À Volvic, la raréfaction de l'eau source d'inquiétudes

Autour de la société française des eaux minérales Volvic (Puy-de-Dôme), l'eau se fait rare et le mécontentement monte contre Danone, propriétaire de la célèbre eau minérale, accusé de vider les ressources au détriment de l'environnement. (Thierry Zoccolan/AFP)
Autour de la société française des eaux minérales Volvic (Puy-de-Dôme), l'eau se fait rare et le mécontentement monte contre Danone, propriétaire de la célèbre eau minérale, accusé de vider les ressources au détriment de l'environnement. (Thierry Zoccolan/AFP)
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Publié le Vendredi 21 mai 2021

À Volvic, la raréfaction de l'eau source d'inquiétudes

  • Autour de Volvic, dans le centre de la France, l'eau se raréfie et la grogne monte contre le géant de l'agro-alimentaire Danone
  • Danone assure avoir limité ses prélèvements, tout en menant différentes actions de protection de l'impluvium, la zone qui recueille l'eau de pluie

VOLVIC, France : Affaiblissement ponctuel de la nappe ou prélèvements excessifs ? Autour de Volvic, dans le centre de la France, l'eau se raréfie et la grogne monte contre le géant de l'agro-alimentaire Danone, propriétaire de la célèbre eau minérale, accusé de "vider la baignoire" aux dépens de l'environnement.

"On avait de l'eau jusqu'à mi-jambes et le ruisseau faisait tourner deux roues de moulin", raconte, nostalgique, Pierre Grodecoeur, 69 ans, face au cours d'eau qui longe sa maison natale.

Le moulin a disparu depuis longtemps et le ruisseau est désormais souvent à sec.

Pas bien loin, la pisciculture de Saint-Genest-l'Enfant, classée monument historique, manque aussi d'eau. C'est pourtant là que jaillit l'eau de Volvic après son parcours dans les roches volcaniques.

Le lieu est bucolique, avec ses bassins du XVIIe en pierre de Volvic, creusés à l'ombre des aulnes et des platanes.

Mais depuis 2017, plusieurs mois par an, les sources se tarissent. Les parois des bassins s'affaissent et les lentilles d'eau prolifèrent, transformant les surfaces liquides en miroirs verts. L'exploitation a dû cesser.

"En 1927, le débit avait été mesuré à 470 litres par seconde contre 50 litres par seconde aujourd'hui" explique Robert Durand, expert-géologue interrogé par l'AFP.

"Danone détruit un monument historique pour envoyer des bouts de plastique à l'autre bout du monde", peste le propriétaire Édouard de Féligonde qui mène le combat devant les tribunaux, avec son avocate Corinne Lepage.

Un rapport, dont une copie a été transmise à l'AFP, conclut à "une relation souterraine entre les forages exploités pour l'eau de Volvic et la source Gargouilloux".

Propriétaire de l'eau minérale Volvic vendue en bouteille, Danone, géant français du yaourt et de la nutrition infantile avec 100.000 salariés dans le monde, a financé ces recherches mais n'a pas souhaité les publier. 

«Début de désertification»

En aval, le manque d'eau "agit sur la biodiversité des milieux humides", déplore Christian Amblard, chercheur honoraire au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de Clermont-Ferrand (centre).

"On peut parler d'un début de désertification" allant de pair avec "le dépérissement de la végétation et de la faune associée: l’aulne glutineux et le tarin des aulnes, le frêne et le loriot d’Europe", détaille le scientifique.

"Seuls la main de l'homme et Volvic en sont responsables", affirme-t-il.

Comme lui, associations et riverains s'interrogent sur la responsabilité de Danone et de sa Société des eaux de Volvic (SEV), dont l'usine d'embouteillage est située à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau.

Le 21 mars, plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour la journée mondiale de l'eau, à l'appel du collectif Eau Bien commun 63.

"Aujourd'hui, les débits ne permettent plus d'irriguer les cultures. Depuis quelques années, il n'y a plus d'activité maraîchère ou horticole dans cette zone", constate Laurent Campos-Hugueney, membre du collectif et porte-parole de la Confédération paysanne.

Les forages de la SEV atteignent 100 mètres de profondeur : "c'est comme si on vidait la baignoire par le bas", explique François-Dominique de Larouzière, géologue et membre de l'Association pour la protection des entrées sur les volcans d'Auvergne (Preva).

"Danone se tire une balle dans le pied, mais quand il n'y aura plus d'eau au robinet, ça va faire mal" prédit-il.

La multinationale a prélevé 2,33 millions de mètres cube en 2020, soit près d'un quart des usages de l'eau sur ce territoire, la moitié étant réservée à l'eau potable et le reste au milieu naturel.

Danone assure avoir limité ses prélèvements, tout en menant différentes actions de protection de l'impluvium, la zone qui recueille l'eau de pluie.

"Nous avons économisé 380 millions de litres entre 2017 et 2020 pour des niveaux de vente stables", déclare à l'AFP Jérôme Gros, directeur des usines Volvic qui emploient 900 salariés.

Pour embouteiller un litre d'eau, il fallait prélever quasiment le double en 2014 en raison des opérations de nettoyage. "Aujourd'hui nous sommes à 1,4 litre prélevé pour un litre embouteillé", se félicite-t-il.

"Insuffisant", pour les associations. Elles rappellent que le groupe a obtenu l'annualisation des prélèvements, ce qui lui permet de pomper plus l'été pour répondre à la demande.

"Comment expliquer au citoyen qu'il ne peut pas arroser trois pieds de tomates en plein été quand il voit sortir de l'usine camions et wagons chargés?", s'emporte François-Dominique de Larouzière.

L'État en accusation

Pourtant "Danone n'enfreint pas la loi. C'est l'État qui lui accorde des droits de prélèvements supérieurs à la capacité de régénération de la ressource", reconnaît le géologue.

De fait, un arrêté de 2014 prévoit un volume maximal de 2,79 millions de mètres cube par an, supérieur aux prélèvements de la SEV.

Soit 88,6 litres par seconde, contre 15,6 litres par seconde en 1965, année des premiers embouteillages commerciaux.

Malgré plusieurs sollicitations, le préfet Philippe Chopin a refusé de répondre à l'AFP, renvoyant aux services de la DDT (Direction départementale du territoire).

"Les autorisations annuelles fixées dans l'arrêté de 2014 sont suivies et contrôlées par l’État et respectées par l'embouteilleur", souligne la préfecture dans une réponse écrite.

"Les conditions environnementales, et notamment la sécheresse, ont conduit à une baisse de la recharge de l'aquifère sans qu'elle puisse être imputée à notre sens aux prélèvements réalisés en aval par la SEV", avait argumenté le préfet début avril, lors de son audition devant la commission parlementaire sur "la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés".

Toutefois, selon les données de Météo-France, les cumuls annuels de précipitations sur la zone n'ont pas varié, même s'ils sont moins réguliers. Quant à la hausse des températures, "elle ne peut expliquer à elle seule ce déficit", assure M. de Larouzière.

Des incertitudes pèsent aussi sur l'alimentation en eau potable.

Les permis de construire ont été suspendus sur les hauteurs de Volvic depuis août 2020: "Nous avons préféré ne plus délivrer d'autorisation de construction afin de réduire le risque de déficit d'eau potable sur un captage", explique Laurence Dupont, première adjointe au maire chargée de l'urbanisme.

La mairie reconnaît avoir reçu des courriers de citoyens mécontents de ne pouvoir bâtir alors que la multinationale poursuit ses prélèvements.

Mais le maire Laurent Thévenot est catégorique: les captages en eau potable sont indépendants de ceux de la SEV et "les deux phénomènes ne sont pas liés".

"En tant que maire, je n'ai pas vocation à aller dans le sens des gens qui accusent la SEV, alors que je n'ai aucun élément pour étayer cette hypothèse", observe l'élu, dont une centaine d'administrés travaillent à l'usine.


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.