Radi et Raissouni, deux journalistes font la grève de la faim au Maroc

La mère d'Omar Radi, connu pour son engagement pour les droits humains, est poursuivi dans une double affaire de «viol» et d'espionnage, est présente lors d'une manifestation au soutien de Radi à Casablanca le 22 septembre 2020. (Photo, AFP)
La mère d'Omar Radi, connu pour son engagement pour les droits humains, est poursuivi dans une double affaire de «viol» et d'espionnage, est présente lors d'une manifestation au soutien de Radi à Casablanca le 22 septembre 2020. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 13 avril 2021

Radi et Raissouni, deux journalistes font la grève de la faim au Maroc

  • La justice marocaine a refusé à plusieurs reprises la liberté provisoire des deux journalistes
  • Les deux hommes sont poursuivis dans des affaires distinctes mais toutes deux liées, selon leurs soutiens, à leurs publications critiques

CASABLANCA: Les journalistes marocains Omar Radi et Soulaimane Raissouni, en détention préventive depuis huit et dix mois dans l'attente de leur jugement, ont entamé une grève de la faim pour demander leur libération provisoire, ont annoncé lundi leurs avocats.

La justice marocaine a refusé à plusieurs reprises la liberté provisoire des deux journalistes, poursuivis dans des affaires distinctes mais toutes deux liées, selon leurs soutiens, à leurs publications critiques.

De leur côté, les autorités marocaines mettent toujours en avant l'indépendance de la justice et la conformité des procédures.

Soulaimane Raissouni a entamé un «jeûne de protestation» jeudi, suivi le lendemain par Omar Radi, a indiqué Me Miloud Kandil au cours d'une conférence de presse à Casablanca.

Les deux hommes demandent «la liberté provisoire, vu qu'ils remplissent les conditions pour en jouir» et ils «souhaitent avoir des procès équitables», a-t-il dit.  

M. Radi, 34 ans, connu pour son engagement pour les droits humains, est poursuivi dans une double affaire de «viol» et d'espionnage. Son procès a été renvoyé au 27 avril lors d'une brève audience début avril.

M. Raissouni, 48 ans, rédacteur en chef du journal Akhbar Al-Yaoum --qui a cessé de paraître mi-mars pour des raisons financières-- est poursuivi pour «attentat à la pudeur avec violence» et «séquestration», après une plainte déposée par un militant de la cause LGBT.

Son procès devait s'ouvrir le 9 février mais il a été par deux fois renvoyé. La prochaine audience est fixée au 15 avril.  

L'administration pénitentiaire a indiqué dans un communiqué avoir tenté de le dissuader de faire une grève de la faim «en raison des graves conséquences de cette décision sur son état de santé». Face à son refus, il «a été placé sous contrôle médical», selon ce communiqué.

L'historien franco-marocain Maâti Monjib, en détention préventive dans le cadre d'une enquête pour «blanchiment de capitaux», a été remis en liberté provisoire fin mars après trois mois de détention préventive et dix-neuf jours de grève de la faim.

Ce militant des droits humains âgé de 60 ans a été condamné à un an de prison le 27 janvier pour «fraude» et «atteinte à la sécurité de l'Etat» au terme d'un procès ouvert en 2015, plusieurs fois reporté et conclu sans que ses avocats n'aient pu plaider. Son procès en appel a ouvert le 8 avril mais il a été renvoyé au 10 juin.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Short Url
  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Short Url
  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
Short Url
  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."