Arab News et le FII Institute partenaires pour évoquer l'avenir de l'industrie régionale des médias

Le rédacteur en chef d' Arab News Faisal J, Abbas (L) et le PDG de FII Institute, Richard Attias (Photo, AN)
Le rédacteur en chef d' Arab News Faisal J, Abbas (L) et le PDG de FII Institute, Richard Attias (Photo, AN)
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Publié le Lundi 19 avril 2021

Arab News et le FII Institute partenaires pour évoquer l'avenir de l'industrie régionale des médias

  • Cette coopération d’un an, qui marque le 46e  anniversaire du journal, sera ponctuée par des tables rondes réunissant des experts
  • Le premier fruit de cette coopération sera un dossier technique produit par l'Unité de recherche et d’études (RSU) d'Arab News

RIYAD: Arab News – le principal quotidien anglophone du Moyen-Orient – a conclu un partenariat avec le Future Investment Initiative Institute (FII Institute) pour évoquer l’avenir de l’industrie régionale des médias. 

Cette coopération d’un an, qui marque le 46e anniversaire du journal, sera ponctuée par des tables rondes réunissant des experts ainsi que par des enquêtes, des dossiers techniques et des recommandations sur la manière dont l’industrie peut survivre à la perturbation numérique et proposer des modèles durables. 

«Au cours des deux dernières décennies, les médias traditionnels ont été considérablement affectés par le développement rapide de la technologie. La montée en puissance des géants de la technologie et des plates-formes de médias sociaux a créé un environnement concurrentiel inéquitable. Il a également réduit la capacité de nombreux médias traditionnels à posséder un modèle de croissance durable, que ce soit par le biais de modèles de publicité ou d'abonnement», explique Faisal J. Abbas, le rédacteur en chef d’Arab News

«Alors que la technologie a eu un impact positif sur de nombreuses nouvelles entreprises et sur des créateurs ou influenceurs individuels de contenu, les organisations médiatiques établies et crédibles ne disposent d’aucun moyen pour soutenir le processus coûteux de production, d'édition et de diffusion d'informations crédibles. Cela a également permis à d'autres entités de bénéficier illégalement des droits d’auteur de ces organisations et d'enfreindre ces droits», ajoute-t-il. 

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Le partenariat entre Arab News et le FII Institute sera l’occasion de débattre sur la question suivante: quel est le plus fort impact de la technologie sur les modèles économiques des entreprises médiatiques? Seront également abordés des sujets tels que les retombées négatives des plates-formes de médias sociaux sur l’apparition de fausses informations, l'augmentation des discours de haine ou la perte de la vie privée. 

«Dans le cadre de l'engagement du FII Institute, qui vise à permettre aux initiatives les plus pertinentes de notre époque de se concrétiser et de s’épanouir de manière durable, nous sommes ravis de nous associer à Arab News, de proposer cette plongée dans l'industrie des médias et de faire naître des solutions destinées à aider l'industrie à évoluer et à accomplir sa transformation numérique», fait savoir Richard Attias, le PDG du FII Institute. 

«En tant que tel, nous invitons tous les acteurs clés – qu'il s'agisse des médias traditionnels, des entreprises technologiques, des plates-formes de médias sociaux, des agences de publicité, des représentants du gouvernement – à prendre part aux discussions, conformément à l'agenda d'un an qui sera prochainement communiqué. En associant les parties prenantes concernées, nous sommes sûrs que notre institut et Arab News sont à même d’aider à faire se rapprocher les points de vue, d’identifier les problèmes exacts et, espérons-le, de trouver pour tous des solutions créatives», ajoute Richard Attias. 

Le premier fruit de cette coopération sera un dossier technique produit par l'Unité de recherche et d’études (RSU) d'Arab News, située à Londres. Ce document, qui sera publié au mois de mai prochain, aura pour titre Le Mythe de la transformation numérique. Il exposera en détail les problèmes techniques auxquels l'industrie des médias se trouve confrontée d'un point de vue commercial, ainsi que leur impact à différents niveaux.  

Ce dossier sera disponible sur les sites Internet d'Arab News et du FII Institute. Une table ronde aura lieu après sa publication afin de faire la lumière sur ses conclusions. 

 

À propos d' Arab News 

Créé en 1975, Arab News, dont le siège se situe à Riyad, est le principal quotidien anglophone du Moyen-Orient. Il fait partie de la centrale d'édition régionale Saudi Research and Marketing Group (SRMG). C’est le journal de référence de l'Arabie saoudite depuis plus de quatre décennies, et il possède des centres régionaux à Londres, Dubaï, Islamabad et Tokyo. Depuis 2016, ce journal a entrepris une stratégie de transformation numérique qui lui a permis d’étendre sa présence sur Internet et de lancer trois éditions numériques supplémentaires: Arab News Pakistan, Arab News Japan et Arab News en français. 

Pour en savoir plus, visitez www.arabnews.com 

Contact: Tarek Ali Ahmad, chef de l'unité de recherche et des études sur l'actualité arabe 

Téléphone: +447508783787 

Courrier électronique: [email protected] 

À propos du Future Investment Initiative Institute (FII Institute) 

Le Future Investment Initiative Institute représente une nouvelle génération de fondations mondiales à but non lucratif. Sa mission est de permettre aux initiatives les plus pertinentes de notre époque de se concrétiser et de s'étendre de manière durable. Le FII Institute agira en tant que commissaire du dialogue mondial au sujet des problèmes de société les plus urgents de l'humanité; il mettra en œuvre des actions concrètes et mobilisera un leadership d'opinion, une collaboration et des ressources transfrontalières afin de répondre à un impact accéléré à court et moyen terme, en créant également des plates-formes durables pour façonner le futur de nos sociétés de manière significative. 

Pour en savoir plus sur l’Institut: https://www.fii-institute.org/en/home 

Suivez notre actualité sur LinkedIn et Twitter (@FIIKSA)  

Contact: [email protected] 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Transition énergétique: l'enveloppe des CEE passe à plus de 8 milliards d'euros en 2026

Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
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  • Le budget des certificats d’économies d’énergie (CEE) augmentera d’environ 27 % en 2026, passant de 6 à plus de 8 milliards d’euros, pour soutenir la rénovation énergétique et la transition vers la mobilité électrique
  • Une partie du financement public de MaPrimeRénov’ et du Bonus écologique sera désormais assurée par les CEE

PARIS: L'enveloppe des "certificats d'économies d'énergie", un dispositif de financement privé qui octroie des aides pour passer à la voiture électrique ou rénover thermiquement son logement, va augmenter "d'environ 27%" en 2026 pour atteindre "plus de huit milliards d'euros", a indiqué vendredi la ministre de la Transition écologique Monique Barbut devant les députés.

Créé en 2005, ce dispositif reposant sur le principe du pollueur-payeur oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique.

En échange d'octroyer une subvention à un ménage ou à une entreprise pour remplacer une chaudière au fioul pour une pompe à chaleur, le fournisseur obtient un CEE. Tous les quatre ans, il doit justifier qu'il a atteint l'objectif de CEE fixé par l'Etat.

Soucieux de garder le cap du financement de la transition énergétique sans creuser davantage son budget, l'Etat se tourne vers ce dispositif qui repose sur des fonds privés. Les fournisseurs d'énergie répercutent en partie ces aides sur les factures ou le litre de carburant.

En plus des aides publiques, certaines opérations jusqu'à alors subventionnées sur les deniers de l'Etat "seront maintenant financées par les ressources issues des certificats d'économie d'énergie", l'effort porté par les CEE devant ainsi "augmenter globalement d'environ 27% et passer de six milliards d'euros en 2025 à plus de huit milliards en 2026", a confirmé la ministre Monique Barbut devant la commission du développement durable.

Elle a expliqué que cette augmentation profitera notamment au dispositif d'aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' et à la mobilité électrique, pour le Bonus écologique à l'achat d'un véhicule et le Leasing social, "des dispositifs essentiels pour le pouvoir d'achat".

"Nous veillerons à leur utilisation optimale pour qu'ils s'adressent d'abord aux populations les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Interrogé sur MaPrimeRénov', qui croule sous les demandes, le ministre délégué chargé de la Transition écologique Mathieu Lefèvre a souligné qu'"il n'y a pas de baisse des crédits" mais "un basculement d'une partie du financement" vers les CEE.

L'Agence nationale de l'habitat (Anah), qui distribue les aides MaPrimeRénov', disposera pour 2026 de 3,5 milliards d'euros de crédits, dont 1,5 milliard d'euros de l'Etat, un milliard d'euros de CEE, 700 millions d'euros de quotas carbone, complétés par la trésorerie de l'Anah, selon une source gouvernementale.

Très attendu des acteurs du secteur, le décret actant les modalités de la 6e période des CEE pour 2026-2030 doit être publié prochainement.


Majid Al Futtaim inaugure la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

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  • Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme
  • À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception

DUBAI:  Majid Al Futtaim annonce son entrée sur le marché du prêt-à-porter pour enfants avec l’ouverture de la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme. À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception.

Fahed Ghanim, PDG de Majid Al Futtaim Lifestyle, déclare :
« L’arrivée de Tartine et Chocolat représente une évolution naturelle pour notre activité Lifestyle, en phase avec les aspirations de nos clients et leurs modes de vie. La marque incarne le savoir-faire, l’authenticité et la qualité durable qui caractérisent notre approche du commerce de détail. Accueillir cette maison française iconique dans la région nous permet de créer des liens profonds avec les familles et d’étendre notre univers lifestyle à une nouvelle génération. »

Fondée à Paris en 1977, Tartine et Chocolat illustre à la perfection le « Chic à la française ». La marque crée un univers délicat et raffiné pour les enfants, alliant héritage intemporel et modernité. La boutique du Dubai Mall, d’une superficie de 150 m², propose l’intégralité des collections : prêt-à-porter élégant, accessoires, articles de puériculture, peluches et cadeaux intemporels pour nouveau-nés, tout-petits et enfants plus âgés. Chaque pièce reflète la signature de la marque — confort, qualité et élégance discrète —, du quotidien aux grandes occasions.

Émilie Zannier, Présidente de Tartine et Chocolat, souligne :
« Nous sommes fiers de renforcer notre présence au Moyen-Orient grâce à ce partenariat avec Majid Al Futtaim, un acteur de référence dans le retail lifestyle et un partenaire de confiance pour les grandes marques internationales. Cette ouverture marque un nouveau chapitre pour notre maison, nous offrant l’opportunité de partager notre savoir-faire et notre héritage français à travers une expérience boutique exclusive. Nous avons hâte de grandir ensemble et d’inspirer les familles avec notre vision intemporelle de l’élégance et de la qualité. »

Située au deuxième étage du Dubai Mall, dans l’espace Kids Fashion, la boutique séduit par son intérieur apaisant inspiré de l’héritage parisien de la marque. En complément, elle présente une sélection exclusive de BONTON, autre marque française du Groupe Zannier, réputée pour son esprit ludique et son design contemporain. C’est la première fois que Tartine et Chocolat et BONTON sont réunies dans une même boutique, offrant aux familles une expérience unique alliant élégance intemporelle et créativité moderne.

Fort du succès de ce lancement, Majid Al Futtaim prévoit déjà l’ouverture d’une seconde boutique Tartine et Chocolat au Mall of the Emirates en 2026, témoignant de la forte demande régionale pour des expériences de mode enfantine haut de gamme.

Avec plus de 100 boutiques dans le monde, Tartine et Chocolat continue de faire rayonner l’élégance française et l’art de vivre pour enfants, en conjuguant tradition et modernité.


En pleine discussion budgétaire, Moody's rend son jugement sur la France

L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
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  • Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran
  • La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026

PARIS: L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris.

Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran.

Fitch, le 12 septembre, a abaissé la note de AA- (dette de bonne qualité) à A+ (dette de qualité moyenne supérieure). S&P Global a fait de même vendredi dernier. Morningstar DBRS avait également abaissé la note française en septembre.

Toutes soulignent l'instabilité politique depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, qui pèse sur les finances publiques et paralyse partiellement deux moteurs de croissance, la consommation des ménages et les investissements.

La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026.

Avec une note Aa3 assortie d'une perspective stable, Moody's est désormais un cran au-dessus de ses principales concurrentes, S&P et Fitch.

En avril, Moody's indiquait qu'un "retour en arrière sur les réformes telles que (...) la réforme des retraites", était un critère de baisse de la note.

Or, le gouvernement vient d'accorder à l'opposition une suspension de cette réforme pour espérer sauver son budget au Parlement - et éviter la censure.

"Ҫa ne va pas" 

De plus, les possibilités de croissance de l'économie française "se sont bien détériorées", soulève Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, depuis les dernières estimations de Moody's, qui pronostiquait en décembre dernier une croissance de 1% en 2025 et 1,4% en 2026.

"Nous avons le déficit public le plus élevé de la zone euro (5,4% du PIB prévu en 2025), la dette publique la plus importante en masse à près de 3.500 milliards d'euros, la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie) à 118% l'an prochain", a énuméré mercredi sur RTL Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP).

"Ҫa ne va pas du tout", a-t-il dit, soulevant un risque de "problème de soutenabilité de la dette" française.

Il a aussi évoqué le "problème de crédibilité" de la France sur les marchés, où elle paye son argent "plus cher que l'Espagne, l'Irlande, la Grèce", trois pays en grande difficulté pendant la crise des "subprimes" de 2007-08 mais qui se sont bien relevés depuis.

Pour Paul Chollet, chef économiste de la salle des marchés du Crédit mutuel Arkéa, "les marchés traitent actuellement la dette française au niveau d'une note A ou A-".

M. Dor jugerait "assez logique" que Moody’s révise à la baisse la note de la France. Abaisser simplement la perspective "serait moins facile à expliquer" et maintenir note et perspective inchangées induirait pour Moody's "une forte perte de crédibilité", selon lui.

M. Chollet mise plutôt sur un simple abaissement de perspective, Moody's ayant sous les yeux, contrairement aux autres agences ces dernières semaines, "un gouvernement qui peut tenir quelque temps, (surtout) si un budget venait à être voté le 31 décembre".

Pierre Moscovici souligne que le déficit public doit l'an prochain être "très clairement en dessous de 5%" du PIB, pour tenir la trajectoire promise à Bruxelles d'un retour sous 3% en 2029.

Les premières discussions budgétaires s'en éloignent. La commission des Finances de l'Assemblée nationale a rejeté la partie recettes du projet de loi de Finances dans la nuit de mercredi à jeudi.

Mais, avant cela, elle avait allégé le texte de 7 milliards d'euros de fiscalité, obligeant à réduire d'autant la partie dépenses pour ne pas dégrader l'objectif gouvernemental d'un déficit public de 4,7% du PIB l'an prochain.

Ce rejet augure en outre de débats budgétaires difficiles pour le gouvernement dans l'hémicycle, à partir de vendredi.