Gaza: 40 morts, plus de 200 blessés dans le ballet incessant des raids israéliens et tirs de roquettes du Hamas

Des gens se rassemblent sur le site d'un bâtiment effondré à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, le 11 mai 2021 (Photo, AFP)
Des gens se rassemblent sur le site d'un bâtiment effondré à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, le 11 mai 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 12 mai 2021

Gaza: 40 morts, plus de 200 blessés dans le ballet incessant des raids israéliens et tirs de roquettes du Hamas

  • L'Autorité aéroportuaire israélienne interrompt les décollages à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv « pour permettre la défense du ciel de la nation »
  • Au moins 28 personnes dans l'enclave palestinienne et deux en Israël ont été tuées

GAZA CITY / LE CAIRE: Au moins 28 Palestiniens sont morts en 24 heures de frappes aériennes israéliennes implacables sur la bande de Gaza, et des roquettes du Hamas ont tué deux femmes israéliennes dans la ville méridionale d'Ashkelon dans la pire violence entre les deux parties depuis la guerre de 2014.

Alors que le nombre de morts augmentait, Israël a refusé une offre de l'Égypte de négocier la fin de la violence.

«L'Égypte a contacté à plusieurs reprises Israël et d'autres pays concernés pour les exhorter à déployer tous les efforts possibles pour empêcher la détérioration de la situation», a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry. « Mais nous n'avons pas obtenu la réponse nécessaire. » Au lieu de cela, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de faire pleuvoir plus de feux sur Gaza.

«La force des attaques que la fréquence des attaques seront augmentées», a-t-il dit, alors que le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, déclarait qu'Israël augmente ses forces à la frontière de Gaza.

Le département d'État américain a appelé les deux parties à la retenue.

Le chef de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré que les attaques contre Gaza étaient une «misérable démonstration de force aux dépens du sang des enfants» et que les «provocations israéliennes» étaient un affront aux musulmans à la veille de la fête de l'Aïd.

L'Organisation de la coopération islamique, qui a tenu une réunion d'urgence à Djeddah, «a salué la fermeté du peuple palestinien dans la ville occupée de Jérusalem».

 

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Un véhicule en feu mardi après que le Hamas a lancé des roquettes depuis la bande de Gaza vers Ashkelon, dans le sud d'Israël (Photo, AFP) 

Le conflit s'est étendu à Gaza après des jours de manifestations à Jérusalem-Est occupée, où des centaines de Palestiniens - y compris des fidèles priant dans la mosquée Al-Aqsa, le troisième site le plus sacré de l'islam - ont été blessés lors d'une violente répression israélienne avec des grenades assourdissantes, des gaz lacrymogènes et des balles en plastique.

Lundi et mardi, les Gazaouis ont enduré une longue nuit et une longue journée de bombardements et de terreur. Certains ont perdu leurs proches, d'autres leur maison.

 

Rashad Al-Sayed, 57 ans, qui vit au sixième étage du bâtiment Tiba dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, à l'ouest de la ville de Gaza, a déclaré que le toit de la maison s'était effondré sur sa famille alors qu'ils essayaient de dormir après les prières de l'aube.

Depuis un lit de l'hôpital Al-Shifa de Gaza, il a déclaré à Arab News: «C'était une nuit dure, nous ne pouvions pas dormir, et quand nous avons décidé de dormir, le toit nous est tombé dessus. Des avions de combat israéliens ont frappé un appartement au-dessus de mon appartement au septième étage. »

Al-Sayed a été légèrement blessé, mais son fils aîné, Ahmed, 23 ans, a été gravement blessé et est en soins intensifs dans le même hôpital.

 

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Des véhicules brûlés dans la ville de Holon près de Tel Aviv, le 11 mai 2021 (Photo, AFP)

 

WASHINGTON APPELLE À ÉVITER LES DÉCÈS «PROFONDÉMENT REGRETTABLES» DE CIVILS

Les Etats-Unis ont pressé mardi Israël et les Palestiniens d'éviter les décès « profondément regrettables » de civils, après des frappes de l'Etat hébreu en représailles à des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. 
« Les pertes de vies côté israélien, les pertes de vies côté palestinien, c'est quelque chose que nous regrettons profondément (...). Toute mort de civil est profondément regrettable, qu'il s'agisse d'une vie palestinienne ou israélienne », a dit le porte-parole du département d'Etat Ned Price à la presse. 
« Israël a le droit de se défendre, mais en même temps nous regrettons les informations sur des décès civils et nous voulons que cela cesse », a-t-il insisté. « Nous ne voulons pas voir de provocations. Les provocations que nous avons vues ont abouti à des pertes de vies profondément regrettables. » 
Les tirs de roquettes du mouvement islamiste Hamas vers Israël et les frappes israéliennes sur la bande de Gaza se sont poursuivis mardi, au cours de la pire flambée de violence depuis des années, malgré les appels répétés à la désescalade de la part des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale. Le Premier ministre israélien a promis d'intensifier les attaques contre le Hamas. 
Ned Price a de nouveau condamné les tirs de roquettes du Hamas, qualifiés d'« attaques terroristes horribles », et a défendu une nouvelle fois le droit d'Israël à se défendre. Il a également affirmé que les Palestiniens avaient « le droit à la sécurité ». 

 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est entretenu mardi au téléphone avec son homologue israélien Gaby Ashkenazi pour « réitérer ce message important de désescalade », selon son porte-parole. 
« Nous continuons d'appeler au calme, nous continuons à appeler toutes les parties à la désescalade et à faire preuve de retenue dans leurs actes », a ajouté Ned Price. 
De son côté, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a également exhorté mardi à une « désescalade immédiate ». « La violence et les attaques doivent cesser », a-t-il dit à la presse. 
« Les attaques de roquettes de la part du Hamas sont absolument inacceptables. Nous sommes aussi profondément préoccupés par les colonies » israéliennes « et les expulsions de Palestiniens », a-t-il ajouté. 

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Des flammes au dessus de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas. (Photo, AFP)

 

Des témoins ont déclaré à Arab News que des avions de combat israéliens avaient tiré quatre missiles sur un appartement au septième étage d'une tour pendant les prières de l'aube vers 4h30 du matin, causant des dégâts dans la majeure partie du bâtiment et tuant une femme, sa fille de 19 ans, son fils handicapé et un autre homme à l'étage inférieur.

À midi, une frappe aérienne a frappé un immeuble du centre-ville, envoyant des habitants terrifiés en courant dans la rue, notamment des femmes et des enfants pieds nus. Le groupe militant du Jihad islamique a déclaré que l'attaque avait tué trois de ses commandants.

Un bloc résidentiel de 13 étages dans la bande de Gaza s'est effondré mardi soir après avoir été touché par une frappe aérienne israélienne. Trois panaches de fumée épaisse s'élevaient de la tour, ses étages supérieurs encore intacts jusqu'à ce qu'elle s'effondre au sol. La tour abritait un bureau utilisé par les dirigeants politiques du Hamas.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 28 personnes, dont 10 enfants et une femme, avaient été tuées et 152 blessées depuis lundi. Le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Kidra, a déclaré que «l'assaut incessant» d'Israël submergeait le système de santé, qui se débattait déjà avec le COVID-19.

L'électricité dans les environs a été coupée et les habitants utilisaient des lampes de poche.

 

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Des roquettes lancées vers Israël depuis la ville de Gaza, le 11 mai 2021 (Photo, AFP)

Peu de temps après l'attaque, le Hamas et le groupe du Jihad islamique ont déclaré qu'ils réagiraient en tirant des roquettes sur Tel Aviv.

Des sirènes de raid aérien et des explosions ont été entendues autour de la ville, et le ciel a été éclairé par les traînées de plusieurs missiles intercepteurs lancés vers les roquettes entrantes.

Les piétons ont couru pour se mettre à l'abri et les clients sont sortis des restaurants de Tel-Aviv tandis que d'autres s'aplatissaient sur les trottoirs alors que les sirènes retentissaient.

Les chaînes de télévision israéliennes ont déclaré que trois personnes avaient été blessées dans la banlieue de Holon.

L’Autorité aéroportuaire israélienne a déclaré qu’elle avait interrompu les décollages à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv «pour permettre la défense du ciel de (la) nation».

«Nous tenons maintenant notre promesse», a déclaré la branche armée du Hamas dans un communiqué. «Les Brigades Qassam lancent leur plus grande frappe de roquettes contre Tel Aviv et sa banlieue, avec 130 roquettes, en réponse au ciblage par l'ennemi des immeubles résidentielles.»

Quelques heures plus tôt, Israël avait envoyé 80 avions pour bombarder Gaza et massé des chars à la frontière alors que des barrages de roquettes frappaient des villes israéliennes pour un deuxième jour, aggravant un conflit dans lequel au moins 28 personnes dans l'enclave palestinienne et deux en Israël avaient été tuées.

Les habitants du bloc et les personnes vivant à proximité avaient été avertis d'évacuer la zone environ une heure avant l'attaque aérienne, selon des témoins, et il n'y avait pas eu de blessés deux heures après son effondrement.

La plus grave flambée de combats depuis 2019 entre Israël et les factions armées à Gaza a été déclenchée par des affrontements entre Palestiniens et la police israélienne à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem lundi.

Une énorme colonne de fumée s'échappe d'une installation pétrolière dans la ville d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, le 11 mai 2021, après que des roquettes ont été tirées par le mouvement palestinien du Hamas. (AFP)
Une énorme colonne de fumée s'échappe d'une installation pétrolière dans la ville d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, le 11 mai 2021, après que des roquettes ont été tirées par le mouvement palestinien du Hamas. (AFP)

La ville, sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, a été sous tension pendant le mois de jeûne musulman du Ramadan, la menace d'une décision de justice expulsant les Palestiniens des maisons revendiquées par les colons juifs ajoutant aux frictions.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël intensifierait ses frappes sur Gaza, une enclave de 2 millions de personnes, en réponse aux attaques à la roquette.

«Tant la force des attaques que la fréquence des attaques seront augmentées», a-t-il déclaré dans un communiqué vidéo.

En moins d'une heure, Israël a déclaré avoir déployé des avions pour bombarder les sites de lancement de roquettes dans et autour de la ville de Gaza.

Des responsables ont déclaré que de l'infanterie et des blindés étaient envoyés pour renforcer les chars déjà rassemblés à la frontière, évoquant les souvenirs de la dernière incursion terrestre israélienne à Gaza pour arrêter les attaques à la roquette, en 2014.

Plus de 2100 Gazaouis ont été tués au cours de la guerre de sept semaines qui a suivi, selon le ministère de la Santé de Gaza, ainsi que 73 Israéliens, et des milliers de maisons à Gaza ont été rasées.

Mardi, avant l'effondrement du bloc, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré qu'au moins 28 Palestiniens, dont 10 enfants, avaient été tués et 152 blessés par les frappes israéliennes depuis que le Hamas a lancé lundi des roquettes sur Jérusalem pour la première fois depuis 2014.

Le service national d’ambulance israélien a déclaré que deux femmes avaient été tuées dans des frappes de roquettes dans la ville méridionale d’Ashkelon.

Le Comité international de la Croix-Rouge a exhorté toutes les parties à prendre du recul et leur a rappelé l'exigence du droit international d'essayer d'éviter des victimes civiles.

(Avec AFP)


Tunisie: l'ambassadeur UE convoqué par le président Saied pour «non respect des règles du travail diplomatique» 

Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
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  • Le président Saied a exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques"
  • L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents

TUNISIE: Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés.

Le président Saied a également exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques".

Lundi, M. Perrone avait reçu Noureddine Taboubi, chef du principal syndicat tunisien UGTT -- qui a récemment menacé de déclencher une grève générale pour obtenir des hausses salariales -- et avait salué "le rôle important" de l'organisation "en faveur du dialogue social et du développement économique" en Tunisie, selon un communiqué de la délégation européenne à Tunis.

L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents.

Le diplomate européen avait "réaffirmé sa volonté de poursuivre le dialogue avec l'UGTT et de continuer à soutenir la Tunisie sur les plans social et économique, dans divers secteurs", selon la même source. De son côté, le secrétaire général de l'UGTT avait appelé à renforcer et développer la coopération entre la Tunisie et l'Union européenne.

La semaine passée, M. Taboubi a présidé une réunion de l'UGTT où il a apporté son soutien à différents mouvements de grève en cours dans le secteur privé pour réclamer des augmentations de salaires. Il a salué le succès d'une grève générale ayant eu lieu dans la grande ville de Sfax (centre-est) et menacé d'organiser prochainement une grande grève au niveau national.

"L'organisation se dirige vers une grève générale pour défendre les acquis matériels et sociaux des travailleurs face aux difficultés quotidiennes".

M. Taboubi a dénoncé "une baisse du pouvoir d'achat" des Tunisiens face à "des conditions de vie précaires sur le plan des transports, de la santé et de la maladie", défendant "leur droit syndical à se défendre" afin d'obtenir "un salaire décent qui leur fait défaut actuellement".

Le salaire minimum en Tunisie est d'environ 520 dinars (150 euros) pour 48 heures par semaine. Le taux d'inflation reste très élevé notamment pour les produits alimentaires. Il est récemment revenu à environ 5% après avoir atteint un pic de 10% en 2023.


L'armée israélienne annonce le lancement d'une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie

L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
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  • "Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien
  • Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien.

Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un déploiement dans le cadre de son "opération antiterroriste" lancée en janvier 2025 et visant principalement les camps de réfugiés palestiniens de la région, mais d'une "nouvelle opération".

Elle n'a pas fourni plus de détails dans l'immédiat.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les violences n'ont pas cessé en Cisjordanie depuis l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza le 10 octobre.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a recensé en octobre un pic des "attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en près de deux décennies de collecte de données dans ce territoire palestinien.

Le 10 novembre, un Israélien a été tué et trois autres ont été blessés lors d'une attaque au couteau menée par deux Palestiniens rapidement abattus par des soldats près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.


Le Conseil de sécurité de l'ONU en Syrie et au Liban la semaine prochaine

 Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
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  • Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive
  • Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre.

Quelques jours avant le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, les ambassadeurs des quinze Etats membres doivent se rendre le 4 décembre à Damas où ils devraient rencontrer notamment les nouvelles autorités, dont le président par intérim Ahmad al-Chareh, et des représentants de la société civile, a précisé la mission à des journalistes.

Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive.

Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

Ce déplacement intervient alors qu'Israël a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 pour mettre fin à un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah, un allié du groupe islamiste palestinien Hamas.