Le prince Hamza ne sera pas jugé, affirme le gouvernement

La famille royale jordanienne réunie, le 11 avril à Amman (Photo, AFP).
La famille royale jordanienne réunie, le 11 avril à Amman (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 13 avril 2021

Le prince Hamza ne sera pas jugé, affirme le gouvernement

  • Le chef du gouvernement a «nié la tentative de coup d'Etat» tout en affirmant que «l'affaire a été résolue au sein de la famille royale»
  • Le prince ne sera donc pas jugé avec les autres personnes suspectées d'avoir pris part à la crise qui a ébranlé le Royaume

AMMAN: Le Premier ministre jordanien Bicher al-Khasawneh a confirmé lundi devant les parlementaires que le prince Hamza, demi-frère du roi de Jordanie accusé d'avoir mis en danger la monarchie, ne serait pas jugé, a rapporté un député.

Le Premier ministre a par ailleurs démenti qu'il y ait eu une tentative de coup d'Etat, selon cette même source ayant participé à une réunion à huis-clos, plus d'une semaine après que le prince Hamza a été assigné à résidence pour son implication présumée dans un «complot» contre son pays, ce dont il se défend.

M. Khasawneh a affirmé que «l'affaire (du prince) Hamza a été résolue au sein de la famille royale», a relaté le député Saleh Al-Armouti, confirmant qu'il ne serait pas jugé avec les autres personnes suspectées d'avoir pris par à cette crise qui a ébranlé le royaume.

Une vingtaine de personnes ont été arrêtées et, sous la pression de la famille, le prince a promis de «rester fidèle» au roi qui lui a retiré en 2004 le titre de prince héritier au profit de son propre fils aîné. Ils sont apparus dimanche ensemble à l'occasion du centenaire de la Jordanie.

Le chef du gouvernement a «nié la tentative de coup d'Etat», s'est agacé M. Armouti. Mais «s'il n'y pas eu de tentative, alors qu'est-ce qu'il s'est passé?».

M. Khasawneh a simplement dit «que le dossier a été transmis aujourd'hui (lundi) au procureur sans nous préciser s'il s'agit du procureur auprès de la Cour de sureté de l'Etat ou d'un tribunal normal», a ajouté le parlementaire.

Un autre député, Khalil Atteyeh, a confirmé que le chef du gouvernement «n'avait pas utilisé les termes de conspiration, ni de coup d'Etat», se «bornant à parler d'une tentative pour déstabiliser la sécurité et la stabilité du pays».

Le roi Abdallah II de Jordanie avait parlé d'une «sédition» pour évoquer la crise. Le vice-Premier ministre, Aymane Safadi, avait quant à lui accusé le prince Hamza d'être impliqué dans un «plan maléfique» pour déstabiliser le trône.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.