Hook appelle l'ONU à se plier à la demande des EU de lancer un « snapback »

L’émissaire américain pour l'Iran Brian Hook lors d’un briefing au département d’Etat, à Washington, DC.  (Brendan Smialowski/ AFP)
L’émissaire américain pour l'Iran Brian Hook lors d’un briefing au département d’Etat, à Washington, DC. (Brendan Smialowski/ AFP)
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Publié le Samedi 22 août 2020

Hook appelle l'ONU à se plier à la demande des EU de lancer un « snapback »

  • L’émissaire américain pour l'Iran Brian Hook a accusé les pays membres du Conseil de sécurité d’avoir manqué à leur devoir d’assurer la paix et la sécurité
  • “Nous n'avons besoin de la permission de personne pour lancer le « snapback » a dit Hook

NEW YORK : Le lendemain de la réclamation, par le secrétaire d'État américain Mike Pompeo  à l’ONU de rétablir les sanctions internationales contre l’Iran, l'émissaire américain pour l'Iran Brian Hook a exhorté les membres du Conseil de sécurité à agir.

“Le Président M. Donald Trump a rétabli les sanctions quand il s’était retiré de l’accord. A présent, c’est à l'ONU de rétablir les sanctions, » a insisté Hook, se référant au Plan d’Action  Global Commun (JCPOA), connu aussi sous le nom d’ Accord sur le nucléaire iranien, et dont les EU se sont retirés en 2018.

“Jusqu’à présent, personne ne juge que le comportement de l’Iran mérite un allègement des sanctions. Jusqu’à présent, personne ne considère que si l’embargo sur les armes du sponsor principal du terrorisme et de l’antisémitisme dans le monde arrive à échéance, ceci pourra assurer la sécurité nationale. »

En s'abstenant de voter en faveur de la résolution des États-Unis, le 14 août,  sur la reconduction sine die de l’embargo sur les armes iraniennes, qui arrive à échéance en octobre, le Conseil de sécurité a laissé les États-Unis avec une seule option : lancer le « snapback », d’après Hook.

Le « snapback » est un mécanisme, dans le cadre du Plan d’Action  Global Commun (JCPOA) autorisant tout pays signataire de l’accord – les USA, La Chine, la Russie, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Union européenne – de déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité sur toute contravention à l’accord par l’Iran. Si les doutes ne sont pas dissipés, toutes les sanctions de l'ONU imposées avant l’accord nucléaire, seraient automatiquement rétablies, y compris l’embargo sur les armes. De plus, l’Iran serait appelé à suspendre toute activité d’enrichissement nucléaire.

Alors que l’administration de Trump insiste sur le fait que l’accord nucléaire, endossé par le Conseil de sécurité, donne aux pays participants le droit d’initier un snapback, même après s’être retirés de l’accord, la plupart des pays membres du Conseil s’opposent, quant à eux, à cette version, étant donné que le pays en question ne fait plus partie de l’accord.

En réponse aux critiques lancées contre l’attitude  intransigeante de Washington au cours des négociations avec les autres pays membres, Hook a précisé que les États-Unis étaient le seul pays à proposer le renouvèlement de l’embargo sur les armes.

“Depuis décembre 2018, les États-Unis évoquent le renouvèlement (de l’embargo)”, a-t-il souligné. « Nous avons été très méthodiques, très patients et très ouverts aux suggestions. Nous n’avons fait aucun compromis. Je pense que ça n’existe que dans les idées des médias. »

Durant le vote qui a eu lieu la semaine dernière, 11 sur 15 des pays membres su Conseil de sécurité, n’ont pas voté pour rétablir la résolution des États-Unis visant à renouveler l’embargo sur les armes iraniennes. La Chine et la Russie s’y sont même opposées. Seule La République Dominicaine a voté pour la proposition.

Sur une question sur la décision de la Chine, Hook a répondu que Pékin doit des explications aux nations du Moyen-Orient qui ont appelé le Conseil de sécurité à renouveler l’embargo. 

“Il faut demander à la Chine pourquoi elle a réfuté les points de vue du Conseil de Coopération du Golfe,” a-t-il ajouté. « L'ONU est certainement une organisation multilatérale d’une grande importance, sans pour autant être la plus pertinente. »

“Le corps multilatéral le plus pertinent est sans aucun doute le GCC (Conseil de Coopération du Golfe), et ses six pays (membres) se sont tous unis et ont mis de côté leurs différends pour demander au Conseil de sécurité de renouveler l’embargo sur les armes. » Certains pays sont plus proches du danger que d’autres, et le Conseil est dans l’obligation de respecter leurs points de vue demandant l’extension de l’embargo.

Hook a accusé les membres du Conseil d’avoir manqué à leur devoir : « En tant que membres du Conseil de sécurité, votre rôle est d’assurer la paix et la sécurité internationales  - et le Conseil a échoué vendredi".  Dans ce contexte, il a assuré que les États-Unis iront vers des actions unilatérales pour « geler les avoirs et restreindre les voyages des Iraniens qui ont travaillé sur le développement d’armes ou programme nucléaire, et des Iraniens qui sèment la terreur. »

Hook a ajouté qu’un snapback signifie : “Le rétablissement par l'ONU des sanctions sur les banques iraniennes qui financent les programmes de missiles ainsi que les programmes nucléaires". Le rétablissement des sanctions encouragera les pays membres de l'ONU à interdire l'entrée des armes iraniennes dans les zones de conflit.

Il a de même réitéré l’appel de Trump et de Pompeo à la communauté internationale d’abandonner l’accord nucléaire, « qui tient aujourd’hui plus de la forme que du fond, et de se joindre  à nous pour aboutir à un accord plus sévère. »

Apres avoir présenté sa démission, Hook cèdera le dossier iranien à la fin du mois d’août à Elliot Abram, l'actuel représentant américain spécial pour le Venezuela.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Le Conseil de sécurité de l’ONU lève les sanctions contre le président syrien Ahmad al-Chareh

Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
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  • Résolution présentée par les États-Unis, qui retirent également de la liste le ministre de l’Intérieur Anas Hasan Khattab, adoptée avec 14 voix pour, aucune contre ; la Chine s’abstient
  • L’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, déclare que le Conseil envoie « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie entre dans une nouvelle ère » après la chute du régime Assad en décembre dernier

NEW YORK: Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi la levée des sanctions visant Ahmad al-Chareh, retirant ainsi le président syrien de la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda, dans une décision largement considérée comme un signe de reconnaissance internationale du nouvel ordre politique post-Assad en Syrie.

La résolution 2729, déposée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour, aucune contre, et une abstention, celle de la Chine. Elle retire également le ministre syrien de l’Intérieur, Anas Hasan Khattab, auparavant désigné dans le cadre du même régime de sanctions.

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil a déclaré jeudi que les deux responsables ne sont plus soumis aux gels d’avoirs ni aux interdictions de voyager imposés par les précédentes mesures de lutte contre le terrorisme.

Al-Chareh est arrivé jeudi à Belém, au Brésil, pour la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2025 (COP 30), et doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington lundi.

Al-Chareh a dirigé la coalition Hayat Tahrir Al-Sham lors de l’offensive de décembre 2024 qui a renversé le régime Assad, après quoi il est devenu le dirigeant de facto de la Syrie.

Washington exhortait depuis plusieurs mois les quinze membres du Conseil de sécurité à assouplir les sanctions visant la Syrie et les responsables de son nouveau gouvernement.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a déclaré qu’en adoptant la résolution, le Conseil envoyait « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie est entrée dans une nouvelle ère depuis que Assad et ses associés ont été renversés en décembre 2024 ».

Il a ajouté : « Il existe aujourd’hui un nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président Ahmad al-Chareh, qui travaille dur pour remplir ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et les stupéfiants, d’élimination de tout reste d’armes chimiques, et de promotion de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que d’un processus politique inclusif, conduit et possédé par les Syriens eux-mêmes.

« Comme le président Trump l’a précédemment indiqué, la Syrie a désormais sa chance de grandeur. »

En rendant sa décision, le Conseil de sécurité a rappelé une série de résolutions précédentes visant Daech, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont affiliés, et a réaffirmé son « engagement fort en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la République arabe syrienne ».

Le texte de la résolution, consulté par Arab News, souligne que le retrait des responsables syriens de la liste est conforme aux efforts visant à promouvoir « la reconstruction à long terme, la stabilité et le développement économique » du pays, tout en maintenant l’intégrité du cadre mondial des sanctions antiterroristes.

La résolution salue l’engagement de la République arabe syrienne à garantir « un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave » conformément au droit humanitaire international ; à lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers, ainsi que les individus, groupes, entreprises et entités affiliés à Daech ou Al-Qaïda ; à protéger les droits humains et à assurer la sécurité de tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse ; à poursuivre les efforts de lutte contre les stupéfiants ; à promouvoir la justice transitionnelle ; à œuvrer pour la non-prolifération et l’élimination des restes d’armes chimiques ; à renforcer la sécurité et la stabilité régionales ; et à mener un processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens eux-mêmes.

Le Conseil a exprimé son attente que les autorités syriennes respectent ces engagements et contribuent à la stabilité régionale.

Al-Chareh avait été sanctionné par l’ONU en mai 2014, lorsque Hayat Tahrir Al-Sham, alors affiliée à Al-Qaïda, avait été ajoutée à la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda. Cette désignation imposait une interdiction de voyager et un gel des avoirs qui devaient rester en vigueur pendant plus d’une décennie.

Le vote de jeudi au Conseil de sécurité fait suite à la décision de Washington, en mai, de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie. Ces mesures, instaurées en 1979 et considérablement élargies après le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, limitaient le commerce, l’investissement et les exportations d’énergie. Bien que la majorité de ces restrictions aient été levées, certaines dispositions du Congrès restent en place dans l’attente d’un examen ultérieur.

En retirant officiellement Ahmad al-Chareh de la liste, la résolution du Conseil de sécurité est considérée comme un tournant dans l’engagement international envers les nouvelles autorités syriennes.

Des diplomates ont décrit cette décision à la fois comme une reconnaissance pragmatique des nouvelles réalités sur le terrain et comme une incitation à poursuivre la coopération en matière d’accès humanitaire, de lutte contre le terrorisme et de réforme politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: les paramilitaires annoncent leur accord pour une proposition de trêve humanitaire

Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
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  • "En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire"
  • "Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé

PORT-SOUDAN: Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise.

"En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire" proposée en septembre par les pays médiateurs du Quad, les Etats-Unis, l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

"Les FSR attendent de (...) commencer des discussions sur les arrangements pour la cessation des hostilités", affirme le communiqué publié sur leur chaine Telegram en saluant les efforts de médiateurs.

De son côté, le chef de l'armée soudanaise, Abdel-Fattah Al-Burhane, a déclaré que ses forces continuaient "de défaire l'ennemi et de sécuriser l'Etat soudanais jusqu'à ses frontières".

"Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé.

Après une réunion au sommet sur cette proposition portée par Washington, l'administration pro-armée basée à Port-Soudan avait fait savoir mardi qu'elle comptait poursuivre la guerre tout en présentant un plan pour "faciliter l'accès à l'aide humanitaire" et "la restauration de la sécurité et de la paix".

Cette réunion à Port-Soudan était intervenue après des nouveaux efforts de l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, de faire avancer le plan présenté mi-septembre par le Quad.

"Massacre" 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait encore exhorté mardi les belligérants à "venir à la table des négociations" et "mettre fin à ce cauchemar de violence".

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires, qui a éclaté en 2023, a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire contemporaine, selon l''ONU.

Des images satellite analysées par le laboratoire de l'université américaine de Yale montrent des "activités d'élimination des corps" dans la ville d'El-Facher, prise par les paramilitaires, avec notamment des traces "correspondant à des fosses communes".

Depuis la prise le 26 octobre de cette ville du Darfour, dans l'ouest du Soudan, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population.

De multiples témoignages, étayés par des vidéos publiées par les paramilitaires des FSR sur les réseaux sociaux, décrivent des atrocités dans cette région coupée du monde.

Selon le rapport du Humanitarian Research Lab (HRL), des données aériennes récentes indiquent aussi qu'"un massacre est en cours sur le site de l'ancien hôpital" pour enfants.

Depuis la chute d'El-Facher, les violences continuent dans la région du Darfour, où est située la ville, mais les combats se concentrent au Kordofan, une région stratégique du centre du Soudan car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

 


L'armée israélienne annonce avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
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  • "L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué
  • L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région.

"L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le mouvement libanais soutenu par l'Iran avait déclaré jeudi matin rejeter toute "négociation politique" entre le Liban et Israël, proposée par des émissaires.

L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région.

"L'armée israélienne va bientôt frapper les infrastructures militaires appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans tout le sud du Liban, en réponse aux tentatives interdites de cette organisation de reprendre ses opérations dans la région", a écrit le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, sur X, en appelant les habitants de trois villages, Aita al-Jabal, al-Taybeh et Tayr Debba, à immédiatement quitter leurs logements.

Il a ensuite appelé à évacuer un bâtiment et ses environs du village de Zawtar El Charqiyeh, dans la même zone.

Dans une déclaration séparée, la porte-parole du gouvernement israélien, Sosh Bedrosian, a déclaré plus tôt qu'Israël prendrait des mesures pour garantir le respect du cessez-le-feu dans le sud du Liban.

"Israël continuera à défendre toutes ses frontières et nous continuons à insister sur la pleine application de l'accord de cessez-le-feu", a déclaré Mme Bedrosian aux journalistes.

"Nous ne permettrons pas au Hezbollah de se reconstruire", a-t-elle ajouté.

Un cessez-le-feu a mis fin en novembre 2024 à une guerre entre le Hezbollah et Israël. Ce dernier a poursuivi ses attaques contre les bastions du mouvement armé au Liban, affirmant vouloir l'empêcher de reconstituer ses forces.

Le Hezbollah a affirmé jeudi son "droit légitime" à se défendre face à l'intensification des attaques israéliennes.