Art Dubaï: les galeries françaises fidèles au rendez-vous

Le thème choisi pour cette édition est celui de «la découverte». (Art Dubai)
Le thème choisi pour cette édition est celui de «la découverte». (Art Dubai)
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Art Dubaï: les galeries françaises fidèles au rendez-vous

  • «Art Dubai est une foire locale qui a conservé un ancrage local en termes de marché et d’artistes», affirme la fondatrice de la galerie Nathalie Obadia
  • Cinq galeries parisiennes et une galerie française installée à Dubaï exposent lors de la 14ᵉ édition de l’événement

PARIS : Le coup d'envoi de la 14ᵉ édition d’Art Dubai a été donné ce lundi. Une foire de renommée internationale dédiée à l’art moderne et contemporain. Dans un contexte où la majorité des foires internationales continue à annoncer des reports ou des ouvertures uniquement en ligne, Art Dubai organise donc son édition 2021 en présentiel jusqu'au 3 Avril, tout en respectant les mesures sanitaires contre la Covid-19. L’ambassade de France et l’institut français aux Émirats arabes (EAU) ont d’ailleurs félicité les organisateurs de l’événement pour leurs efforts. 
Grâce à une application spécialement conçue pour l’événement, les visiteurs peuvent réserver leur place à l’avance permettant ainsi de respecter les jauges imposées.

L’art français aux Émirats

Le thème choisi pour cette édition est celui de «la découverte». Les exposants venus d’horizons artistiques divers ont redoublé de créativité pour offrir aux visiteurs une expérience hors du commun. Sculpteurs, designers, écrivains, et experts en art cinétique y présentent des photographies et d’autres œuvres au croisement de la sculpture et de l’audiovisuel.

Parmi les 31 pays participants, la France a une présence importante. Cinq galeries parisiennes (les galeries Templon, Perrotin, Nathalie Obadia, Marc Hatem et la galleria Continua) et une galerie française installée à Dubaï (la galerie Custot), exposeront lors de l’événement.

Galerie Templon Paris-Bruxelles

(Galerie Templon logo)

  • Fondée en 1966 par Daniel Templon à Paris
  • Présente à Art Dubai depuis treize ans.
  • Artistes qu’elle représente: Omar Ba (Sénégal, né en 1977), Kehinde Wiley (États-Unis, né en 1977), Chiharu Shiota (Japon, né en 1972), Jim Dine (États-Unis, né en 1935), Anju Dodiya (Inde, né en 1964), Jitish Kallat (Inde, né en 1974), Ivan Navarro (États-Unis/Chili, né en 1972)    

« Ce sera notre première foire avec une présence physique depuis un an! Nous sommes très attachés aux Émirats arabes unis et à Art Dubai à laquelle nous participons depuis 2013», se réjouit Daniel Templon (fondateur et directeur de la galerie Templon). 

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Abdelkader Benchamma, Engramme-Zeitun, 2021. Encre et fusain sur papier, encadré, 111 x 162 x 5 cm
(Templon)

 

Galerie Perrotin Paris- Hong Kong-New York-Séoul-Tokyo-Shanghai

(Galerie Perrotin logo)

  • Fondée en 1990 par Emmanuel Perrotin à Paris
  • Présente pour la deuxième fois à Art Dubai. 
  • Artistes qu’elle représente : Johan Creten, Jean Philippe Delhomme, Laurent Grasso, JR, Hans Hartung, Xavier Veilhan , Michel Othoniel, Daniel Arsham, Lee Bae, Thilo Heinzmann, Bharti Kher, Jean-Michel Othoniel, Takashi Murakami
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Thilo Heinzmann, O.T./O.T, 2019, Huile et pigment sur toile, couverture en plexiglas, 148 x 138 x 8,5 cm
(Perrotin)

Galleria Continua San Gimignano-Pékin-La Havane-Les Moulins-Rome-Sao Paulo-Paris

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  • Fondée par Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi et Maurizio Rigillo en 1990 à San Gimignano (Italie)
  • Présente à Art Dubai depuis dix ans.
  • Artistes qu’elle représente : Loris Cecchini, Nikhil Chopra, Carlos Garaicoa, Shilpa Gupta, Anish Kapoor, Ahmed Mater, Moataz Nasr, Ornaghi e Prestinari, José Antonio Suárez Londoño et José Yaque 

«C’est une année difficile mais nous voulons montrer notre soutien pour qu’Art Dubai continue à rayonner », déclare Lorenzo Fiaschi (cofondateur et codirecteur de la galleria Continua). 

 

Galerie Nathalie Obadia Paris-Bruxelles

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  • Fondée en 1993 par Nathalie Obadia à Paris
  • Présente à Art Dubai de 2011 à 2016. De retour en 2021.
  • Artistes qu’elle représente: Brook Andrew (Australie, née en 1970), Rina Banerjee (Inde, née en 1963), Nú Barreto (Guinée-Bissau, née en 1966), Seydou Keïta (Mali, née en 1921 et décédée en 2001 à Paris),Youssef Nabil (Égypte, né en 1972), Wang Keping (Chine, né en 1949)

 «Art Dubai est une foire locale qui a conservé un ancrage local en termes de marché et d’artistes», affirme Nathalie Obadia (fondatrice et directrice de la galerie Nathalie Obadia). 

Laure Prouvost, On y va, suivons la lumière, 2020 Tapisserie, fil, 153 x 250,5 cm (Galerie Nathalie Obadia)
Laure Prouvost, On y va, suivons la lumière, 2020
Tapisserie, fil, 153 x 250,5 cm
(Nathalie Obadia)

 

Galerie Marc Hachem New York-Paris-Beyrouth

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  • Fondée en 1996 par Marc Hachem à Paris
  • Présente à Art Dubai depuis 2018.
  • Artistes qu’elle représente: Hussein Madi et Dario Perez Flores
Dario Perez-Flores, DYNAMIQUE CHROMATIQUE 571, 2016, Peinture sur toile montée sur bois, 140 x 140 cm (Mark Hachem)
Dario Perez-Flores, DYNAMIQUE CHROMATIQUE 571, 2016, Peinture sur toile montée sur bois, 140 x 140 cm
(Mark Hachem)

 

Galerie Custot Londres-Dubaï

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  • Fondée par Stéphane Custot
  • Présente à Art Dubai depuis 2016
  • Artistes qu’elle représente : Bernar Venet, Pablo Reinoso, Fabienne Verdier et Alice Anderson 

 «Le moment est passionnant pour les Émirats arabes unis, car d’autres galeries vont venir s’y installer. Avec le Louvre et prochainement le Guggenheim, nous allons enfin pouvoir parler d’art. Cela va aussi permettre de valoriser la scène locale, qui doit être confrontée à l’international», avait déclaré Stéphane Custot en 2016 pour le magazine Connaissance des arts. 

Grâce à l’audace et la persévérance d’Art Dubai 2021, ces galeries de grande envergure reflètent la diversité de la scène artistique française et internationale, tout en faisant écho à la scène locale. En effet, Dubaï, mosaïque culturelle à ciel ouvert, est plus que jamais, devenu un hub artistique. Cette foire revêt un double symbole, celui du dynamisme de l’art mais surtout celui de la résistance en période de crise.

«Disons-le franchement, dans le monde entier, le secteur culturel est passé sous les rouleaux compresseurs d’un bulldozer. Ce que je vois, c’est que malgré tout, les galeries françaises génèrent la même énergie, le même regard, continuent d’avoir des projets pour l’avenir», explique Xavier Châtel, l’ambassadeur de France aux EAU. «Je suis ravi que cette voix se fasse entendre, de pouvoir en profiter en personne, et en même temps reconnaissant envers tous ceux qui font que, dans l'univers des masques et du gel, il existe toujours une place pour le bonheur et l'évasion.» ajoute-t-il.

 


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.