.