Présidentielle en Iran: Khamenei appelle à contrer les appels au boycott

Cette photo fournie par le bureau du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei le 27 mai 2021, montre l'ayatollah s'adressant à des parlementaires lors d'une réunion en ligne dans la capitale iranienne Téhéran, avec une photo de son prédécesseur, Ruhollah Khomieni, à ses côtés. (Photo / HO / KHAMENEI.IR / AFP)
Cette photo fournie par le bureau du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei le 27 mai 2021, montre l'ayatollah s'adressant à des parlementaires lors d'une réunion en ligne dans la capitale iranienne Téhéran, avec une photo de son prédécesseur, Ruhollah Khomieni, à ses côtés. (Photo / HO / KHAMENEI.IR / AFP)
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Publié le Jeudi 27 mai 2021

Présidentielle en Iran: Khamenei appelle à contrer les appels au boycott

  • «Ne prêtez pas attention à ceux qui font campagne en disant qu'il est inutile d'aller voter et qu'il ne faut pas se rendre aux urnes»
  • Les Iraniens sont appelés à élire un successeur au président Hassan Rohani le 18 juin

TÉHÉRAN : Le guide suprême iranien Ali Khamenei a pressé jeudi ses concitoyens d'ignorer les appels au boycottage de la présidentielle du 18 juin après la disqualification de candidats majeurs. 

"Ne prêtez pas attention à ceux qui font campagne en disant qu'il est inutile d'aller voter et qu'il ne faut pas se rendre aux urnes", a déclaré l'ayatollah Khamenei aux députés dans un discours en visioconférence, selon son compte Instagram officiel.

Les Iraniens sont appelés à élire un successeur au président Hassan Rohani le 18 juin, dans un climat de mécontentement général face à la grave crise économique et sociale que traverse le pays.

Après la répression violente des vagues de contestation de l'hiver 2017-2018 et de novembre 2019, une nette défiance vis-à-vis du pouvoir s'exprime de plus en plus ouvertement.

Et l'annonce, mardi, de la disqualification surprise de deux alliés de M. Rohani, l'ancien président du Parlement Ali Larijani (conservateur) et l'actuel premier vice-président (réformateur) Eshaq Jahanguiri, est perçue comme fortement susceptible de faire grandir le camp des abstentionnistes.

Depuis plusieurs mois, des opposants en exil animent sur les réseaux sociaux une campagne de boycottage de l'élection, avec entre autres slogans, le mot-dièse #NaBehJomuriEslami ("Non à la République islamique").

Après l'abstention record (57%) aux législatives de 2020, le président sortant Hassan Rohani, a indiqué mercredi avoir écrit au Guide pour lui demander de permettre plus de "concurrence" le 18 juin , disant craindre en cas contraire pour le "maintien de la légitimité" de la République islamique.

«Sans rival»

Mais les propos de M. Khamenei laissent penser qu'il n'a pas l'intention d'intervenir pour repêcher tel ou tel candidat, comme il l'avait fait en 2005.

Les candidats à la présidentielle doivent obtenir l'aval du Conseil des gardiens de la Constitution, organe non élu chargé du contrôle de l'élection.

Quelque 600 personnes avaient déposé un dossier de candidature à la mi-mai. Le Conseil des Gardiens en a autorisé sept à concourir, dont cinq ultraconservateurs, s'exposant aux critiques selon lesquelles l'élection serait organisée pour assurer la victoire du chef de l'Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi.

Nombre de médias iraniens voyaient en M. Larijani la seule personne capable de faire de l'ombre à M. Raïssi. Celui-ci fait désormais figure de "candidat sans rival", selon le journal réformateur Etemad.

Proche du Guide, M. Raïssi avait obtenu 38% des voix à la présidentielle de 2017 face à M. Rohani, à qui la constitution interdit de se représenter cette année après deux mandats consécutifs.

Également invalidé par les Gardiens (comme en 2017), l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad, populiste encore crédité d'une large base de sympathisants, avait prévenu le 12 mai qu'il n'irait pas voter et ne soutiendrait aucun candidat s'il venait à être disqualifié.

Il ne s'est pas encore exprimé publiquement depuis l'annonce de la liste officielle des sept candidats autorisés à prendre part à la campagne électorale qui doit s'ouvrir vendredi.

Pour les réformateurs et les modérés qui gouvernent avec M. Rohani depuis 2013, la solution aux problèmes du pays réside dans les discussions en cours à Vienne pour tenter de relancer l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 en y réintégrant les États-Unis.

Au contraire, les ultraconservateurs et bien des conservateurs accusent M. Rohani de s'exonérer de ses responsabilités en imputant les difficultés actuelles à la seule faute des États-Unis et des Européens, les premiers pour avoir dénoncé ce pacte en 2018, les seconds pour n'avoir pas aidé Téhéran à contrer les effets dévastateurs des sanctions américaines contre l'Iran rétablies ou instituées depuis lors. 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com