« Le Hezbollah va-t-il permettre de mener une enquête qui aboutira à sa propre condamnation ? J’en doute. » Dans Point de Vue, Christiane Baissary regrette que les responsables de l’explosion du port de Beyrouth n’aient toujours pas été inquiétés, au grand dam des familles de victimes.
Pour la journaliste et présentatrice d’Al Hadath, la corruption est « bien enracinée dans toutes les institutions du pays depuis des dizaines d’années. » Elle a d’ailleurs engendré la crise actuelle au Liban, une crise qui n’est pas sans rappeler celle de l’Irak. « Dans les deux pays, il y a la présence de milices qui ont un agenda extérieur » regrette Christiane Baissary.
Pessimiste par rapport à la situation sanitaire actuelle, la journaliste libanaise, ancienne hôtesse de l'air, estime cependant qu’avec le Covid19, « nous avons appris à ne rien tenir pour acquis ».
Pour « s’apaiser l’esprit », Christiane Baissary écoute les Nocturnes de Chopin ou la Lettre à Elise de Beethoven, et toujours Fayrouz, pour se connecter avec le Liban, quand elle a le mal du pays.