Guillaume Rozier, le jeune papa de Vitemadose, reçoit l'ordre national du Mérite

Guillaume Rozier, l'ingénieur de 25 ans devenu célèbre pour avoir créé des services anti-Covid-19 gratuits sur internet (Photo, AFP)
Guillaume Rozier, l'ingénieur de 25 ans devenu célèbre pour avoir créé des services anti-Covid-19 gratuits sur internet (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 22 mai 2021

Guillaume Rozier, le jeune papa de Vitemadose, reçoit l'ordre national du Mérite

  • Créateur entre autres du site Vitemadose, qui permet de trouver des rendez-vous de vaccination, M. Rozier est le plus jeune des 1 088 promus dont la liste a été publiée samedi dans le Journal officiel
  • En se basant sur des données publiques, il réalise des graphiques sur l'évolution de la pandémie, simples à comprendre par le grand public

PARIS: Au « data scientist », la patrie reconnaissante: Guillaume Rozier, l'ingénieur de 25 ans devenu célèbre pour avoir créé des services anti-Covid-19 gratuits sur internet, a été fait chevalier de l'ordre national du Mérite à « titre exceptionnel ».  

Créateur entre autres du site Vitemadose, qui permet de trouver des rendez-vous de vaccination, M. Rozier est le plus jeune des 1 088 promus dont la liste a été publiée samedi dans le Journal officiel.  

Il est « fait chevalier à titre exceptionnel (sans attendre la durée de services requise) ainsi que le permet le code de l'ordre national du Mérite pour des ‘services exceptionnels nettement caractérisés’ », a précisé dans un communiqué la Grande chancellerie de la Légion d'honneur, qui chapeaute les deux décorations.  

« C'est un immense plaisir, un immense honneur de la recevoir », a réagi sur BFMTV le jeune ingénieur, dédiant cette récompense à « l'ensemble des bénévoles » qui travaillent à ses côtés.  

« Je pense que ça matérialise des semaines de travail, beaucoup d'heures sacrifiées mais que j'ai sacrifiées avec plaisir dans le but d'aider les Français à mieux comprendre l'épidémie grâce à Covidtracker, et qui ont permis aussi à de nombreux Français de trouver une dose de vaccin plus rapidement grâce à Vitemadose », a-t-il ajouté.  

« Bien mérité ! », a lancé sur Twitter le ministre de la Santé Olivier Véran, à l'instar de nombreux internautes.  

Créé en 1963 par le général de Gaulle, l'ordre national du Mérite est le deuxième ordre national après la Légion d'honneur. Il compte trois grades (chevalier, officier, commandeur) et deux dignités (grand officier et grand'croix).  

Travail salué par Macron  

Sauf exceptions (et Guillaume Rozier en est une), dix ans de « mérites acquis soit dans une fonction publique, civile ou militaire, soit dans l'exercice d'une activité privée » sont nécessaires pour se voir attribuer l'ordre national du Mérite, sur proposition du gouvernement.  

Guillaume Rozier a commencé à travailler sur la pandémie en mars 2020, alors qu'il terminait ses études d'ingénieur à Telecom Nancy, avec une spécialité en intelligence artificielle et traitement des données de masse (big data).   

En se basant sur des données publiques, il réalise des graphiques sur l'évolution de la pandémie, simples à comprendre par le grand public. Il les diffuse notamment via son compte Twitter, @GuillaumeRozier.  

Partagé par les internautes, amélioré constamment, le site bientôt baptisé Covidtracker devient une référence d'information sur la progression de la pandémie en France.  

Par la suite, l'ingénieur crée Vaccintracker, qui suit la progression des vaccinations, puis Vitemadose. Lancé début avril, ce site internet (et application) permet d'avoir en un seul coup d'œil les créneaux disponibles sur les différentes plateformes de rendez-vous, Doctolib, Keldoc, Maiia, Ordoclic ou MaPharma.  

En annonçant l'élargissement de la campagne vaccinale il y a quelques semaines, Emmanuel Macron lui-même avait salué Vitemadose.  

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Partagé par les internautes, amélioré constamment, le site bientôt baptisé Covidtracker devient une référence d'information sur la progression de la pandémie en France (Photo, AFP)

Pour le grand public  

Pourtant, le succès des créations privées de M. Rozier a conduit nombre d'observateurs à dresser un constat cruel pour la puissance publique: celui de l'incapacité de l'Etat à produire de tels services, efficaces et simples, à destination du grand public.  

Sur BFMTV, M. Rozier a toutefois salué l'Etat pour avoir ouvert à tous les données sur l'épidémie, ce qui lui a permis de développer ses services. Il a encouragé les administrations à poursuivre dans cette voie.  

Le député LREM François Jolivet avait demandé début mai à Olivier Véran de proposer le nom du jeune homme pour la Légion d'honneur ou l'Ordre national du mérite, mais celui-ci avait affirmé, à tort, que l'intéressé était trop jeune pour la Légion d'honneur, qu'il devait demander l'Ordre national du mérite pour l'avoir.  

« Après des vérifications », l'entourage de ministre avait finalement indiqué à l'AFP le 18 mai qu'il était « tout à fait envisageable que Guillaume Rozier soit décoré ».  

L'ingénieur travaille désormais pour un groupe de conseil informatique français, filiale du groupe américain Accenture. 


Riyad se classer au 23 ème rang mondial dans l'indice de l'écosystème des startups

L'écosystème des startups en Arabie saoudite évolue rapidement, sous l'impulsion de Vision 2030, d'un soutien gouvernemental fort et d'un intérêt croissant de la part des investisseurs. Getty via AN)
L'écosystème des startups en Arabie saoudite évolue rapidement, sous l'impulsion de Vision 2030, d'un soutien gouvernemental fort et d'un intérêt croissant de la part des investisseurs. Getty via AN)
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  • L'Arabie saoudite a franchi une étape importante sur la scène mondiale des startups, Riyad ayant gagné 60 places en l'espace de trois ans pour se classer au 23e rang des 100 meilleurs écosystèmes émergents.
  • L'analyse note que plus de 2,6 milliards de dollars de financement en capital-risque ont afflué sur le marché saoudien depuis 2018, sous l'impulsion de fonds soutenus par le gouvernement.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite a franchi une étape importante sur la scène mondiale des startups, Riyad ayant gagné 60 places en l'espace de trois ans pour se classer au 23e rang des 100 meilleurs écosystèmes émergents, selon de nouvelles données.

Le rapport 2025 Global Startup Ecosystem Report, publié par Startup Genome en collaboration avec le Global Entrepreneurship Network, souligne la transformation de la ville en "rampe de lancement" pour les entreprises qui cherchent à accéder au marché du Conseil de coopération du Golfe, évalué à plus de 2 000 milliards de dollars.

Riyad se classe également au troisième rang du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord pour le financement des startups, ce qui reflète une forte augmentation du volume des transactions.

L'écosystème des startups en Arabie saoudite évolue rapidement, sous l'impulsion de la Vision 2030, d'un soutien gouvernemental fort et d'un intérêt croissant de la part des investisseurs.

L'émergence de Riyad en tant que pôle d'innovation de premier plan et passerelle stratégique vers le marché plus large du CCG reflète les ambitions du Royaume de diversifier son économie, d'attirer les talents mondiaux et de favoriser les secteurs à forte croissance, notamment la fintech, l'intelligence artificielle et l'infrastructure numérique.

L'analyse note que plus de 2,6 milliards de dollars de financement en capital-risque ont afflué sur le marché saoudien depuis 2018, sous l'impulsion de fonds soutenus par le gouvernement, notamment la Saudi Venture Capital Co, Jada et le Fonds d'investissement public.

Alors que les écosystèmes mondiaux sont aux prises avec la baisse des investissements et le ralentissement des sorties, le rapport souligne que la région du Golfe, en particulier Riyad, est l'un des corridors d'innovation les plus résilients et les plus tournés vers l'avenir au monde, gagnant du terrain en tant que pôle stable et à croissance rapide pour l'entrepreneuriat.

Samantha Evans, directrice générale de Startup Genome pour la région MENA, a déclaré : "Le Golfe est l'un des rares marchés au monde où convergent l'ambition, l'alignement et l'exécution", ajoutant qu'il ne s'agit pas d'un pari spéculatif, mais d'un point d'inflexion stratégique.

En Arabie saoudite, les programmes Vision 2030 tels que Monsha'at et CODE "conçoivent des architectures politiques pour leur permettre (aux startups) de s'étendre à l'échelle mondiale". Les Émirats arabes unis, grâce à des plateformes telles que Hub71, le DIFC Innovation Hub et des cadres nationaux de type "bac à sable", continuent d'attirer "des fondateurs de premier plan, des entreprises de série A et des technologies émergentes", note l'étude.

Les performances de l'Arabie saoudite se distinguent à travers de multiples indicateurs. Le Royaume s'est classé troisième au niveau mondial pour le volume de financement et le ratio investissement/impact, et quatrième pour la disponibilité des talents, ce qui reflète sa capacité à attirer et à retenir l'expertise entrepreneuriale. Il a également affiché la deuxième meilleure performance dans la région MENA, selon le rapport.

Les principaux moteurs de la croissance sont l'augmentation de l'activité de capital-risque, l'amélioration de l'infrastructure entrepreneuriale et l'augmentation des investissements dans les technologies émergentes. Les initiatives soutenues par le gouvernement, notamment par l'intermédiaire de Monsha'at, ont renforcé l'écosystème, amélioré la réglementation et stimulé la contribution des petites et moyennes entreprises à l'économie nationale, conformément aux objectifs de Vision 2030.

L'étude identifie les secteurs à forte croissance qui alimentent l'ascension du Royaume, notamment l'intelligence artificielle, la fintech, la cybersécurité, les villes intelligentes, les infrastructures et la santé numérique, qui s'alignent tous sur la transformation économique plus large de la nation.

"L'Arabie saoudite a fait des progrès considérables pour soutenir l'innovation, stimuler la diversification économique et donner du pouvoir à une nouvelle génération d'entrepreneurs", a déclaré Khaled Sharbatly président du Comité national de l'entrepreneuriat. "Nous sommes déterminés à faire de l'Arabie saoudite un centre mondial de l'entrepreneuriat et de l'innovation.

Riyad, décrite dans le rapport comme "non seulement la capitale de l'Arabie saoudite, mais aussi une rampe de lancement", accueille désormais les sièges régionaux d'entreprises mondiales telles que Google Cloud, Amazon et SAP, signe d'une confiance mondiale croissante dans l'environnement d'innovation du Royaume.

La ville est qualifiée de "centrale fintech", avec "plus de 200 fintechs opérant aujourd'hui dans le Royaume", soutenues par les efforts réglementaires de la Banque centrale saoudienne et de Fintech Saudi.

D'autres secteurs, tels que la cybersécurité, la logistique et les technologies de l'éducation, sont également florissants, avec des startups telles que Mozn, Salasa et Diggipacks qui progressent grâce à des "partenariats stratégiques et à des appels d'offres gouvernementaux", selon l'analyse.

L'écosystème de Riyad, favorable aux fondateurs, est en outre soutenu par le ministère de l'investissement et le ministère des communications et des technologies de l'information, qui offrent 100 % de propriété étrangère, des licences rapides et des réglementations favorables à l'innovation.

Des programmes tels que CODE et les bacs à sable de la Digital Government Authority contribuent à "accélérer la mise sur le marché des nouvelles technologies".

Selon le rapport, les startups sont encouragées à s'installer à Riyad en raison de son accès direct aux grandes entreprises acheteuses, notamment les fonds souverains, les ministères et les conglomérats. Des entités gouvernementales telles que PIF, STC et Aramco s'associent et investissent activement dans les entreprises émergentes.

Selon l'Agence de presse saoudienne, ces "progrès notables reflètent l'évolution rapide de l'environnement entrepreneurial du Royaume, marqué par une forte croissance du capital-risque, l'expansion de l'infrastructure des startups et l'augmentation des niveaux d'innovation et d'investissement dans les technologies émergentes".

Le rapport s'appuie sur des données provenant de plus de cinq millions de startups réparties dans plus de 350 écosystèmes mondiaux, offrant ainsi un aperçu des tendances et des politiques qui façonnent l'avenir de l'innovation dans le monde entier.

Dans le rapport 2024 de l'organisation, Riyad se classe quatrième parmi les cinq meilleurs écosystèmes de startups de la région MENA, Jeddah et Alkhobar figurant également sur la liste. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prix du pétrole grimpe en raison de la crainte d'une implication américaine en Iran

Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
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  • Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, progressait de 1,65 %, atteignant 74,44 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec livraison en juillet, gagnait 1,55 %, à 72,88 dollars.
  • Le principal point de tension demeure le détroit d’Ormuz, une voie stratégique par laquelle transite près de 20 % du pétrole mondial.

LONDRES : Les prix du pétrole étaient en nette hausse mardi matin, portés par l’aggravation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et l’incertitude provoquée par le départ anticipé de Donald Trump du sommet du G7 au Canada.

Vers 09h45 GMT (11h45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, progressait de 1,65 %, atteignant 74,44 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec livraison en juillet, gagnait 1,55 %, à 72,88 dollars.

Le départ inattendu de Donald Trump du G7, sans explication claire, a semé le doute sur les intentions américaines concernant le conflit entre Israël et l’Iran. Le président américain a toutefois déclaré que cette décision « n’avait rien à voir » avec les discussions autour d’un éventuel cessez-le-feu au Moyen-Orient.

Selon plusieurs médias américains, Trump devrait rejoindre la "Situation Room", la salle de crise de la Maison Blanche, utilisée lors de situations géopolitiques critiques ou pour superviser des opérations militaires majeures. Une démarche qui alimente les spéculations sur une possible implication directe des États-Unis dans le conflit.

« Cela a ravivé les craintes que les États-Unis se préparent à s'engager aux côtés d'Israël », explique Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

L’inquiétude s’est accentuée après une déclaration publiée lundi par Trump sur son réseau Truth Social, appelant à « évacuer immédiatement Téhéran ».

Le marché pétrolier suit de près l’évolution de cette crise. L’Iran est le neuvième plus grand producteur mondial de pétrole, selon l’Agence internationale de l’énergie. Le principal point de tension demeure le détroit d’Ormuz, une voie stratégique par laquelle transite près de 20 % du pétrole mondial. Un blocage de ce passage maritime ferait immédiatement grimper les prix.

Pour autant, certains analystes estiment que la hausse actuelle pourrait rester contenue. « Les stocks de pétrole sont en augmentation, et pour l’instant, l’offre iranienne n’a pas été impactée par le conflit », note Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Par ailleurs, l’offre mondiale continue de croître. Depuis avril, l’OPEP et ses alliés (OPEP+) ont relevé leurs quotas de production. Ce mardi, le Kazakhstan a apporté son soutien au plan saoudien visant à accroître davantage la production, laissant entrevoir une nouvelle hausse des quotas de 411 000 barils par jour pour le mois d’août, selon les analystes de DNB Carnegie.


Les banques ont augmenté leurs financements aux énergies fossiles en 2024 selon des ONG

L'AIE a signalé un niveau élevé d'incertitude alors que des conflits secouent le Moyen-Orient et la Russie, deux régions productrices de pétrole et de gaz. Shutterstock
L'AIE a signalé un niveau élevé d'incertitude alors que des conflits secouent le Moyen-Orient et la Russie, deux régions productrices de pétrole et de gaz. Shutterstock
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  • près de 8 000 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport « Banking on Climate Chaos ».
  • Avec 53,5 milliards de dollars, l'Américain JPMorgan occupe la première place du classement des banques les plus impliquées dans le soutien financier aux énergies fossiles.

PARIS : Un consortium d'ONG a affirmé que les principaux géants bancaires mondiaux, américains en tête, avaient accordé plus de 850 milliards de dollars de financements au profit des énergies fossiles, un montant en hausse de 23 % par rapport à 2023.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 8 000 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport « Banking on Climate Chaos ».

Dans le détail, les 65 banques étudiées ont consacré l'an dernier 869 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, soit une hausse de 23 % sur un an. Précisons que la moitié environ de cette somme est consacrée à l'expansion des énergies fossiles.

Ce montant est proche de celui atteint en 2021, après deux années consécutives de baisse. Plus des deux tiers des banques ont augmenté leurs financements, soulignent les auteurs de l'étude.

Avec 53,5 milliards de dollars, l'Américain JPMorgan occupe la première place du classement des banques les plus impliquées dans le soutien financier aux énergies fossiles, devant ses compatriotes Bank of America et Citigroup, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald. 

L'année 2024 marque le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, qui avait notamment promis de « forer à tout-va », une formule devenue l'un de ses slogans de campagne (« We will drill, baby, drill »).

Les données de l'étude, publiées directement par les sociétés ou issues de fournisseurs de données et de l'agence financière Bloomberg, montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, ainsi que Crédit Mutuel et La Banque Postale pour une part infime) a été d'environ 20 milliards de dollars l'an dernier, soit moitié moins qu'en 2023. 

L'étude met cependant en avant « une augmentation particulièrement marquante des financements » de BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires, les Caisses d'épargne et Natixis.

Mardi, le groupe mutualiste a balayé ces données collectées « qui ne reflètent en rien la réalité » dans une déclaration transmise à l'AFP. La banque a également mis en avant ses « engagements volontaires » en matière de décarbonation.

Par ailleurs, mi-avril, les banques membres de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), programme onusien de neutralité carbone lancé en 2021, ont revu à la baisse leurs ambitions communes.