Attentats: 5 ans après Charlie, une menace protéiforme en France et en Europe

Cinq ans après l'attaque contre le journal satirique, prélude à une série d'attentats dévastateurs en France, les polices et services de renseignement sont en alerte face à la capacité de réorganisation des deux réseaux jihadistes planétaires, le groupe État islamique (EI) et Al-Qaïda. (Photo AFP).
Cinq ans après l'attaque contre le journal satirique, prélude à une série d'attentats dévastateurs en France, les polices et services de renseignement sont en alerte face à la capacité de réorganisation des deux réseaux jihadistes planétaires, le groupe État islamique (EI) et Al-Qaïda. (Photo AFP).
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Publié le Mercredi 26 août 2020

Attentats: 5 ans après Charlie, une menace protéiforme en France et en Europe

  • Les deux réseaux jihadistes disposent d'un grand nombre de "franchises" locales extrêmement actives
  • Au total, le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) contient 9.000 personnes

PARIS : Alors que va s'ouvrir à Paris le procès des auteurs de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo en 2015, la menace islamiste reste protéiforme en France et en Europe, même si la capacité opérationnelle des groupes terroristes semble pour l'heure affaiblie.

Cinq ans après l'attaque contre le journal satirique, prélude à une série d'attentats dévastateurs en France, les polices et services de renseignement sont en alerte face à la capacité de réorganisation des deux réseaux jihadistes planétaires, le groupe État islamique (EI) et Al-Qaïda. 

Les deux nébuleuses disposent d'un grand nombre de "franchises" locales extrêmement actives. Mais responsables et experts jugent réduit le risque d'opérations "projetées" - préparées et financées depuis l'étranger - comme les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Les services de renseignement français considèrent ainsi "limitées" les capacités de ces groupes à agir en Europe et à entretenir des liens avec leurs sympathisants.

Avant et après la fin du califat de l'EI en Irak et en Syrie (2014-2019), "les États-Unis et d'autres ont décimé son réseau des opérations extérieures, tuant ou capturant beaucoup de ses dirigeants opérationnels", explique à l'AFP Seth Jones, spécialiste du terrorisme au Centre pour les études stratégiques internationales de Washington (CSIS). 

Al-Qaïda, de son côté, n'existe quasiment plus en tant que centrale mondiale, mais ses franchises territoriales sont aussi actives que celles de l'EI, du Yémen au Sahel en passant par la Syrie et la Libye.

Le Covid-19 a simultanément détourné le regard des forces de sécurité et compliqué la tâche des jihadistes, restés très actifs localement mais prudents au-delà. "La menace terroriste à court terme a augmenté dans les zones de conflit et chuté dans les zones de paix", résumait à cet égard un rapport des Nations unies mi-juillet.

 

Des personnalités isolées

Nul ne prétend pour autant que la menace en Europe est passée. En guise de rappel, les autorités allemandes ont déjoué en avril des projets d'attentats visant des installations militaires américaines et arrêté cinq Tadjiks soupçonnés d'agir au nom de l'EI.  

Le continent surveille tout à la fois les convertis, les condamnés sortant de prison et les individus fraîchement radicalisés. S'y ajoutent les combattants restés en Syrie, les détenus des prisons kurdes et les évadés.  

"La menace terroriste a été incarnée cette année par des personnalités isolées, non repérées par les services de renseignement en raison des modalités de leur action et de leurs contacts réduits, voire inexistant, avec les réseaux jihadistes identifiés", indique-t-on au parquet national antiterroriste (PNAT) à Paris.

Depuis 2015, selon un décompte officiel, la France a connu 17 attentats de faible ampleur. Dont trois en 2020, non revendiqués par les groupes eux-mêmes et venus d'individus isolés, souffrant souvent d'antécédents psychiatriques. Des actes de facto impossibles à anticiper.

Mais le PNAT a aussi observé le "démantèlement de groupes plus structurés, ainsi que des réseaux de faux documents et de financement, qui constituent toujours les préalables nécessaires à la formation de groupes opérationnels".

En mai, les autorités chypriotes avaient annoncé l'expulsion de 17 migrants soupçonnés d'avoir participé à des actes terroristes ou d'appartenir à EI ou Al-Qaïda. Un exemple qui illustre l'utilisation "des routes de migration illégales pour rejoindre l'Europe", soulignait l'ONU.

 

Les cibles françaises hors hexagone

Jean-Charles Brisard, directeur du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), n'exclut pas une action projetée de l'EI, pointant "de récents projets d'attentats déjoués en Europe". Mais "le prochain cycle sera celui des +sortants+", assure-t-il. Le think-tank, basé à Paris, vient d'établir que 60% des détenus condamnés en France pour des faits en Bosnie, Irak ou Afghanistan se sont réengagés dans des actions violentes après leur détention.

Au total, le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) contient 9.000 personnes. Une masse hétéroclite qui oblige les services à établir de délicates priorités. 

Reste l'hypothèse d'attaques visant la France hors hexagone. Selon une source sécuritaire très au fait du dossier, l'Afrique de l'Ouest est jugée vulnérable depuis la mort en juin au Mali du leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), une prise de guerre de la force antijihadiste française Barkhane.

Ambassades, entreprises et voyageurs pourraient être ciblés en représailles. "Je trouve plus probable qu'AQMI conduise une attaque revanche contre les forces françaises ou d'autres cibles françaises en Afrique - à l'Ouest ou au Nord - plutôt qu'en France elle-même", confirmait fin juillet Seth Jones. "C'est plus simple pour le groupe d'opérer en Afrique".  

Depuis, six humanitaires français ont été assassinés le 9 août avec leur chauffeur et leur guide nigériens au sud-est de Niamey. L'attaque, menée par des hommes armés se déplaçant à moto, n'a toujours pas été revendiquée.


Moyen-Orient: À force de se vouloir équilibrée, la posture française en devient illisible

Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran
  • Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue »

PARIS: Alors que la guerre entre Israël et l’Iran s’intensifie, la France tente de maintenir une ligne diplomatique fondée sur la retenue, la désescalade et l’équilibre.
Mais cette posture, censée affirmer une voix autonome au sein du concert international, peine désormais à convaincre. À force de vouloir ménager toutes les parties, la position française en devient brouillée, voire illisible.
S’exprimant le dimanche 15 juin, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est montré ferme : « Le programme nucléaire iranien a une vocation militaire. C’est une menace existentielle pour Israël, pour les pays de la région et pour nous aussi », a-t-il affirmé.
En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran.
Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue » à l’adresse de toutes les parties.
Le vendredi 13 juin, à la suite des frappes israéliennes contre des cibles iraniennes, Emmanuel Macron avait rappelé « le droit d’Israël à se protéger », tout en insistant sur la nécessité de « ne pas mettre en péril la stabilité de la région ».
Il est même allé jusqu’à affirmer que la France participerait « aux opérations de protection et de défense » d’Israël en cas de « représailles » menées par l’Iran, « si elle est en situation de le faire ».

La logique française se veut cohérente : elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.

« J’ai marqué notre disponibilité en ce sens », a ajouté le président français lors d’une conférence de presse, et « à l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il fait valoir.
La condamnation française du programme nucléaire iranien est ancienne, tout comme son soutien au droit d’Israël à se défendre. Mais, par ailleurs, la France dénonçait, il y a quelques semaines, le blocus humanitaire imposé par Israël à Gaza, le qualifiant de « honte ».
La logique française se veut cohérente: elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.
Cette même logique fait dire à Paris: oui à une riposte contre Téhéran si une ligne rouge est franchie, mais toujours dans une optique diplomatique.
À l’approche du sommet du G7 au Canada, Macron entend plaider cette voie médiane, espérant maintenir la France comme puissance d’équilibre. Mais encore faut-il être entendu et compris.
Dans les faits, Paris semble marginalisé. L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a reconnu que Tel-Aviv n’avait pas informé la France de ses frappes.
« La relation n’est plus aussi proche qu’avant », a-t-il déclaré. Pour lui, la France reste un allié, « mais pas au point d’avoir été alertée », signifiant clairement que la critique française de la guerre à Gaza a éloigné les deux capitales.
Côté iranien, les leviers français sont tout aussi limités. Malgré les pressions exercées sur Téhéran, y compris une résolution récente de l’AIEA dénonçant l’enrichissement d’uranium par l’Iran, la République islamique reste sourde aux avertissements.

Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.


Les menaces françaises de déclencher la procédure de « snap back » pour rétablir les sanctions, en cas d’absence d’accord sur le nucléaire, sont prises au sérieux, mais elles n’inversent pas la dynamique de confrontation.
Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.
À Paris, on parle d’un simple report technique, mais en vérité, la flambée de violence a démontré le décalage entre la réalité sur le terrain et cette initiative diplomatique pourtant centrale.
Le président Macron, qui souhaitait inscrire cette reconnaissance dans une dynamique plus large d’accords régionaux, avec une normalisation entre Israël et certains pays arabes en contrepartie, doit composer avec un terrain à feu et à sang.
L’idée d’une « reconnaissance réciproque » (d’un État palestinien et de l’État d’Israël par de nouveaux acteurs) reste d’actualité, mais semble désormais hors de portée dans le contexte actuel.
Ce flou diplomatique se heurte aussi à une opinion publique française de plus en plus sceptique. Et Macron, en chute libre dans les sondages, doit composer avec un climat politique intérieur tendu.
Son autorité sur la politique étrangère, pourtant historiquement l’un des leviers du pouvoir présidentiel en France, semble contestée et contrariée.
Pour redevenir lisible et audible, Paris devra clarifier ses priorités : la dénonciation du programme nucléaire iranien ne peut s’accompagner d’une ambiguïté persistante sur la politique israélienne à Gaza et sur la reconnaissance par la France de l’État palestinien.


Metz: un forcené tué par balles, un policier touché à la main

Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
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  • Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier
  • Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard

STRASBOURG: Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet.

Les faits ont commencé dimanche soir dans une rue très passante de la vieille ville de Metz. "Vers 22h00, un individu menace depuis sa fenêtre, avec une arme à canon long, un passant", a rapporté le maire François Grosdidier sur sa page Facebook.

Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier.

Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard.

"Il sortait alors de son studio, tenant dans chaque main un revolver, et faisait feu sur les policiers présents dans le couloir", a-t-il ajouté. "Un policier était blessé à une main, tandis qu'un de ses collègues tirait à trois reprises, touchant l'individu à l'abdomen et au bras".

L'homme de 56 ans a été hospitalisé mais est décédé lundi matin. "Son casier judiciaire porte trace de neuf condamnations", selon M. Bernard.

Le policier blessé a également été hospitalisé.

L'homme détenait "plusieurs armes, de poing et d'épaule, dans son appartement", selon le maire qui a salué l'intervention des forces de l'ordre.


Tourisme en France : entre recherche de soleil, contraintes budgétaires et destinations alternatives

Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
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  • les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget.
  • L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées

RIYAD : Alors que l'été 2025 se profile, les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget. Si 61 % d’entre eux envisagent de prendre quelques jours de congé, selon un sondage OpinionWay pour Liligo, leur comportement de consommation évolue. Pour la première fois en cinq ans, le budget moyen baisse de 74 euros par personne.

L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées comme la Bretagne, la Normandie ou le nord de la France. Cette tendance s’explique notamment par deux étés précédents jugés peu cléments sur le plan météorologique, ce qui dissuade certains vacanciers de s'y rendre à nouveau.

Dans les établissements touristiques du Grand Ouest, les professionnels constatent un recul des séjours d'une semaine, compensé par une légère hausse des courts séjours (2 à 6 nuits). Les réservations de dernière minute restent fréquentes et très dépendantes des prévisions météorologiques du dimanche soir.

Confrontés à une inflation persistante et à des inquiétudes concernant leur pouvoir d’achat, les Français adaptent leurs comportements. Ils réduisent leurs dépenses dans les restaurants, les commerces ou les activités annexes, et sont plus prudents dans la planification de leurs séjours. Les formules « tout compris », jugées plus économiques et prévisibles, rencontrent un succès croissant.

Selon le cabinet Pro tourisme, les prix des hébergements touristiques ont grimpé de 27 % en quatre ans. Dans ce contexte, les territoires proposant des tarifs plus accessibles, comme l’intérieur des terres ou les destinations proches des grandes agglomérations comme l’Eure, la Vienne, l’Ain ou l’Oise, enregistrent une forte progression des recherches, parfois jusqu’à +150 %.

Si les littoraux restent prisés, un rééquilibrage s’opère en faveur des zones rurales et périurbaines. Ces destinations sont non seulement plus abordables, puisque les locations y sont en moyenne 20 à 30 % moins chères que sur la côte, mais elles offrent également un cadre de vie plus agréable.

Ces destinations répondent à une demande croissante de nature, de tranquillité et d’authenticité. La France rurale, longtemps en retrait, bénéficie désormais d’une attractivité renouvelée. Un phénomène accentué par l’essor du télétravail, le besoin de déconnexion et la quête d’expériences plus simples. L’arrière-pays n’est plus perçu comme une alternative de repli, mais comme un véritable choix de qualité.

Sur le plan international, la France reste solidement installée comme première destination mondiale avec 100 millions de touristes étrangers en 2024, devant l’Espagne. Les métropoles touristiques qui accueillent une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat, comme Paris, Cannes, Nice ou les régions viticoles, affichent des perspectives encourageantes.

Les analystes estiment que les Jeux Olympiques 2024 ont amplifié la visibilité de la France sur la scène mondiale, générant un regain d’intérêt pour la capitale et ses alentours. À Paris, la fréquentation touristique devrait rester élevée en 2025 grâce à l’effet post-événementiel.

Entre contraintes économiques, recherche d’ensoleillement et désir de proximité, le tourisme en France est en pleine mutation. Les professionnels s’adaptent à une clientèle plus exigeante, plus mobile et surtout plus attentive à l’équilibre entre plaisir et dépenses. Le paysage touristique français, longtemps polarisé entre le littoral et la montagne, s’enrichit désormais d’une diversité de choix stratégiques, économiques et culturels.