LPM apporte une touche de classe française à Riyad

Riyad est le sixième emplacement de LPM, après Londres, Dubaï, Miami, Abu Dhabi et Hong Kong. (Photo Fournie)
Riyad est le sixième emplacement de LPM, après Londres, Dubaï, Miami, Abu Dhabi et Hong Kong. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 31 mai 2021

LPM apporte une touche de classe française à Riyad

  • Arab News a assisté au prélancement du célèbre restaurant méditerranéen français à Riyad
  • L'accueil chaleureux et la nourriture de haute qualité créent une expérience mémorable. Une visite au LPM donne vraiment l'impression d'être transporté dans le sud de la France

RIYAD: Le restaurant et café LPM (auparavant connu sous le nom de La Petite Maison) ouvrira bientôt ses portes dans la capitale saoudienne. Le chef, Raphael Duntoye, rencontré par à Arab News à l’occasion du «prélancement» de LPM, a affirmé qu'il avait l'intention de proposer des plats simples et classiques, grâce auxquels le restaurant méditerranéen français a acquis ses   lettres de noblesse à l’international. Riyad est le sixième emplacement dans le monde de LPM, après Londres, Dubaï, Miami, Abu Dhabi et Hong Kong.

«Le marché saoudien était demandeur de ce qui fait la marque de fabrique de LPM: ses propres recettes et son menu, que nous présentons avec constance depuis treize ans», confie Duntoye. «C’est exactement ce que nous avons décidé de proposer, et nous allons le faire avec excellence.»

L'ambiance est détendue et ludique. (Photo Fournie)

Le menu est inspiré à la fois par les cuisines française et italienne (Duntoye le décrit comme «un voyage pour découvrir le plaisir qui existe au cœur même des ingrédients méditerranéens»). Chaque plat que nous avons dégusté était rempli de saveurs complexes.

Avec plus de 70 plats dans le menu, et de nombreuses créations saisonnières du chef Duntoye, il y en a pour tous les goûts.

Avec plus de 70 plats inclus dans le menu, et de nombreuses créations saisonnières du chef Duntoye, il y en a vraiment pour tous les goûts. (Photo Fournie)

Les escargots de Bourgogne, avec sauce au beurre et persil, servis dans une poêle en fonte, sont la spécialité de LPM. C'est la succulente sauce au beurre qui distingue vraiment ce plat des escargots que nous avons dégustés dans d'autres restaurants.

Les crevettes chaudes à l'huile d'olive, que Duntoye décrit comme «simples, belles, tout en étant très légères», sont une autre recette exquise de LPM. Ce qui semble simple en apparence – des crevettes posées sur un lit l’huile d'olive, avec une sauce au basilic frais, agrémentée de sel, de poivre et d'un soupçon de citron – vous emmène dans un tourbillon de saveurs complexes dès la première bouchée. Cela vaut la peine de demander une ou deux tranches de baguette pour les tremper dans cette fabuleuse sauce.

Les crevettes chaudes à l'huile d'olive sont un autre plat exquis de LPM. (Photo Fournie)

Pour le dessert, si vous ne devez vraiment en choisir qu'un, vous ne pouvez pas vous tromper en jetant votre dévolu sur un cheesake. Il s’agit d’un coussin moelleux qui fond dans la bouche – une épaisse couche de crème soyeuse posée sur une fine croûte de biscuit servie avec des baies. C'est un des desserts favoris des LPM à travers la planète.

L'ambiance est détendue et ludique. Des œuvres d'art éclatantes sont accrochées aux murs, et des touches élégantes de la Belle époque se mélangent agréablement avec la toile de fond neutre de l'intérieur du restaurant.

Les escargots de Bourgogne, des escargots avec une sauce au beurre et du persil, sont la spécialité de LPM (Photo Fournie)

«C'est un intérieur très frais, classique et simple, avec des œuvres artistiques très colorées, naïves – je dirais même un peu provocatrices – sur les murs», précise le directeur des opérations mondiales de LPM, Nicolas Budzynski. «Cela résume la philosophie de LPM: une approche très classique, avec toujours un sentiment de surprise.»

L’accueil chaleureux du personnel est également une constante. Dans tous les LPM du monde, les serveurs sont excellents, ce qui fait d’un repas dans ces restaurants une expérience unique.

Le chef Raphael Duntoye affirme à Arab News qu'il a l'intention de proposer les plats simples et classiques grâce auxquels le restaurant méditerranéen français est devenu internationalement connu. (Photo Fournie)

«On trouve dans les LPM une générosité d'esprit qui rassemble les gens. Une salle pleine de joie de vivre, offrant des relations de proximités entre clients et personnel», explique le chef.

La passion du personnel pour le service est évidente. Cédric, le serveur français, en constitue un excellent exemple. Passé du restaurant LPM à Dubaï à celui de Riyad, il est d’entrée de jeu avenant et sympathique, mettant les clients à l'aise, et heureux de parler de sa propre vie.

Impossible de se tromper en choisissant  le gâteau au "fromage frais" (Photo fournie)

Contrairement à d'autres restaurants gastronomiques, LPM ne propose pas de service en argenterie, et privilégie un cadre familial, dans lequel les clients se servent et partagent la nourriture.

«Nous avons une approche très simple, nos hôtes devant se sentir comme chez eux lorsqu'ils viennent au LPM», assure Budzynski. «Vous mettez la nourriture au milieu et tout le monde se sert.»

Cette atmosphère détendue, l'accueil chaleureux, et la nourriture de haute qualité créent une expérience mémorable pour les clients. Une visite au LPM donne vraiment l'impression d'être transporté dans le sud de la France, sans quitter le cœur de Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le patrimoine de la conservation des dattes se perpétue à Al-Jouf

Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
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  • La région d’Al-Jouf préserve une tradition ancienne de conservation des dattes, appelChaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économiqueée Al-Maknuz, en parallèle des méthodes modernes
  • Chaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économique pour les producteurs

RIYAD : Parmi les nombreuses pratiques sociales traditionnelles héritées dans la région d’Al-Jouf figure la coutume du remplissage des dattes.

Les dattes fraîches récoltées en été sont conservées selon une méthode qui permet de les stocker en toute sécurité et de les consommer durant tout l’hiver.

Malgré le développement des techniques agricoles modernes utilisées dans les usines actuelles, les familles de la région tiennent à cette tradition ancestrale.

Ahmed Al-Arfaj et sa famille réalisent chaque année le processus de remplissage et de conservation de la récolte de leur ferme, et il tient à transmettre ce savoir-faire à ses enfants — qui, à leur tour, le transmettront aux générations futures.

Ils s’appuient principalement sur la production de dattes Hilwah Al-Jouf, a-t-il expliqué, et le processus commence par ce qu’on appelle Al-Laqat (cueillette) ou Al-Haddad (récolte). Les dattes sont ensuite séchées au soleil afin d’en évaporer toute l’humidité.

La prochaine étape est celle de Al-Taqmi‘ (tri), durant laquelle les noyaux sont retirés et les dattes non conformes écartées. Elles sont ensuite conditionnées dans des contenants hermétiquement fermés — une technique moderne, car auparavant, on utilisait de grands récipients en argile appelés Al-Khawabi.

Al-Arfaj a précisé que cette coutume est localement appelée Al-Maknuz (conservation). Elle permet notamment de produire du mélasse de dattes et des dattes Al-Mujarrash (transformées), dont les sucres ont cristallisé, leur donnant un goût et une texture uniques.

La région d’Al-Jouf célèbre cette production à travers le festival annuel des dattes qui se tient à Dumat Al-Jandal. En plus de mettre en valeur les différentes variétés de dattes, cet événement constitue un outil marketing important.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com