Casablanca Finance City voit encore plus grand

Une vue de Casablanca. (Photo, AFP)
Une vue de Casablanca. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 22 avril 2021

Casablanca Finance City voit encore plus grand

  • Casablanca Finance City a réalisé en dix ans d’existence des avancées majeures qui en font un centre aligné sur les bonnes pratiques internationales et plus attractif que jamais
  • La Place s’impose ainsi comme la première communauté d’affaires à vocation africaine

«En dix ans, nous avons su ramener les meilleurs prescripteurs et nous continuerons à le faire en nous appuyant sur le nouveau cadre législatif et réglementaire de CFC», souligne-t-il. Ainsi, selon Ibrahimi, CFC compte aujourd’hui plus de 200 entreprises membres, dont de nombreux leaders internationaux présents dans le classement Fortune 500. Depuis Casablanca, ces entreprises sont présentes dans 50 pays en Afrique. Cette communauté regroupe 39% d’entreprises marocaines opérant à l’international, 41% d’entreprises européennes, 9% d’entreprises asiatiques et 9% d’entreprises américaines. De nouveaux pays ont récemment intégré cette communauté avec l’arrivée de Posco, première entreprise coréenne et numéro deux mondial de l’acier, mais aussi d’Agrolats, première compagnie lettone et balte, et Creditinfo, première entreprise islandaise, se réjouit le patron de CFCA. En termes d’apport à l’économie nationale, il révèle que depuis 2016, la contribution fiscale des membres CFC est passée de 340 millions à 940 millions de DH et ces membres ont permis la création cumulée de 6.690 emplois permanents. Parmi les «belles réussites» de la Place ces dernières années, le responsable cite l’arrivée dans la communauté CFC de membres du fonds Africa 50. Aujourd’hui, Africa 50 ambitionne de mobiliser 100 milliards de dollars pour le continent et a déjà permis la réalisation de grands investissements. Il cite aussi la présence à CFC de la direction régionale CIB de BNP Paribas et du fonds d’investissement Themis. En termes de perspectives, Saïd Ibrahimi indique que CFC poursuivra l’élargissement de sa communauté de membres, renforcera son empreinte africaine et densifiera son réseau de partenaires mondiaux. Elle continuera également à placer la finance verte et les Fintechs au cœur de sa stratégie.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

 


Rencontre avec la Palestinienne Adania Shibli, invitée de la 38e édition de la FILT : «La littérature, pour moi, est le seul lieu qui accepte le silence»

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  • Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien
  • Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique

«La langue chez nous cache souvent plutôt qu’elle n’articule, gardant entre son silence des possibilités infinies qui ne se soucient pas de l’expression. La langue peut être attaquée, abusée, mais elle continue à offrir la liberté ultime d’être et d’aimer à laquelle on n’a pas accès dans la réalité», note-t-elle.

Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien le dernier jour de la Filt. Une occasion de discuter autour de son œuvre, de son rapport à la langue arabe, à son pays et aussi de son dernier roman «Tafsil Thanawi» («Un détail mineur»).

Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique. Docteur en «Media et cultural studies» de l’université de Londres et professeur associée à l’université de Beir Zeit ainsi qu’à l’université de Nottingham, elle parle six langues —l’arabe, le français, l’anglais, l’hébreu, le coréen et l’allemand—, mais écrit uniquement en arabe, «parce que cette langue est un précieux cadeau dont on nous a gratifié, une langue riche et fertile qui ne cède pas à la paresse intellectuelle», a-t-elle affirmé lors de cette rencontre modérée par Olfa Oueslati.

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Une personne, plusieurs spécifications

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  • Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique
  • L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion

George Forrest Kennan était l'un des principaux diplomates et historiens américains. Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique.

L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion, de l'occupation et de l'agression, mais il a sauvé le monde du pire. Les Américains ont été vaincus au Viêt Nam par les Vietnamiens, pas par les Russes. Les Soviétiques ont été vaincus à Cuba, mais sans un duel nucléaire qui aurait détruit le monde entier.

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde a découvert qu'il pouvait être mauvais, injuste et terrible, mais avant la ligne rouge, pas après. Car au-delà, c'est le néant total.

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Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

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