L'ONU suspend les discussions sur la Syrie après trois cas de Covid

Un journaliste vêtu d'un masque filme lundi l'arrivée du bus transportant une délégation participant à une réunion du Comité constitutionnel syrien au Bureau des Nations Unies (Fabrice COFFRINI/AFP)
Un journaliste vêtu d'un masque filme lundi l'arrivée du bus transportant une délégation participant à une réunion du Comité constitutionnel syrien au Bureau des Nations Unies (Fabrice COFFRINI/AFP)
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Publié le Lundi 24 août 2020

L'ONU suspend les discussions sur la Syrie après trois cas de Covid

  • « Suite à une première réunion constructive, la troisième session de la Commission constitutionnelle est actuellement suspendue »
  • Le représentant spécial des Etats-Unis pour la Syrie a dit espérer que le cycle de discussions portera « davantage sur des questions de fond, qu'il durera plus longtemps, et qu'il établira un plan de travail effectif »

GENEVE: La découverte de trois cas de Covid-19 parmi les délégués participant à Genève aux discussions sur la Constitution syrienne a forcé l'ONU à suspendre la réunion, a-t-elle annoncé lundi, quelques heures seulement après l'ouverture de la rencontre.

« Suite à une première réunion constructive, la troisième session de la Commission constitutionnelle est actuellement suspendue », a indiqué le bureau de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, dans un communiqué.

Les délégués avaient été testés à deux reprises: avant de se rendre à Genève puis à leur arrivée. L'ONU n'a toutefois pas précisé à quel moment les trois personnes ont été testées positives, ni à quelle délégation elles appartiennent.

Quant à la suite des discussions, l'ONU s'est contenté d'indiquer qu'une annonce serait faite « en temps utile ».

45 personnes choisies à parts égales par le gouvernement de Damas, l'opposition et l'émissaire de l'ONU Geir Pedersen y participaient afin d'insérer des représentants de la société civile. Les participants, portant un masque de protection en raison de la pandémie, étaient arrivés le matin séparément au Palais des Nations, le siège de l'ONU à Genève.

M. Pedersen a pour sa part pu rencontrer ce week-end les coprésidents ainsi que des représentants de la société civile.

Vendredi, il avait déclaré aux médias que les discussions à Genève ne pouvaient « bien sûr pas régler le conflit syrien » mais constituaient un « pas important dans la bonne direction ».

La révision de la Constitution figure en bonne place dans la résolution 2254, adoptée en décembre 2015 par le Conseil de sécurité, qui prévoit également l'organisation d'élections sous la supervision de l'ONU.

Le Comité constitutionnel syrien, chargé de modifier la Constitution de 2012 en vue de prochaines élections, a été inauguré le 30 octobre à l'ONU à Genève en présence de 150 personnes. Un comité restreint de 45 membres a ensuite été chargé d'entrer dans le détail de la Constitution.

L'ONU espère que ce processus ouvrira la voie à un règlement politique du conflit, qui a fait plus de 380 000 morts depuis 2011.

La deuxième tentative de réunion du Comité constitutionnel s'était achevée fin novembre à Genève sur un désaccord portant sur l'ordre du jour, empêchant les représentants du gouvernement et de l'opposition de se rencontrer. En mars, les parties avaient fini par trouver un accord à ce sujet mais la pandémie de Covid-19 avait alors rendu impossible toute réunion, a expliqué M. Pedersen aux médias.

Présent à Genève où il s'est entretenu avec des journalistes, le représentant spécial des Etats-Unis pour la Syrie James Jeffrey a dit espérer que le cycle de discussions portera « davantage sur des questions de fond, qu'il durera plus longtemps, environ une semaine, et qu'il établira un plan de travail pour mettre en oeuvre les directives de la résolution 2254 de l'ONU ».

Les multiples cycles de discussions entre les belligérants, sous la houlette de l'ancien envoyé de l'ONU Staffan de Mistura, avaient eux aussi buté sur l'ordre du jour des négociations, en raison de l'insistance de Damas à parler de terrorisme quand l'opposition réclamait que soit évoquée une transition politique.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com