L'Arabie saoudite et la Grèce signent un accord de défense

Le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’entretient avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (Photo, SPA)
Le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’entretient avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (Photo, SPA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
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Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
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Le Ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, rencontre son homologue grec Nikos Dendias et le ministre grec de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GreeceMFA)
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Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias et le ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GCCSG)
Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias et le ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GCCSG)
Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias et le ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GCCSG)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias et le ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GCCSG)
Le secrétaire général du CCG Nayef Al-Hajjraf rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias et le ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos. (Twitter / @ GCCSG)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias. (SPA)
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Publié le Mercredi 21 avril 2021

L'Arabie saoudite et la Grèce signent un accord de défense

  • Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s'est entretenu mardi avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias
  • Le Royaume et la Grèce ont également signé mardi un accord relatif à la coopération en matière de défense, lors d'une série de réunions ministérielles à Riyad

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s'est entretenu mardi avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, d’après l'agence de presse saoudienne.

Au cours de la réunion, les deux hauts responsables ont passé en revue les relations bilatérales entre le Royaume et la Grèce, les aspects de la coopération conjointe dans divers domaines ainsi que les moyens de la soutenir et de la développer. Ils ont également discuté des problèmes régionaux actuels et des efforts déployés pour les résoudre.

Étaient également présents à la réunion le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, le ministre des Affaires étrangères, le prince Faysal ben Farhan, ainsi que le ministre grec de la Défense nationale, Nikolaos Panagiotopoulos.

Le Royaume et la Grèce ont également signé mardi un accord relatif à la coopération en matière de défense, lors d'une série de réunions ministérielles à Riyad.

Au début de la réunion, les ministres des Affaires étrangères saoudien et grec ont signé un accord concernant un projet de mesures concernant le statut juridique des forces armées grecques participant au soutien des capacités de défense du Royaume.

Le prince Faysal a ensuite eu des entretiens officiels avec les deux ministres pour discuter des relations bilatérales, a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Royaume.

Ils ont également échangé des points de vue sur des questions régionales et internationales d'intérêt mutuel.

À l'issue de la réunion, Panagiotopoulos a déclaré que «la Grèce et l'Arabie saoudite sont liées par de solides amitiés, et partagent des préoccupations relatives aux défis géostratégiques actuels ainsi qu’une vision commune de l'avenir».

Le ministre d'État aux Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, s'est également entretenu avec Dendias et la délégation qui l’accompagnait.

Nayef Al-Hajraf, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a rencontré Dendias et Panagiotopoulos, soulignant l'importance du développement des relations entre le Golfe et la Grèce.

Al-Hajraf et Dendias ont signé un protocole d’entente pour des consultations sur des questions d’intérêt commun entre le Secrétariat général du CCG et le gouvernement grec.

Al-Hajraf a déclaré que l'accord comprenait un mécanisme de coopération et de consultations dans les domaines politique, économique, commercial ainsi que dans le domaine des investissements.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Guerre au Soudan: l'arrêt d'un oléoduc menace d'ébranler le fragile Soudan du Sud

Des combattants du Mouvement de libération du Soudan, un groupe rebelle soudanais actif dans l'État du Darfour, qui soutient le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhan, assistent à une cérémonie de remise de diplômes dans l'État de Gedaref, dans le sud-est du pays, le 28 mars 2024. (AFP).
Des combattants du Mouvement de libération du Soudan, un groupe rebelle soudanais actif dans l'État du Darfour, qui soutient le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhan, assistent à une cérémonie de remise de diplômes dans l'État de Gedaref, dans le sud-est du pays, le 28 mars 2024. (AFP).
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  • L'arrêt d'un oléoduc stratégique dans le Soudan en guerre menace de déstabiliser son voisin sud-soudanais, privé de revenus pétroliers cruciaux pour la gestion du pays
  • La nouvelle a filtré avec la révélation d'un courrier daté du 16 mars adressé par le ministre soudanais de l'Energie et du Pétrole à ses partenaires chinois et malaisien

JUBA: L'arrêt d'un oléoduc stratégique dans le Soudan en guerre menace de déstabiliser son voisin sud-soudanais, privé de revenus pétroliers cruciaux pour la gestion du pays, l'un des plus pauvres au monde en proie à l'instabilité et aux violences politico-ethniques chroniques, estiment des experts.

La nouvelle a filtré avec la révélation d'un courrier daté du 16 mars adressé par le ministre soudanais de l'Energie et du Pétrole à ses partenaires chinois et malaisien, annonçant qu'"une rupture majeure" avait été constatée dans l'oléoduc transportant du pétrole brut depuis le Soudan du Sud jusqu'à la ville soudanaise de Port-Soudan.

Cette "rupture", qui remonte à février, a eu lieu dans une "zone d'opérations militaires" du conflit qui oppose depuis le 15 avril 2023 l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohammed Hamdane Daglo, précise la lettre consultée par l'AFP.

"La résolution de ces problèmes est compliquée par les conditions de guerre actuelles" et "en tant que tel, le gouvernement du Soudan déclare un cas de force majeure qui nous empêche de remplir notre obligation de livrer du pétrole brut dans et via" l'oléoduc, concluait le ministre.

La "force majeure" consiste en une circonstance exceptionnelle, étrangère à la personne touchée, qui l'empêche d'honorer un contrat.

Le gouvernement sud-soudanais est jusqu'à présent resté silencieux sur cet épisode, qui vient pourtant ébranler le fragile équilibre du pays.

Le secteur pétrolier contribue à 90% de ses revenus et représente quasiment l'intégralité de ses exportations, selon la Banque mondiale.

« Crise économique imminente »

Mardi, le député Boutros Magaya, chef de la sous-commission parlementaire sur le pétrole, a sonné l'alarme.

"Nous sommes confrontés à une crise économique imminente à la suite de la récente déclaration de force majeure et l'arrêt de l'oléoduc par le gouvernement soudanais", a-t-il alerté dans un communiqué, faisant état d'informations indiquant que "cette fermeture pourrait s'étendre sur une période d'un an".

"Avec la perte de la majorité de notre revenu national, nous sommes confrontés à la sombre perspective d'un désastre humanitaire, d'une instabilité politique et de troubles de la sécurité dans notre État déjà fragile", ajoute-t-il.

Selon M. Magaya, la perte pourrait s'élever à au moins 100 millions de dollars par mois (92 millions d'euros).

"Cela entraînera d'importantes pertes de revenus, une augmentation des prix du marché, des pénuries de carburant, des pannes d'électricité prolongées, des perturbations dans les transports et d'autres services essentiels vitaux pour le bien-être de nos citoyens", insiste-t-il.

Cela pourrait également mener à une dépréciation de la monnaie, la livre sud-soudanaise, souligne le directeur du département d'économie de l'Université de Juba, Akol Maduok: "La situation va s'aggraver dans les deux ou trois prochains mois parce que la banque centrale pourrait manquer de réserves de change et ne pas être en mesure d'approvisionner le marché en devises fortes".

Cet épisode est une nouvelle conséquence du conflit chez le voisin soudanais, qui a fait des milliers de morts et contraint huit millions de personnes à fuir depuis un an.

Plus de 500.000 d'entre eux ont trouvé refuge au Soudan du Sud, venant aggraver une situation humanitaire déjà dramatique.

Environ 9 millions de personnes ont besoin d'assistance dans le pays, selon l'agence humanitaire de l'ONU.

Elections menacées 

Plus largement, c'est la stabilité du pays qui est menacée, prévient Boboya James Edimond, directeur exécutif de l'Institut pour la politique et la recherche sociale (ISPR), centre de réflexion basé à Juba, la capitale sud-soudanaise.

"Le gouvernement n'a pas été en mesure de payer les salaires des fonctionnaires depuis près de neuf mois quand le pétrole circulait", souligne-t-il, évoquant un scénario alarmiste: "Si le pétrole ne circule pas, il y aura un effondrement du gouvernement qui pourrait amener les citoyens à manifester et les militaires (qui n'ont pas non plus été payés depuis des mois, ndlr) sont susceptibles de les rejoindre".

La manne pétrolière est aussi très largement détournée à des fins politiques et d'enrichissement dans ce pays classé parmi les plus touchés par la corruption par l'ONG Transparency International (177e sur 180).

Alors que le pays doit tenir en décembre des élections déjà repoussées à plusieurs reprises, l'absence de ressources pour les organiser rend "très probable" l'hypothèse d'un nouveau report, estime Andrew Smith, analyste pour l'Afrique au cabinet de conseil en évaluation des risques Verisk Maplecroft.

"Tous les fonds qu'il (le gouvernement) recevra pour combler le déficit des revenus pétroliers seront désormais probablement destinés à apaiser l'élite politique, et non aux préparatifs électoraux qui manquaient déjà de ressources", estime-t-il.


Turquie: la reconquête d'Istanbul, obsession d'Erdogan

En 2019, après un scrutin annulé puis reprogrammé, Ekrem Imamoglu, candidat d'une coalition de partis d'opposition, avait remporté la ville, infligeant son pire revers électoral au chef de l'Etat, qui tenait la capitale économique de la Turquie dans son escarcelle depuis 1994. (AFP).
En 2019, après un scrutin annulé puis reprogrammé, Ekrem Imamoglu, candidat d'une coalition de partis d'opposition, avait remporté la ville, infligeant son pire revers électoral au chef de l'Etat, qui tenait la capitale économique de la Turquie dans son escarcelle depuis 1994. (AFP).
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  • En 2019, après un scrutin annulé puis reprogrammé, Ekrem Imamoglu, candidat d'une coalition de partis d'opposition, avait remporté la ville
  • "Istanbul est le joyau, le trésor, la prunelle des yeux de notre nation", a déclaréM. Erdogan lors d'un meeting dans la ville à sept jours des élections municipales du 31 mars

ISTANBUL: Reconquérir Istanbul, "le joyau de la nation" qui l'a fait roi, obsède le président turc Recep Tayyip Erdogan qui en fut le maire dans les années 1990 et assigne trente ans plus tard à son parti la mission de l'arracher dimanche à l'opposition.

En 2019, après un scrutin annulé puis reprogrammé, Ekrem Imamoglu, candidat d'une coalition de partis d'opposition, avait remporté la ville, infligeant son pire revers électoral au chef de l'Etat, qui tenait la capitale économique de la Turquie dans son escarcelle depuis 1994.

"Istanbul est le joyau, le trésor, la prunelle des yeux de notre nation", a déclaré M. Erdogan lors d'un meeting dans la ville à sept jours des élections municipales du 31 mars.

Au soir de sa réélection à la tête de la Turquie en mai dernier, le "Reis" ("Chef"), surnom qui remonte à ses années de maire d'Istanbul (1994-1998), avait dès son discours de victoire lancé la campagne des municipales.

"Sommes-nous prêts à remporter Istanbul ?", avait-il demandé à une foule enthousiaste, juché sur un bus devant sa résidence sur la rive asiatique de la ville.

A deux jours du scrutin, la reconquête d'Istanbul par son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) apparaît comme l'enjeu ultradominant de ces municipales.

Le sondeur Erman Bakirci, de l'institut Konda, résume en un dicton l'importance de la ville, sise de part et d'autre du Bosphore, et qui représente à elle seule 30% du PIB du pays: "L'hiver n'arrive en Turquie que lorsqu'il neige à Istanbul", dit-il, rappelant la formule du président Erdogan selon laquelle "qui remporte Istanbul remporte la Turquie".

"Lorsque vous gouvernez Istanbul, vous servez et touchez près de seize millions de personnes, dont onze millions d'électeurs", développe-t-il. "Cela vous offre une opportunité politique énorme."


Offensive à Gaza, la CIJ ordonne à Israël d'assurer une aide «  d'urgence »

Dans la bande de Gaza, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah (sud), ville considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens. (AFP).
Dans la bande de Gaza, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah (sud), ville considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens. (AFP).
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  • Dans la bande de Gaza, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah
  • "Il n'y a pas un autre endroit dans le monde où un aussi grand nombre de personnes font face à une famine imminente", a résumé sur X le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies

TERRITOIRES PALESTINIENS: L'offensive militaire israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas se poursuit vendredi dans la bande de Gaza alors que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à la population civile sur place, menacée de famine.

Les affrontements des derniers mois ont aussi exacerbé les tensions régionales entre Israël et "l'axe de la résistance", rassemblement de mouvements armés soutenus par son ennemi iranien et comprenant notamment le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites.

Au moins 36 militaires syriens ont été tués dans une frappe israélienne qui a visé vendredi à l'aube la région d'Alep, dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

D'après cette ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, la frappe a notamment visé "des dépôts de missiles relevant du Hezbollah libanais", qui combat aux côtés du régime syrien. Contactée par l'AFP depuis Jérusalem, l'armée israélienne a répondu "ne pas commenter" ces informations.

Dans la bande de Gaza, le ministère de la Santé du Hamas a fait état de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah (sud), ville considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les hostilités.

« Famine imminente »

Outre le bilan humain et ces destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont désormais menacés de famine selon l'ONU qui déplore une aide insuffisante pour répondre aux besoins de la population.

"Il n'y a pas un autre endroit dans le monde où un aussi grand nombre de personnes font face à une famine imminente", a résumé sur X le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

Israël doit "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence", a déclaré jeudi la Cour internationale de justice (CIJ) basée à La Haye.

Saisie par l'Afrique du Sud, la juridiction avait ordonné en janvier à Israël de faire tout son possible pour empêcher un "génocide" dans le territoire palestinien, Israël jugeant "scandaleuses" de telles accusations.

Dans la nuit, le Hamas s'est félicité de la décision de la CIJ et a demandé sa "mise en œuvre immédiate" afin qu'elle ne devienne pas "lettre morte".