Mohamad ben Zayed et Pompeo discutent du renforcement de l’accord EAU-Israël

Entretien téléphonique entre Mike Pompeo et le prince héritier d'Abou Dhabi, Sheikh Mohammed ben Zayed. (Photo d'archives AFP).
Entretien téléphonique entre Mike Pompeo et le prince héritier d'Abou Dhabi, Sheikh Mohammed ben Zayed. (Photo d'archives AFP).
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Publié le Mercredi 26 août 2020

Mohamad ben Zayed et Pompeo discutent du renforcement de l’accord EAU-Israël

  • M. Pompeo doit s'entretenir avec le prince héritier de Bahreïn, le prince Salmane ben Hamad Al-Khalifa, sur une éventuelle normalisation des relations entre le royaume et Israël
  • Il a examiné mardi au téléphone avec l'homme fort des Emirats, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, l'accord de normalisation avec Israël, qui va « renforcer les fondements de la paix et de la stabilité dans la région »

DUBAI: Le prince héritier d'Abou Dhabi, Sheikh Mohammed ben Zayed a discuté avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo des possibilités de renforcer l'accord de paix annoncé entre les Émirats arabes et Israël.

Cheikh Mohammed ben Zayed s'est entretenu avec Pompeo au téléphone, à la veille de sa visite aux Emirats plus tard dans la semaine et après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en Israël lundi.

Ben Zayed et Pompeo ont également discuté des «relations stratégiques» entre les Etats-Unis et les Emirats ainsi que de l'accord annoncé avec Israël le 13 août, selon l’agence de presse officielle émiratie (WAM).

Cet accord, négocié par le président américain Donald Trump, fait des Émirats arabes unis le troisième pays arabe à avoir des relations diplomatiques avec Israël en échange de la fin des menaces d’annexions israéliennes en Cisjordanie.

Lundi à Jérusalem, Pompeo a déclaré qu'il espérait que davantage de pays arabes parviendraient à des accords similaires avec Israël.

Durant l'appel avec Sheikh Mohammed, ils ont discuté des perspectives de renforcement de l'accord «d'une manière qui sert les fondements de la paix et de la stabilité dans la région».

C'est egalement dans ce cadre que s'inscrit la visite de Pompeo a Bahrein ou il est arrivé mardi soir pour des entretiens avec les responsables bahreïnis sur une éventuelle normalisation des relations entre le royaume et Israël.

Bahrein

La capitale bahreïnie est la troisième étape d'une tournée au Moyen-Orient qui a déjà mené M. Pompeo en Israël et au Soudan, et qui doit s'achever aux Emirats arabes unis, pays qui a annoncé le 13 août la normalisation de ses relations avec l'Etat hébreu.

M. Pompeo doit s'entretenir avec le prince héritier de Bahreïn, le prince Salmane ben Hamad Al-Khalifa.

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Mike Pompeo s’entretenant avec le ministre bahraini des Affaires étrangères Abdellatif Ben Rached Al-Zayyani.  (Photo AFP).

Au premier jour de sa tournée, M. Pompeo s'est dit lundi « optimiste » à l'idée de voir « d'autres pays arabes » suivre l'exemple des Le secrétaire d'État américain a rencontré dans ce contexte le ministre bahraini des Affaires étrangères Abdellatif Ben Rached Al-Zayyani.

Mais le Soudan a douché mardi les espoirs des Israéliens et des Américains d'une reconnaissance rapide d'Israël, en écartant toute éventuelle normalisation avec l'Etat hébreu avant la fin de la transition politique prévue en 2022.

Bahreïn, qui entretient des contacts avec Israël depuis les années 1990, a été le premier pays du Golfe à saluer l'accord entre les Emirats et l'Etat hébreu.

Bahreïn et Israël partagent la même hostilité à l'égard de l'Iran. Manama accuse la République islamique d'instrumentaliser la communauté chiite de Bahreïn contre la dynastie sunnite au pouvoir.

Tout en réaffirmant le soutien de Manama aux « droits des Palestiniens », un responsable bahreïni a affirmé le 20 août que son pays est un Etat souverain et que ses décisions peuvent être motivées par ses « intérêts nationaux ».

Il a examiné mardi au téléphone avec l'homme fort des Emirats, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, l'accord de normalisation avec Israël, qui va « renforcer les fondements de la paix et de la stabilité dans la région », a annoncé l'agence officielle WAM.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.