Décès du prince Philip, époux de la reine Elisabeth II

Photo d'archive prise en 2007 et publiée le 18 novembre 2007 montre la reine britannique Elizabeth II et son mari, le prince Philip de Grande-Bretagne, duc d'Édimbourg (à gauche) marchant à Broadlands, Hampshire.(AFP)
Photo d'archive prise en 2007 et publiée le 18 novembre 2007 montre la reine britannique Elizabeth II et son mari, le prince Philip de Grande-Bretagne, duc d'Édimbourg (à gauche) marchant à Broadlands, Hampshire.(AFP)
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Publié le Vendredi 09 avril 2021

Décès du prince Philip, époux de la reine Elisabeth II

  • Le prince Philip, âgé de 99 ans, avait subi récemment une intervention cardiaque réussie. Il est décédé le 9 avril 2021
  • Après son hospitalisation, le prince Philip était retourné à Windsor, à l'ouest de Londres, où il avait passé le confinement avec son épouse de 94 ans

LONDRES : Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, est mort vendredi à l'âge de 99 ans au château de Windsor, trois semaines après avoir passé un mois à l'hôpital pour une infection puis un problème cardiaque, a annoncé le palais de Buckingham.

"C'est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d'Edimbourg", selon un communiqué de Buckingham, précisant qu'il est mort "paisiblement ce (vendredi) matin au château de Windsor".

Après son hospitalisation, le prince Philip était retourné à Windsor, à l'ouest de Londres, où il avait passé le confinement avec son épouse de 94 ans.

FICHIERS) Dans ce fichier, photo prise le 1er juin 1987. Portrait officiel publié en juin 1987 et pris au palais de Buckingham montrant la reine britannique Elizabeth II et le prince Philip, duc d'Édimbourg. Le mari de la reine Elizabeth II, le prince Philip, âgé de 99 ans, qui a récemment été hospitalisé et a subi une intervention cardiaque réussie, est décédé le 9 avril 2021, a annoncé le palais de Buckingham. PISCINE / AFP
Portrait officiel publié en juin 1987 et pris au palais de Buckingham montrant la reine britannique Elizabeth II et le prince Philip, duc d'Édimbourg. (Pool / AFP)

Le duc d'Edimbourg, qui aurait eu cent ans en juin, avait été admis le 16 février dans un hôpital privé de la capitale britannique, le King Edward VII.

Il y était retourné pour poursuivre sa convalescence après avoir subi "avec succès", début mars, une intervention pour un problème cardiaque préexistant dans un autre établissement londonien, l'hôpital St Bartholomew's, doté du plus grand service cardiovasculaire spécialisé en Europe.

Réputé pour son fort caractère mais aussi pour ses gaffes, le duc d'Edimbourg avait été hospitalisé en février par mesure de "précaution" après s'être senti mal.

Le palais de Buckingham avait précisé quelques jours plus tard que cette hospitalisation était due à une infection.

Si son transfert pour ses problèmes cardiaques avait fait craindre une détérioration de son état de santé, ses proches s'étaient voulus rassurants.

Le prince Charles lui avait rendu visite à l'hôpital.

La princesse Elizabeth (future reine Elizabeth II) et Philip, duc d'Édimbourg posent le jour de leur mariage au palais de Buckingham à Londres le 20 novembre 1947. (AFP)
La princesse Elizabeth (future reine Elizabeth II) et Philip, duc d'Édimbourg posent le jour de leur mariage au palais de Buckingham à Londres le 20 novembre 1947.

Record de longévité

L'hospitalisation du prince Philip était survenue dans une période de crise pour la famille royale, avec la diffusion le 7 mars aux Etats-Unis d'une interview explosive du prince Harry, petit-fils de la reine, et de sa femme Meghan Markle, près d'un an après leur retrait effectif de la monarchie et leur exil en Californie.

Le couple a dénoncé le racisme de certains membres de la famille royale, tout en précisant qu'il ne s'agissait ni de la reine ni de son époux, et Meghan a avoué avoir eu des pensées suicidaires.

Le prince Philip, né à Corfou le 10 juin 1921 avec les titres de prince de Grèce et du Danemark, a battu en 2009 le record de longévité des conjoints de monarques britanniques détenu par Charlotte, épouse de George III.

Envoyé en Ecosse pour suivre sa scolarité, il fait ses classes à partir de 1939 dans l'armée britannique, au Royal Naval College de Dartmouth (sud de l'Angleterre).

Il rencontre à cette époque pour la première fois la princesse Elizabeth. Leur union est célébrée le 20 novembre 1947. Ils ont eu quatre enfants (Charles, Anne, Andrew et Edward).

La reine d’Angleterre Elizabeth II, accompagnée du prince Philip, duc d'Édimbourg, salue la foule, le 2 juin 1953 après son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres.(AFP)
La reine d’Angleterre Elizabeth II, accompagnée du prince Philip, duc d'Édimbourg, salue la foule, le 2 juin 1953 après son couronnement à l'abbaye de Westminster, à Londres

Le duc d'Edimbourg a pris sa retraite en août 2017, après avoir participé à plus de 22.000 engagements publics officiels depuis l'accession de son épouse au trône en 1952.

Il avait déjà subi plusieurs hospitalisations depuis 2017, la dernière en date remontant à décembre 2019 pour "des problèmes de santé préexistants", mais jamais aussi longuement.

En janvier 2019, il avait eu un spectaculaire accident de voiture lorsque sa Land Rover avait percuté un autre véhicule en sortant d'une allée du domaine de Sandringham et s'était renversée. Indemne, il avait alors renoncé à conduire.

Le prince Philip et Elizabeth II ont célébré en novembre 2017 leurs noces de platine au château de Windsor. Les cloches de l'abbaye de Westminster, où ils s'étaient mariés le 20 novembre 1947, ont sonné pendant plus de trois heures à cette occasion pour leur rendre hommage.

Pluie d'hommages au Royaume-Uni

Un "homme extraordinaire" et "dévoué" à son pays comme à sa famille: les hommages ont afflué au Royaume-Uni pour saluer la mémoire du prince Philip, époux de la reine Elizabeth II décédé vendredi à 99 ans. 

Premier à lui rendre hommage, le Premier ministre conservateur Boris Johnson a salué "la vie et le travail extraordinaires" du duc d'Edimbourg.

Prince consort à la longévité la plus longue, "il a contribué à guider la famille royale et la monarchie de sorte qu'elle demeure une institution incontestablement vitale pour l'équilibre et le bonheur de notre vie nationale", a-t-il déclaré sur le perron du 10 Downing Street. 

"Figure publique hautement respectée" mais aussi "mari dévoué" et "père fier et aimant", il a "gagné l'affection de plusieurs générations ici au Royaume-Uni, à travers le Commonwealth et dans le monde", a-t-il ajouté.

Le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer a déploré "la perte d'un serviteur public extraordinaire", qui a "dédié sa vie à notre pays", d'abord au sein de la Royal Navy puis aux côtés d'Elizabeth II. 

"On se souviendra surtout de lui pour son engagement extraordinaire et son dévouement à la reine", a-t-il déclaré. Leur mariage de plus de sept décennies a été "un symbole de force, de stabilité et d'espoir", une source d'inspiration pour "des millions de personnes au Royaume-Uni et au-delà".

L'ancien Premier ministre Tony Blair, au pouvoir au moment de la mort de la princesse Diana en 1997, a rendu hommage à un homme "souvent en avance sur son temps".

"Il sera naturellement particulièrement reconnu pour son soutien remarquable et inébranlable à la reine pendant tant d'années. Cependant, il doit également être salué et célébré à part entière comme un homme de prévoyance, de détermination et de courage", a-t-il dit.

Plus sobrement, la Première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon s'est dite "attristée" par la mort du duc d'Edimbourg et a adressé des condoléances en son nom et celui des Ecossais à la reine et la famille royale.

Selon elle, il laissera "une marque profonde" en Ecosse, nation avec laquelle il partageait "des liens profonds et durables" et où il passait régulièrement ses vacances à Balmoral.

En Irlande du Nord, agitée depuis plus d'une semaine par des émeutes, la Première ministre unioniste Arlene Foster a rappelé que le prince était "largement respecté pour service actif et dévoué à son pays ainsi que pour son soutien inébranlable à Sa Majesté la reine pendant son règne".

Avec un "intérêt marqué pour l'Irlande du Nord", "il avait un impact profond et positif sur des milliers de nos jeunes", notamment via son programme en faveur de la jeunesse "The Duke of Edinburgh's Award", a-t-elle souligné.

Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a également salué "un homme extraordinaire, qui a consacré sa vie au service public et à aider les autres".

"Il a aussi combattu pour le Royaume-Uni - et les libertés qui nous sont chères aujourd'hui  - durant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il ajouté.

 

 

Johnson salue la vie et le travail "extraordinaires" du prince Philip

LONDRES: Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué "la vie et le travail extraordinaires" du prince Philip, décédé vendredi à 99 ans, et présenté ses condoléances à la reine Elizabeth II et la famille royale.

"Nous sommes en deuil, avec Sa Majesté la reine, nous lui présentons nos condoléances, à sa famille" et "la nation et le royaume offrent leurs remerciements pour la vie et le travail extraordinaires du prince Philip, duc d'Edimbourg", a déclaré le chef du gouvernement devant Downing Street.

 

Le prince Philip "incarnait une génération", affirme le Premier ministre australien

SYDNEY: Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II décédé vendredi, "incarnait une génération qu'on ne reverra jamais", a affirmé le Premier ministre australien Scott Morrison, qui a ordonné la mise en berne des drapeaux.

"Toute la famille du Commonwealth se rassemble dans la peine et la gratitude pour le décès et la vie du prince Philip. Que Dieu vous bénisse, de la part de tous ici en Australie", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le prince Philip "représentait le Royaume-Uni avec dignité", salue George W. Bush

WASHINGTON: L'ex-président américain George W. Bush a salué "la longue et remarquable vie" du prince Philip, décédé vendredi à 99 ans.

"Tout au long de sa longue et remarquable vie, il s'est consacré à de nobles causes et aux autres. Il a représenté le Royaume-Uni avec dignité et a apporté une force et un soutien sans limites à la couronne" britannique, a estimé l'ancien président dans un communiqué.

Le Premier ministre irlandais "attristé" de la mort du prince Philip

DUBLIN: Le Premier ministre irlandais Micheal Martin s'est dit "attristé" par le décès, vendredi, du prince Philip, l'époux d'Elizabeth II à qui il dit transmettre ses pensées.

"Attristé d'apprendre la mort de Son Altesse Royale, le prince Philip, duc d'Édimbourg. Nos pensées et nos prières accompagnent la reine Elizabeth et le peuple du Royaume-Uni", a tweeté Micheal Martin.

Le prince Philip a vécu "au service de son pays", salue Berlin

BERLIN: Le ministre des Affaires étrangères allemand a salué la "longue vie au service de son pays" du prince Philip, décédé vendredi à 99 ans, et présenté ses condoléances à la reine Elizabeth II et à la famille royale.

"Nous sommes profondément attristés par la perte de son altesse royale le Prince Philip. Nos pensées et nos prières vont à la famille royale, au peuple du Commonwealth et à tous ceux qui l'aimaient tendrement. Il a vécu une longue vie au service de son pays", a déclaré sur Twitter Heiko Maas.

Tony Blair salue "sa détermination et son courage"

LONDRES: L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a salué "la détermination et le courage" du prince Philip à l'annonce de son décès. "Il sera naturellement particulièrement reconnu pour son soutien remarquable et inébranlable à la reine pendant tant d'années. Cependant, il doit également être salué et célébré à part entière comme un homme de prévoyance, de détermination et de courage", a déclaré l'ancien dirigeant travailliste, ajoutant que le prince Philip "était souvent en avance sur son temps", a ajouté Tony Blair. 

Le Premier ministre indien salue la carrière "remarquable" du prince Philip

NEW DELHI: Le Premier ministre indien Narendra Modi a rendu hommage vendredi à la carrière militaire et à l'implication sociale du prince Philip, décédé à l'âge de 99 ans.

"Mes pensées vont au peuple britannique et à la famille royale", a écrit M. Modi sur Twitter. "Il a eu une carrière remarquable dans l'armée et était au premier plan dans beaucoup

Le prince Philip sera "très regretté en Israël"

JÉRUSALEM:  Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a présenté vendredi ses "plus sincères condoléances" à la reine Elizabeth après le décès de son époux, le prince Philip, qui sera "très regretté en Israël".

"J'exprime mes plus sincères condoléances à sa majesté la reine Elizabeth, au prince Charles, à la famille royale et au peuple britannique pour le décès du duc d'Edimbourg. Le prince Philip sera très regretté en Israël et dans le monde", a écrit M. Netanyahu sur Twitter. "

Justin Trudeau: Le prince Philip était "un homme de conviction et de principes"

OTTAWA: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a salué en le prince Philip "un homme de conviction et de principes". "Le prince Philip était un homme de conviction et de principes, animé par son sens du devoir envers les autres", a salué vendredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, après le décès de l'époux de la reine Elizabeth II.

"Nous nous souviendrons affectueusement de lui en tant que pilier dans la vie de notre reine", cheffe d'Etat en titre du Canada, a estimé M. Trudeau, dans un communiqué, évoquant "le compagnon de toute une vie".


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."


Trump reproche à Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions concernant le conflit Iran-Israël

Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
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  • Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran.
  • Il a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

CALGARY, CANADA : Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran, et a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

« Le président Emmanuel Macron, de France, a dit par erreur, dans le but de faire de la publicité, que j'avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Faux ! Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça », a-t-il tempêté sur son réseau Truth Social.

« Emmanuel ne comprend jamais rien, que ce soit volontairement ou non », a asséné le président américain, peu après avoir quitté le rassemblement des chefs d'État et de gouvernement du G7 dans les Rocheuses canadiennes, un jour plus tôt que prévu.

Le président français avait affirmé plus tôt, lors d'un point presse en marge du sommet, qu'« une offre avait été faite » de la part des Américains pour « une rencontre et des échanges » avec les Iraniens, ajoutant : « Si les États-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose. » 

Ces dernières heures, Donald Trump a envoyé des signaux confus sur le conflit en cours entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel engagement militaire direct des États-Unis.

Tout en exhortant l'Iran à conclure un « accord » sur son programme nucléaire « avant qu'il ne soit trop tard », il a aussi appelé à « évacuer » Téhéran dans un message particulièrement alarmiste sur Truth Social.

Le gouvernement américain a toutefois assuré que la posture des forces américaines dans la région restait « défensive ».

Selon le site Axios, l'exécutif américain n'a pas abandonné la voie diplomatique et discute d'une possible rencontre entre l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.