«Stin Yamas!»: les professionnels grecs du tourisme boivent à une bonne saison

La Grèce se prépare à accueillir les touristes pour la prochaine saison. (AFP)
La Grèce se prépare à accueillir les touristes pour la prochaine saison. (AFP)
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Publié le Samedi 15 mai 2021

«Stin Yamas!»: les professionnels grecs du tourisme boivent à une bonne saison

  • Les pieds dans le sable fin immaculé de Falasarma, dans le nord-ouest de la Crète, le patron de beach bar se dit «très optimiste»
  • «Tout ira bien et nous survivrons financièrement», s'exclame-t-il. «J'ai des messages très positifs des hôteliers. Les gens ont besoin de sortir enfin et de faire la fête»

LA CANEE : "Stin Yamas! A une bonne saison" touristique, lance Nikiforos Karifilakis, en levant samedi son verre de Tsikoudia, un alcool fort traditionnel crétois, au lendemain de la réouverture de la Grèce aux touristes.

Les pieds dans le sable fin immaculé de Falasarma, dans le nord-ouest de la Crète, le patron de beach bar se dit "très optimiste". "Tout ira bien et nous survivrons financièrement", s'exclame-t-il. "J'ai des messages très positifs des hôteliers. Les gens ont besoin de sortir enfin et de faire la fête".

La Grèce a officiellement rouvert sa saison touristique vendredi, espérant prendre de vitesse ses principaux voisins européens dans la course aux touristes, un secteur vital pour son économie, qui tire près du quart de son PIB du tourisme.

Les autorités grecques ont fait le pari que le soleil radieux de la Grèce et ses eaux turquoises séduiront les touristes et les voyagistes après des mois de confinement dû à la pandémie de coronavirus.

"Je me sens libéré", lance d'ailleurs Martin Jarosz, un touriste de Pologne qui profite des eaux turquoise avec femme et enfant.

Mais en ce tout début de saison, les touristes étrangers se font plutôt rares sur l'immense plage idyllique de Falasarma. Elle était célèbre avant l'épidémie mondiale pour son affluence et ses beach parties, qui ne seront pas encore possibles cet été, en raison des restrictions sanitaires. 

"Echapper au couvre-feu" 

"Le plus difficile, l'an dernier c'était le couvre-feu imposé en plein milieu de la saison", précise Nikiforos Karifilakis. "On a dû fermer complètement notre bar à 23H00, quand la fête bat son plein", dit-il. 

Alors "on espère qu'on y échappera cette fois et que toutes les restrictions seront levées progressivement".

"Ca a été vraiment dur pour les affaires ici", abonde Michaela Raeburn, qui ramasse des coquillages pour des objets artisanaux qu'elle vendra aux touristes. "L'an dernier a été la saison la plus difficile depuis 12 ans que je vis en Crète, et je crains que ce soit pareil cette année". 

En Grèce, les revenus du tourisme ont plongé de 18 à 4,28 milliards d'euros de 2019 à 2020, quand la fréquentation a chuté de 76,5%, selon la Confédération du tourisme grec.

"Notre objectif est d'atteindre cette année la moitié des revenus de 2019", espère Michalis Vlatakis, président de la fédération des agences de voyage de Crète.

A une soixantaine de km de là, le maire de la Canée, la seconde ville de Crète, "espère que cette saison permettra de couvrir les pertes de la saison dernière". "Nous espérons aussi, qu'au fil de la saison, les restrictions seront assouplies à travers le monde", déclare l'édile à l'AFP.

Avec les restrictions de voyage encore en vigueur en Europe, les hébergeurs grecs ne prévoient pas d'arrivées significatives de touristes avant fin juin ou début juillet. 

A Falasarma, en attendant l'arrivée des touristes en nombre, au cours de l'été, les locaux s'emploient à réorganiser les parasols et les chaises longues.

Mais "tant qu'il y a une ambiguité sur les règles appliquées à chaque pays (...) les touristes ne réserveront pas leurs vacances", estime Grigoris Tasios, président de la fédération des hôteliers.

 "Une saison difficile mais positive" 

Dans le village de pêcheurs de Bali, près de Réthymnos, "les réservations commencent enfin, beaucoup proviennent des annulations de l'an dernier mais il y en a aussi de nouvelles", se félicite Konstantinos Kouratoras, propriétaire d'un hôtel.

Il entrevoit une "saison difficile mais finalement positive, car les gens veulent enfin voyager. On maintient les mesures de sécurité, on utilise le masque et du désinfectant et tout va très bien se passer cet été".

Non loin de là, Ilias Karahalios, propriétaire d'un magasin de souvenirs, prévoit une hausse d'au moins 20% de ses revenus de 2020. Mais "si les vaccinations avaient été plus rapides, peut-être qu'on aurait déjà des touristes britanniques", regrette-t-il.

Le Royaume-Uni a décidé de maintenir la quarantaine obligatoire au retour de Grèce. Le quart de la population grecque a été vaccinée mais plus de 2 000 cas de contamination sont encore enregistrés quotidiennement, la plupart à Athènes.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.