Dans une prière pour la paix, la reine de beauté philippino-palestinienne transmet son amour à sa famille à Gaza

Gazini Ganados s'entretenant avec Arab News à Manille, le 27 juillet 2019 (Photo AN)
Gazini Ganados s'entretenant avec Arab News à Manille, le 27 juillet 2019 (Photo AN)
Gazini Ganados rencontre son père à Manille le 24 janvier 2020 (Autorisation: Gazini Ganados)
Gazini Ganados rencontre son père à Manille le 24 janvier 2020 (Autorisation: Gazini Ganados)
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Publié le Samedi 22 mai 2021

Dans une prière pour la paix, la reine de beauté philippino-palestinienne transmet son amour à sa famille à Gaza

  • Gazini Ganados a représenté les Philippines au concours de Miss Univers 2019
  • Onze jours de bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza ont causé la mort d’au moins 230 personnes

MANILLE: Une prière pour la paix de la reine de beauté philippine Gazini Ganados a fait le tour des réseaux sociaux, à la suite de la guerre d'Israël contre Gaza, son père palestinien lui ayant appris à exprimer son amour. 

Le mannequin, d’origine mi-palestinienne, mi-philippine, qui représentait les Philippines au concours de Miss Univers 2019, a partagé des captures d'écran sur Instagram d'appels vidéo avec son père à Gaza, alors qu’avait lieu le bombardement aérien par Israël de l'enclave palestinienne densément peuplée. 

«Je ne peux qu'imaginer le traumatisme que vivent mes frères et sœurs, et j'espère qu'ils resteront optimistes dans cette situation pleine de violence. Je prie pour la sécurité de tous», a affirmé sur Instagram la jeune femme de 25 ans. 

Née à Dapitan City, dans la province de Zamboanga del Norte aux Philippines, Ganados a été élevée seule par sa mère philippine. Séparée de son père, elle l'a finalement rencontré en janvier 2020 après un entretien avec Arab News. Elle est depuis en contact avec lui, et ses demi-frères et sœurs à Gaza. 

«Il m'a appris à dire ʺJe t'aimeʺ en arabe, ce qui est une étape importante, parce que j’exprime rarement mon affection. Ana Uhibboka Pa», a-t-elle raconté. «Prenez vos proches dans vos bras, embrassez-les, et montrez-leur à quel point vous les aimez, que vous vous souciez vraiment d’eux, avant qu'il ne soit trop tard.» 

Onze jours de bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza – contrôlée par le groupe palestinien Hamas – ont causé la mort d’au moins 230 personnes, dont plus de 100 femmes et enfants, aggravant la situation humanitaire déjà désastreuse de Gaza, endommageant des milliers de maisons, et entravant le fonctionnement des infrastructures essentielles. 

La situation étant toujours tendue, Ganados a déclaré jeudi à Arab News qu'elle croyait en la paix. «Je sais que cette guerre va avoir une fin, et que la paix viendra, mais seulement si ceux qui exercent le pouvoir de tuer décident réellement que leurs énergies sont mieux dépensées ailleurs.» 

«J'ai demandé à mon père s'il y avait un moyen pour moi d'aider, mais il est regrettable de savoir que je ne pouvais que prier pour la sécurité de ma famille», a-t-elle confié. 

Ses prières ont été exaucées, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ayant été annoncé vendredi, mettant fin aux pires violences depuis des années, à la suite desquelles 50 000 personnes ont perdu leur foyer à Gaza, où elles ont déjà un accès limité à l'eau, à la nourriture et aux services de santé. 

Les récentes attaques sont le conflit le plus meurtrier dans la région depuis la guerre israélienne de sept semaines contre Gaza en 2014, au cours de laquelle 2 300 Palestiniens ont perdu la vie, alors que les forces israéliennes bombardaient des bâtiments résidentiels, des hôpitaux et des écoles. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


L'Iran promet une réponse si Washington tente de franchir une « ligne rouge »

Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • « Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
  • L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

GENEVE : L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies à Genève a accusé mercredi les États-Unis d'être « complices » des agissements d'Israël en Iran, promettant une riposte si une « ligne rouge » est franchie.

L'armée israélienne mène depuis le 13 juin des frappes sans précédent sur l'Iran, disant vouloir empêcher Téhéran d'obtenir l'arme nucléaire. En riposte, l'Iran a promis de bombarder Israël sans relâche jusqu'à la fin des attaques.

« Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

« Nous suivons les actions des États-Unis. Et à tout moment, si nous arrivons à la conclusion que les États-Unis sont directement impliqués dans les attaques contre l'Iran, nous commencerons à répondre aux États-Unis », a-t-il prévenu.

Il a également indiqué que l'Iran restait vigilant face aux propos de Donald Trump.

« Nous le prenons en compte dans nos calculs et évaluations », a-t-il dit, affirmant que « si une ligne rouge est franchie, il y aura une réponse ».

Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire. 

L'Iran, qui dément toute intention de fabriquer l'arme nucléaire, a déclaré qu'il riposterait à ce qu'il considère comme une « guerre » lancée par Israël, qu'il accuse d'avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

« L'Iran va répondre. L'Iran est déterminé à répondre aux attaques d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, ajoutant que « nous répondons très sérieusement et fermement, et c'est ce que nous faisons maintenant ». 

L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

« Quand vous regardez les positions des différents pays, non seulement ils ne condamnent pas les attaques et l'agression, mais ils essaient aussi de justifier l'agression par des allégations et des excuses infondées. C'est honteux », a-t-il affirmé.

Interrogé sur une possible reprise des négociations, il a indiqué que « pour l'instant, nous n'envisageons aucun scénario, si ce n'est celui de nous défendre ».

Mercredi également, lors de son discours devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, l'ambassadeur a mis en garde les soutiens d'Israël.

« Les partisans du régime israélien et les États-Unis en premier lieu devraient savoir que soutenir ce régime signifie soutenir directement les violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme », a-t-il dit.


L'armée israélienne annonce qu'un de ses drones a été abattu en Iran

De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • « Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.
  • L'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mercredi pour la première fois depuis le début de sa campagne de frappes sur l'Iran qu'un de ses drones était tombé en territoire iranien après avoir été visé par un tir de missile.

« Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.

« Aucun blessé n'a été signalé et il n'y a aucun risque de fuite d'informations », ajoute le texte.

L'armée israélienne ne précise pas le type de l'appareil abattu (drone de surveillance, d'attaque, etc.).

Plus tôt, l'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

Le 13 juin, Israël a lancé une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran, affichant l'ambition d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche, les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran.

Depuis vendredi, les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien.


Gaza: la Défense civile fait état de 30 personnes tuées par des tirs israéliens

Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
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  • Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus
  • « Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

JERUSALEM : La Défense civile de Gaza a indiqué que 30 personnes, dont 11 venues chercher de l'aide, avaient été tuées par l'armée israélienne mercredi dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre et menacé de famine selon l'ONU.

Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus entre 2 h 30 et 6 heures du matin sur des milliers de citoyens rassemblés » dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat, pour attendre l'ouverture de centres de distribution d'aide.

« Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

Mercredi également, 19 personnes ont été tuées dans trois attaques israéliennes, a indiqué la Défense civile, ajoutant que l'armée israélienne avait fait exploser sept maisons dans le nord du territoire palestinien, à Beit Hanoun.

Mardi, la Défense civile avait fait état d'au moins 53 personnes tuées et de plus de 200 blessées au moment où des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés près d'un centre d'aide dans le sud de la bande de Gaza.

Les Palestiniens racontent que les distributions sont chaotiques et dangereuses, et la Défense civile rapporte des morts en marge des centres d'aide presque tous les jours.