Incident sécuritaire à la frontière entre le Liban et Israël

Fin juillet, l'Etat hébreu, techniquement en guerre avec le Liban, avait déclaré avoir repoussé une tentative d'infiltration de combattants du Hezbollah en sol israélien et avait bombardé le secteur frontalier de Kfarchouba (Photo, AFP).
Fin juillet, l'Etat hébreu, techniquement en guerre avec le Liban, avait déclaré avoir repoussé une tentative d'infiltration de combattants du Hezbollah en sol israélien et avait bombardé le secteur frontalier de Kfarchouba (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 26 août 2020

Incident sécuritaire à la frontière entre le Liban et Israël

  • L'armée israélienne a demandé aux habitants de cinq localités israéliennes frontalières du Liban de "cesser toute activité à l'extérieur", de "rentrer chez eux"
  • Selon l'agence de presse nationale libanaise, l'armée israélienne a "lancé des fusées éclairantes dans le ciel vers le secteur de Mays al-Jabal"

MANARA: L'armée israélienne a fait état dans la nuit de mardi à mercredi d'un "incident sécuritaire" dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban, et demandé à la population locale de se préparer à "trouver un refuge". "Un incident sécuritaire est en cours dans le secteur de Manara, près de la ligne bleue", frontière de facto entre Israël et le Liban, a indiqué l'armée israélienne dans un bref message aux médias, précisant "que des routes avaient été bloquées".

L'armée a aussi demandé aux habitants de cinq localités israéliennes frontalières du Liban de "cesser toute activité à l'extérieur", de "rentrer chez eux" et de se "préparer à trouver un refuge immédiatement si besoin". L'armée n'a pas donné plus de détails sur la nature de cet incident mais des sources requérant l'anonymat ont fait état "de tirs depuis le Liban" vers Israël.

Selon l'agence de presse nationale libanaise, l'armée israélienne a "lancé des fusées éclairantes dans le ciel vers le secteur de Mays al-Jabal", qui fait face à Manara, et a "tiré à l'arme automatique" vers la frontière.

Selon des correspondants dans le kibboutz de Manara, adossé à la frontière, la situation était toutefois calme peu après 01H00 du matin heure locale.

Cet incident intervient alors que le Hezbollah libanais a annoncé ce weekend avoir abattu un drone israélien qui avait franchi la frontière avec le Liban, Israël disant simplement qu'un de ses drones était "tombé en territoire libanais".

Fin juillet, l'Etat hébreu, techniquement en guerre avec le Liban, avait déclaré avoir repoussé une tentative d'infiltration de combattants du Hezbollah en sol israélien. Le mouvement chiite libanais avait toutefois nié toute implication dans l'incident survenu après des tirs présumés de missiles israéliens sur des positions de l'armée syrienne et de leurs alliés au sud de Damas.

Depuis le début de la guerre en Syrie, Israël a mené de nombreux raids dans ce pays, notamment contre des éléments du Hezbollah libanais et des forces iraniennes qui soutiennent le président syrien Bachar al-Assad contre différentes rebellions.

Quelque 10.500 Casques bleus de la force intérimaire de l'ONU (Finul) surveillent la frontière libano-israélienne et veillent à l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité adoptée après la guerre ayant opposé Israël au Hezbollah pour prévenir d'un nouveau conflit.

Israël a appelé la semaine dernière, à l'approche du renouvellement de la Finul, à une réforme de cette mission de l'ONU qu'elle a accusée de "partialité" et "d'inefficacité" car n'ayant, selon l'Etat hébreu, pas accès à toutes les zones du sud du Liban.

L'an dernier des échanges de tirs nourris à la frontière entre les deux pays avaient rappelé, l'histoire d'une journée, le spectre de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
Short Url
  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Short Url
  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.