Au Moyen-Orient, des solutions agro-techniques pour renforcer la sécurité alimentaire

Avec ses déserts inexploités et ses sols sablonneux, le Moyen-Orient – et notamment l'Arabie saoudite – constitue une destination idéale pour une nouvelle start-up proposant des agricultures à basse consommation d'énergie; une méthode qui devrait transformer la manière dont cette région obtient sa nourriture. (AFP)
Avec ses déserts inexploités et ses sols sablonneux, le Moyen-Orient – et notamment l'Arabie saoudite – constitue une destination idéale pour une nouvelle start-up proposant des agricultures à basse consommation d'énergie; une méthode qui devrait transformer la manière dont cette région obtient sa nourriture. (AFP)
La famine est un sujet de préoccupation bien réel dans la mesure où la production alimentaire peine à répondre à la croissance démographique. (AFP)
La famine est un sujet de préoccupation bien réel dans la mesure où la production alimentaire peine à répondre à la croissance démographique. (AFP)
Le projet LNC a pour objectif de combler le fossé entre la production alimentaire et la croissance démographique. (Fourni)
Le projet LNC a pour objectif de combler le fossé entre la production alimentaire et la croissance démographique. (Fourni)
Un technicien injecte un sérum dans un palmier pour le protéger du charançon rouge dans un champ de palmiers situé dans l'oasis d'Al-Ain, aux Émirats arabes unis. (Photo de Karim Sahib/AFP)
Un technicien injecte un sérum dans un palmier pour le protéger du charançon rouge dans un champ de palmiers situé dans l'oasis d'Al-Ain, aux Émirats arabes unis. (Photo de Karim Sahib/AFP)
Un entrepôt réfrigéré de fruits et légumes à Dubaï, le 21 juillet 2020. (Photo de Karim Sahib/AFP)
Un entrepôt réfrigéré de fruits et légumes à Dubaï, le 21 juillet 2020. (Photo de Karim Sahib/AFP)
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Publié le Lundi 29 mars 2021

Au Moyen-Orient, des solutions agro-techniques pour renforcer la sécurité alimentaire

  • Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont évité le cauchemar des pénuries alimentaires massives au plus fort de la crise du coronavirus
  • Des défis se profilent à l'horizon à mesure que les méthodes agricoles et le changement climatique épuisent les réserves d'eau douce et réduisent les sols en poussière.

DUBAÏ: En cette époque où la nourriture se révèle abondante, il nous arrive bien souvent d'oublier la précarité des chaînes d'approvisionnement, jusqu'à ce qu'une catastrophe frappe. Le bloc qui dresse ainsi l'inventaire de son panier de provisions n’est autre que le Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont les membres importent près de 90% de leur nourriture.

Si les pays du CCG sont parvenus à éviter le scénario catastrophique de pénuries alimentaires généralisées dans les pires moments de la pandémie de coronavirus, la crise a toutefois donné aux capitales arabes de quoi réfléchir à leur sécurité alimentaire sur le long terme.

«Cette période de bouleversement a provoqué une véritable prise de conscience dans les ministères, qui s'efforcent de redoubler les initiatives en vue de favoriser la production de produits locaux et d'améliorer la sécurité alimentaire dans les années à venir», explique Atle Idland, directeur général de Desert Control Middle East, à Arab News. Ce dernier ajoute: «La pandémie a servi de catalyseur à de nombreux pays et gouvernements afin qu'ils passent de la théorie à la pratique.»

Desert Control fait partie d'un groupe d'entreprises agro-techniques qui présenteront leurs innovations à l'Expo 2020 de Dubaï au mois d’octobre de cette année.

En effet, cette start-up norvégienne a obtenu un brevet pour la Liquid NanoClay (LNC), une technologie agricole qui offre aux grains de sable du désert une solution riche en minéraux. Cette technologie permet en effet de convertir des terres inutilisables en sols cultivables, de réduire l'irrigation de 50% et d'améliorer de façon radicale la production agricole.

 

agriculture
La famine est un sujet de préoccupation bien réel dans la mesure où la production alimentaire a peine à répondre à la croissance démographique. (AFP)

 

«La région ne produit qu'un nombre très limité de produits agricoles. Cela est dû au climat lui-même, mais aussi à la pénurie d'eau dans la région», précise M. Idland. «Étant donné que l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe sont en train d'épuiser leurs aquifères d'eau douce et que l'agriculture consomme 75% des ressources en eau douce dans le monde, le processus agricole est loin d'être durable. Il ne peut pas perdurer.»

Selon les Nations unies, la désertification galopante risque de priver près de 135 millions de personnes de leur foyer et de leurs moyens de subsistance d'ici à l'année 2030. Les plus vulnérables sont les habitants du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Dans un tel contexte, M. Idland prévient que, si les sociétés ne changent pas leurs pratiques agricoles, le monde ne pourra conserver son potentiel agricole que pendant soixante ans; après cette période, l'eau douce sera épuisée et la désertification dévorera les derniers sols fertiles.

«Il est certain que les nouvelles technologies en matière d'agriculture et de sécurité alimentaire sont envisagées et désormais mises en œuvre», assure-t-il.

 

arte idland
Atle Idland, directeur général de Desert Control Middle East.

 

En outre, la culture locale permet de réduire l'empreinte carbone de l'industrie: elle réduit le volume de fret aérien nécessaire afin de répondre à la demande.

M. Idland soutient que la technologie de Liquid NanoClay (LNC) est révolutionnaire, dans la mesure où elle nécessite peu d'énergie et fournit des produits entièrement minéraux, sans aucun agent chimique. «Il s'agit simplement d'argile, d'eau et d'oxygène qui, une fois mélangés, produisent la solution Liquid NanoClay», explique-t-il.

Selon M. Idland, le Moyen-Orient constitue un marché potentiel important pour la technologie Liquid NanoClay (LNC). «Nous sommes l'un des catalyseurs, et pas le seul, à permettre à la fois d'exploiter les déserts et les sols sablonneux non utilisés et de les cultiver à grande échelle», souligne-t-il.

Il fait savoir en outre que, lors des premiers essais de mise sur le marché engagés aux Émirats arabes unis (EAU), l’innovation de la société Desert Control a permis de produire une quantité supplémentaire de pastèques (20%) et de millet perlé (60%), en comparaison avec les méthodes traditionnelles, tout en consommant la moitié de la quantité d'eau requise.

Les prochains essais seront réalisés en Arabie saoudite.

«Je suis rentré du Royaume au début du mois de février et nous avons engagé des discussions intéressantes, portant à la fois sur l'agriculture et les terrains de sport», confie Idland à Arab News. «Nous avons tous besoin de devenir plus verts, plus durables, et d'économiser l'eau. La pénurie d'eau est en réalité le moteur principal qui renforce de cette tendance.»

 

EN CHIFFRES

75% de l'eau douce dans le monde est utilisée à des fins agricoles.

135 millions de personnes sont menacées de perdre leurs moyens de subsistance à cause de la désertification d'ici à 2030.

En 2050, le nombre d'habitants de la planète devrait atteindre 10 milliards.

En revanche, les technologies agricoles qui permettent de cultiver des plantes non indigènes à proximité des zones de demande ont la réputation de consommer une grande quantité d'énergie pour l'éclairage, le chauffage et le dessalement de l'eau pour l'irrigation. Parmi ces technologies figurent l'agriculture verticale et la culture en serre.

Pour les chercheurs, il existe un lien étroit entre la désertification et le changement climatique, bien que la mauvaise gestion humaine des ressources en soit également responsable. Les concentrations de gaz à effet de serre qui augmentent dans l'atmosphère réduisent la quantité de rayonnement thermique qui se dégage dans l'espace; il en résulte une augmentation progressive de la température de la planète.

Ces températures en hausse, associées à des régimes pluviométriques changeants, risquent à leur tour de faire augmenter les taux de dégradation et de désertification des terres arides. Chaque année dans le monde, les déserts envahissent une superficie qui correspond à la superficie du Danemark multipliée par vingt, engloutissant la riche biodiversité qui se trouve dans le sol.

M. Idland est formel: «De graves problèmes nous attendent. Grâce aux recherches, aux connaissances, aux volontés et aux visions, tout le monde consacre désormais de sérieux efforts afin de résoudre cette problématique. Nous sommes heureux de faire partie de cette aventure et nous espérons contribuer à la solution. Une planète à nouveau verte, voilà notre devise.»

D'ici à 2050, on prévoit que les réseaux alimentaires de la planète devront fournir de la nourriture à quelque 10 milliards de personnes. Toutefois, compte tenu du taux de production actuel, seule la moitié de ces individus sera nourrie. Une famine généralisée fait partie des hypothèses concrètes.

Dans le même temps, les pratiques agricoles obsolètes émettent des quantités considérables de gaz à effet de serre.

«En raison du changement climatique qui touche la production alimentaire, on se rend compte que nous évoluons dans un cercle vicieux», souligne quant à elle Mariam Almheiri, ministre d'État chargée de la sécurité alimentaire aux EAU, lors d’une session de la semaine thématique qui précédait l’Expo 2020 de Dubaï. «En bref, si nous souhaitons créer des systèmes alimentaires durables, éviter la famine et garantir la sécurité alimentaire dans le monde, nous devons changer radicalement la façon dont nous produisons les denrées alimentaires et les livrons de la ferme à la table.»

 

projet LNC
Le projet LNC a pour objectif de combler le fossé entre la production alimentaire et la croissance démographique. (Fourni)

 

Ces préoccupations ont été relayées par Reem al-Hashimy, ministre d'État pour la coopération internationale des EAU et directrice générale du Comité de candidature de l'Expo 2020 Dubaï.

«La sécurité alimentaire se présente de nos jours comme un principe sacré et incontournable pour la dignité de l'homme», affirme-t-elle. «Pendant les premières semaines et les premiers mois de la pandémie de Covid-19, le potentiel de toutes les nations a été mis à l'épreuve. Cela a mis en évidence la vulnérabilité de notre chaîne alimentaire à travers le monde.»

Elle ajoute: «Au lendemain de cet examen éprouvant, une opportunité se présente aujourd'hui. Elle consiste à repenser notre chaîne d'approvisionnement et d'apprendre à manger et à gagner notre pain de manière plus propre, plus intelligente et plus durable.»

Cette année, l'Expo 2020 de Dubaï réunira tous les acteurs de la chaîne de production alimentaire, des producteurs aux consommateurs, en passant par les distributeurs.

«L'Expo 2020 constituera un véritable marché d'idées et d'innovations, l’occasion de bénéficier des meilleures pratiques de plus de cent quatre-vingt-dix pays, de les appliquer dans les pâturages et de les rapporter chez soi – tirer les leçons de l'expérience mondiale, les appliquer au niveau local et relever des défis communs grâce à des solutions intelligentes et transmissibles», déclare Mme Al-Hashimy.

Par ailleurs, le gaspillage de nourriture pose un autre défi: une bouchée sur trois est gaspillée par les producteurs, les détaillants et les consommateurs. Les mauvaises pratiques agricoles sont, elles-aussi, responsables de la déforestation, de la dégradation des sols et de la pollution.

«Nous sommes conscients que nous devons faire mieux sur ce point», confie Mme Al-Hashimy. «Nous entendons adopter des alternatives fertiles pour remplacer les méthodes archaïques qui non seulement épuisent de plus en plus de terres arables, mais qui apportent des bénéfices économiques de moins en moins importants.»

«Nous payons aujourd'hui le prix de notre empiètement excessif sur la nature. En effet, ce virus zoonose qu’est la Covid-19 a dévasté des vies et des économies à travers le monde.»

À l'avenir, les modèles économiques devront servir les intérêts de milliards de personnes dont la qualité de vie dépend d'un système équilibré, qui favorise les pratiques responsables et productives et qui protège les terres où vivent ces communautés, explique Mme Al-Hashimy.

«Il est temps d’entreprendre une coopération efficace et significative à l'échelle internationale qui soit capable de remanier entièrement les structures archaïques basées sur des déséquilibres séculaires – des déséquilibres désormais intolérables et qui nous empêchent de prospérer.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Hôpitaux de Gaza: l'UE veut une enquête indépendante sur des fosses communes

Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
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  • L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza
  • L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé mercredi par la voix d'un porte-parole vouloir une enquête "indépendante" après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

"C'est quelque chose qui nous contraint à réclamer une enquête indépendante sur tous les soupçons et circonstances" de cette découverte, "parce que cela crée l'impression qu'il pourrait y avoir des violations des droits humains", a déclaré un porte-parole du service diplomatique de l'UE, Peter Stano.

L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès, "et par la découverte de fosses communes à proximité de ces lieux".

L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.


L'Iran dénonce de nouvelles sanctions américaines «sans fondement»

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la capitale Téhéran, le 5 décembre 2022. (Photo d'ATTA KENARE / AFP)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la capitale Téhéran, le 5 décembre 2022. (Photo d'ATTA KENARE / AFP)
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  • Pour le Trésor, le grand public iranien "doit être conscient" que ce commandement "utilise des entreprises privées et leurs employés pour atteindre des objectifs illégaux"
  • Jeudi, les Etats-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, avaient été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l'Iran après l'attaque du week-end précédent contre Israël

TEHERAN: L'Iran a qualifié mercredi de "sans fondement" une nouvelle série de sanctions américaines visant deux entreprises et quatre individus impliqués, selon Washington, dans des "cyberattaques malveillantes".

Ces attaques ont été réalisées "au nom du commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la Révolution", l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, avait annoncé mardi le département américain du Trésor.

Elles avaient été menées "à l'encontre d'entreprises et entités gouvernementales américaines", selon Washington.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a "fermement rejeté et condamné les allégations sans fondement du gouvernement américain à l'encontre d'individus et d'entreprises iraniens".

Selon M. Kanani, les Etats-Unis "accusent des personnes et des institutions iraniennes sans aucun fondement" afin de détourner l'attention selon lui, de la "vague de critiques dans le monde contre les politiques de soutien illimité des Etats-Unis aux crimes de guerre et au génocide du régime sioniste (Israël) dans sa guerre contre la bande de Gaza".

Le commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, "l'une des organisations gouvernementales iraniennes à l'origine de piratages, travaille par l'intermédiaire d'une série de sociétés écrans pour cibler les Etats-Unis et plusieurs autres pays", détaille le Trésor américain.

Pour le Trésor, le grand public iranien "doit être conscient" que ce commandement "utilise des entreprises privées et leurs employés pour atteindre des objectifs illégaux".

Jeudi, les Etats-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, avaient été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l'Iran après l'attaque du week-end précédent contre Israël, en ciblant "le programme iranien de drones, l'industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles".

L'attaque lancée par l'Iran faisait suite à une frappe aérienne attribuée par Téhéran à Israël, qui avait tué à Damas sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, dont deux généraux.

L'Union européenne a également prévu d'élargir ses sanctions existantes contre l'Iran.