À La Mecque, la Grande Mosquée illustre la réussite du ramadan

Chaque année, des millions de fidèles affluent vers l'Arabie saoudite pour prier dans les deux Saintes Mosquées de La Mecque et de Médine. (AFP)
Chaque année, des millions de fidèles affluent vers l'Arabie saoudite pour prier dans les deux Saintes Mosquées de La Mecque et de Médine. (AFP)
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Publié le Mercredi 12 mai 2021

À La Mecque, la Grande Mosquée illustre la réussite du ramadan

  • L'Autorité chargée de veiller à la sécurité des pèlerins dans les Lieux saints dévoile les coulisses de son action
  • «L'État a mobilisé toutes ses ressources humaines et matérielles afin de couvrir plusieurs aspects, notamment l'ingénierie, la technique et les services, dans le souci du confort des pèlerins»

LA MECQUE: Chaque année, des millions de fidèles affluent vers l’Arabie saoudite pour prier dans les deux Saintes Mosquées de La Mecque et de Médine. Assurer la sécurité et l'approvisionnement en nourriture de ces immenses foules est une tâche monumentale en temps normal mais la pandémie est venue alourdir les préparatifs.

En 2020, l'Arabie saoudite a interdit aux visiteurs étrangers d'effectuer le pèlerinage islamique, ou le Hajj, dans une tentative de contenir la pandémie du coronavirus. Seul un nombre restreint de croyants vivant dans le Royaume a été autorisé à y participer.

À présent que les vols ont repris et que les frontières du Royaume ont été rouvertes, les fidèles sont désormais autorisés à se rendre en Arabie saoudite, à condition de se plier à une série de protocoles rigoureux.

La présidence générale des affaires des deux Saintes Mosquées, chargée de superviser ces protocoles, œuvre toute l'année afin d’améliorer l'expérience des visiteurs et du personnel. Son porte-parole, Hani Haider, a précisé dans une déclaration publiée récemment que «la vaccination est un impératif pour pouvoir accomplir l’Omra et prier dans les deux Saintes Mosquées».

«C'est la première condition requise pour ceux qui demandent une autorisation pour prier, accomplir l’Omra ou visiter la Grande Mosquée de La Mecque. Les autorisations sont accordées via les applications Eatmarna ou Tawakkalna. Pour accéder à la mosquée du Prophète à Médine, il faut passer par l'application Tawakkalna

«Cela s'applique aux personnes qui ont reçu la première dose du vaccin au moins quatorze jours avant leur visite et aux personnes qui se sont complètement rétablies après avoir contracté le coronavirus.»

«Trois voies à proximité de la Sainte Kaaba sont réservées aux personnes âgées et aux personnes ayant des besoins particuliers. Six entrées sont réservées aux pèlerins qui sont autorisés à se rendre par groupes jusqu'à l’esplanade du Mataf en suivant quatorze voies virtuelles», ajoute-t-il.

M. Haider appelle les pèlerins à suivre ces voies pour faciliter la circulation, et les invite à respecter les mesures préventives mises en place pour garantir la sécurité de tous.

Ces mesures sont en grande partie gérées par l'Agence des affaires techniques et des services de la présidence. Sur les passerelles et les places du Mataf, son personnel distribue des bouteilles d’eau jetables provenant du puits de Zamzam.

L’agence supervise également le transport des visiteurs à l'intérieur de la Grande Mosquée et organise leur entrée et leur sortie. Elle aide en outre les personnes ayant des besoins particuliers et supervise le processus de préparation, de désinfection et de diffusion du parfum.

L'agence organise le déplacement des pèlerins à l'intérieur et sur les places de la Grande Mosquée en collaboration avec une équipe de surveillance pour s'assurer du respect des mesures de distanciation liées à la Covid-19.

Ses 4 000 agents de propreté désinfectent et parfument la Grande Mosquée dix fois par jour, utilisant plus de 60 000 litres de désinfectant et 1 200 litres de désodorisant.

En outre, plus de 70 équipes présentes sur le terrain ont suivi une formation pour désinfecter la Grande Mosquée, ses places extérieures et ses salles de bains à l'aide de produits écologiques soigneusement sélectionnés afin de garantir la sécurité des visiteurs.

Dans le cadre des précautions sanitaires, plus de 500 machines automatiques de désinfection des mains, équipées de capteurs, ont été disposées à travers la mosquée.

Le département des Transports a renforcé de son côté sa capacité afin de répondre aux besoins des visiteurs de la Grande Mosquée avec plus de 5 000 véhicules ordinaires et 3 000 véhicules électriques.

Des autocollants soulignant l'importance de la distanciation sociale sont disponibles aux points de distribution, tandis que d'autres signes collés sur les véhicules attestent que ceux-ci sont désinfectés avant et après utilisation.

L'Agence des affaires techniques et des services a également recruté plus de 100 observateurs qui seront déployés aux portes de la Grande Mosquée pour accueillir les pèlerins et les guider vers les zones désignées.

Dix portes sont réservées aux pèlerins, notamment la porte du roi Fahd; la porte Ajyad; la porte Safa; la porte du Prophète; la porte Bani Shaybah; la porte Al-Marwah; la porte Al-Arqam et le pont Al-Marwah.

Des agents de sécurité sont prêts à guider les fidèles si les lieux de prière deviennent surpeuplés.

Parmi les tâches les plus importantes de l'agence figure notamment la supervision du fonctionnement des 200 escaliers roulants et des 14 ascenseurs qui est assurée par plus de 90 ingénieurs et techniciens saoudiens. Ingénieurs et techniciens sont également chargés de vérifier le système de sonorisation qui compte près de 8 000 haut-parleurs, 9 microphones pour l'imam et 6 microphones pour le muezzin.

L'agence se charge en outre d'assurer la climatisation des places de la Grande Mosquée au moyen d’une technologie de pulvérisation d'eau, qui absorbe la chaleur de l'air extérieur et abaisse la température.

Les places de la Grande Mosquée comptent près de 250 ventilateurs de pulvérisation qui sont utilisés pendant les heures de prière, lorsque les places de la Grande Mosquée sont saturées et que la température est élevée.

«L'État a mobilisé toutes ses ressources humaines et matérielles afin de couvrir plusieurs aspects, notamment l'ingénierie, la technique et les services, dans le souci du confort des pèlerins», explique à Arab News Kamelia benta Mohammed al-Daadi, secrétaire adjointe aux services pour les femmes et aux affaires administratives.

Son département a lancé quatre initiatives destinées à améliorer la sécurité et le confort des visiteuses.

La première initiative, baptisée «Safe Sanctuary»(ou «sanctuaire sécurisé»), porte sur la gestion des places et des transports réservés aux femmes, la fourniture de foulards étiquetés et la sensibilisation aux mesures préventives grâce à un système de code-barres qui permet d'identifier les comportements inappropriés.

La deuxième initiative porte le nom de «Good Hospitality» (ou «accueil chaleureux»). Elle contrôle les portes réservées aux femmes, les accueille, les guide et leur propose des services en plusieurs langues.

La troisième initiative concerne l'hygiène et la désinfection des tapis de la Grande Mosquée ce qui permettra aux femmes de rompre leur jeûne et d'effectuer les Tarawih en toute sécurité et hygiène.

Le logo de l'initiative est imprimé sur tous les équipements désinfectés et le personnel a suivi une formation pour manipuler les appareils de désinfection et distribuer des désinfectants et des produits sanitaires dans les établissements pour femmes.

Enfin, la Women Suqya Zamzam Unit du département est chargée de distribuer aux femmes des bouteilles d'eau provenant du puits de Zamzam.

Le Département général pour l'administration, la planification, le perfectionnement des institutions et la technologie a initié de son côté quatre initiatives visant à mieux former son personnel. La première, surnommée «Digital Flashes» relève de l'Unité des services technologiques et électroniques. 

«Elle consiste à rédiger et à concevoir des publications à caractère éducatif destinées à enrichir les connaissances et à développer les compétences numériques. Elle les publie chaque jour sur les différentes plates-formes de réseaux sociaux pendant le mois sacré du ramadan», précise Mme Al-Daadi.

Proficiency (ou «compétence») est une autre initiative conduite par l'Unité de planification, de perfectionnement institutionnel et de qualité. Elle a pour objectif de diffuser de manière active le message et la vision des deux Saintes Mosquées, et d'organiser des ateliers éducatifs.

La troisième, baptisée «Rehabilitation» (ou «réhabilitation»), est mise en œuvre par l'Unité des services des travailleuses intérimaires afin de proposer aux travailleuses intérimaires un programme de réhabilitation avant le début de la saison du Hajj et pour célébrer également la Journée mondiale des managers.

«La quatrième initiative est intitulée “Enrichment” (“enrichissement”) et réalisée par l'Académie de formation pour les femmes», précise Mme Al-Daadi.

«Elle consiste à organiser des forums de sensibilisation qui permettent d’établir des liens entre les employées de la Grande Mosquée et les pèlerines afin de renforcer le niveau de préparation.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Thierry Ardisson, l'éternel homme en noir du petit écran

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
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  • Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk"
  • Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2

PARIS: Animateur et producteur controversé décédé lundi à 76 ans, l'homme en noir Thierry Ardisson, star cathodique à partir des années 1980, a inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel.

"Quand je suis arrivé, il y avait à l'antenne un langage télévisuel prude et compassé. On s'est mis à parler comme dans la vie, de sexe, d'alcool et de drogue", rembobinait l'ancien publicitaire.

Il ne s'était pas fait que des amis dans le milieu: pour Bernard Pivot, il était "tellement mégalo qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision".

Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk".

Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2.

"N'étant pas très à l'aise moi-même, je n'avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d'où mon époque +Lunettes noires+ où j'étais d'une agressivité incroyable", reconnaîtra-t-il plus tard. Thierry Ardisson gardera le noir, qui "amincit".

Après trois ans de traversée du désert, ce défricheur, qui ne cachait pas avoir consommé en excès drogue et alcool plus jeune, présente en 1998 "Tout le monde en parle" sur France 2, talk-show à succès où il sonde des personnalités jusque dans leur vie privée, aux côtés du trublion Laurent Baffie.

Sommé de choisir entre le service public et Paris Première, il opte en 2006 pour la chaîne du câble et du satellite, où il anime "93, Faubourg Saint-Honoré", des dîners éclectiques filmés à son domicile.

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.

Jamais à court de concept, le vétéran du PAF revient brièvement en 2022 avec "Hôtel du temps" sur France 3, où il interroge des stars défuntes dont les visages et voix sont recréés grâce aux nouvelles technologies.

Et en 2024, il imagine le magazine de société "Nos grandes décisions" pour France 2, avec le trentenaire Hugo Clément aux manettes.

"Torturé" et "exigeant" 

La chaîne YouTube "Ina Arditube" retrace ses 35 ans d'émissions cultes.

Certains programmes ont mal vieilli. Ainsi, l'écrivaine Christine Angot s'est dite humiliée à plusieurs reprises sur le plateau de "Tout le monde en parle", en se souvenant de rires face à l'inceste sur lequel elle a écrit.

La Légion d'honneur remise par Emmanuel Macron début 2024 à l'animateur-producteur a fait polémique, suscitant la réprobation d'artistes comme Judith Godrèche.

Le chef de l'Etat avait alors rendu hommage à "un personnage d'une liberté totale, un provocateur et érudit".

Mais, "aujourd'hui, les gens ne veulent plus rien dire à la télévision", déplorait le septuagénaire au même moment, regrettant une "aseptisation".

Lors de sa dernière apparition à la télé, le 10 mai dans "Quelle Epoque!" sur France 2, il avait comparé Gaza à Auschwitz, ce qui avait fait polémique - il avait ensuite demandé pardon à "ses amis juifs".

Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse), d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, Thierry Ardisson a passé une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie.

Il assume sa foi catholique, son parisianisme, ses convictions royalistes et également son appétit pour l'argent.

"Ardisson est un type torturé, exigeant, animé de la peur du lendemain" et "chez qui rien n'est jamais acquis", le décrit le producteur Stéphane Simon, compagnon de route depuis plus de trois décennies et marqué à droite.

A 20 ans, il avait démarré au culot dans la publicité, inventant des slogans tels "Lapeyre, y'en a pas deux" et "Quand c'est trop, c'est Tropico".

Thierry Ardisson a aussi été patron de presse - directeur de "L'Ebdo des Savanes" au début des années 1980, d'"Entrevue" dans les années 1990, où il est condamné pour divers articles tapageurs. Il s'est aussi essayé à la production de séries et films, et à l'écriture, se livrant notamment dans "Confessions d'un baby-boomer" en 2005. Marié à trois reprises, Thierry Ardisson a eu trois enfants avec la musicienne Béatrice Loustalan. Depuis 2014, il était l'époux de la présentatrice de TF1 Audrey Crespo-Mara.

 


May Calamawy promeut l'exploitation du film palestinien en Amérique du Nord

L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
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  • Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 
  • Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

DUBAI : L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown".

Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images)
Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images via AN)

May Calamawy s'est rendue sur Instagram Stories pour partager l'information selon laquelle "To A Land Unknown" sera projeté dans 40 salles de cinéma en Amérique du Nord ce mois-ci, notamment à New York, Houston et Vancouver.

"Reda et Chatila sont deux cousins palestiniens qui se frayent un chemin dans les bas-fonds d'Athènes en poursuivant leur rêve de se rendre en Allemagne. Mais au fur et à mesure que leurs difficultés augmentent, leur désespoir s'accroît. Lorsque Chatila élabore un plan téméraire de tout ou rien, leur lien est mis à rude épreuve et ils repoussent les limites de ce qu'ils sont prêts à faire pour la liberté", peut-on lire dans le résumé du film.

Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid, la sœur des mannequins Gigi et Bella Hadid. Alana Hadid, ainsi que les frères Badie Ali et Hamza Ali, ont cofondé Watermelon Pictures, une société de production dont la mission est de créer des histoires captivantes et percutantes qui trouvent un écho auprès d'un public mondial.

"J'ai été honorée que l'on me demande d'être la directrice de la création de Watermelon Pictures. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement d'un projet passionnel pour Hamza et Badie, mais aussi d'une opportunité pour les Palestiniens d'avoir un endroit où raconter leurs histoires... Cela me touche beaucoup. Je pense que c'est l'une des choses les plus belles que les gens aient un endroit où ils peuvent raconter leur histoire. Et nous savons que nous avons un endroit sûr pour cela", a déclaré Mme Hadid à Arab News.

Pour sa part, Calamawy est connue pour ses rôles dans les séries américaines Netflix "Ramy" et "Moon Knight" (2022), où elle joue le double personnage de Layla El-Faouly et du Scarabée écarlate.

Elle a fait les gros titres à la fin de l'année 2024 lorsque presque toutes ses scènes ont été coupées dans le film "Gladiator II" de Ridley Scott, les fans se plaignant sur les médias sociaux.

Son rôle dans le film a été annoncé pour la première fois en mai 2023.

À l'époque, Deadline a rapporté que Ridley Scott avait choisi Calamawy après une longue recherche, écrivant : "Alors que de nombreux rôles principaux étaient des offres directes, Scott a voulu faire une recherche similaire à celle qu'il avait faite pour le rôle de (Paul) Mescal pour le rôle que Calamawy a finalement obtenu".

Cependant, les fans ont remarqué que dans le montage final, qui est sorti en salles en novembre, Calamawy n'est vue qu'en passant et n'a aucun dialogue. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Asir : Un écologiste saoudien construit un musée écologique pour préserver le patrimoine naturel et culturel

Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
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  • Al-Hadi a déclaré que le projet de musée se concentre sur la documentation d'arbres rares, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels.
  • Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

RIYAD : Dans une vallée au pied des montagnes d'Asir, l'écologiste local Lahiq Al-Hadi développe un musée environnemental éducatif afin de sensibiliser le public, d'attirer les touristes et de préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

Originaire du gouvernorat de Rijal Almaa, dans la région d'Asir, il a déclaré que le projet de musée se concentrait sur la documentation d'arbres, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels rares, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une section mettra en avant l'apiculture et la production de miel, en présentant les fleurs locales qui nourrissent les abeilles ainsi que les graines menacées que le musée vise à préserver et à propager, a ajouté Al-Hadi.

À la lisière de sa ferme, près de la vallée, il a replanté plus de 68 espèces d'arbres et de plantes locales qui étaient autrefois rares ou menacées.

Il passe son temps à rechercher des graines rares et à les distribuer aux agriculteurs intéressés, convaincu que « chaque graine plantée fait germer un nouvel espoir dans la terre ».

Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

Le musée comprend également un pavillon consacré à l'architecture traditionnelle en pierre d'Asir qui offre un aperçu du patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com