"Au lieu d'agir de bonne foi", le E3, qui regroupe Londres, Paris et Berlin, "opte pour des actions malveillantes contre l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'AIEA", a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, sur X
"Notez bien mes mots alors que l'Europe envisage une autre erreur stratégique majeure: l'Iran réagira fermement à toute violation de ses droits", a-t-il ajouté
"La proposition (sur le nucléaire iranien) présentée par les Américains est 100% à l'encontre du slogan +nous pouvons+", a déclaré lors d'un discours à Téhéran l'ayatollah Khamenei
Cette formulation fait référence aux piliers de la Révolution islamique de 1979 sur l'indépendance du pays, et les progrès réalisés depuis par l'Iran notamment sur le plan technologique
Donald Trump s'est opposé lundi à tout "enrichissement d'uranium" dans le cadre d'un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses "activités pacifiques"
L'Iran avait indiqué avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman
Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé le 12 avril, grâce à une médiation du sultanat d'Oman, des discussions sur l'épineux dossier du programme nucléaire iranien
Les deux pays ont affiché publiquement leur désaccord sur la question sensible de l'enrichissement d'uranium
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène des discussions pour Washington depuis le 12 avril, avait estimé que les Etats-Unis "ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu'un pour cent de capacité d'enrichissement" à l'Iran
Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, considère cette exigence comme une "ligne rouge" contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l'Iran est signataire
Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l'épineux dossier du programme nucléaire iranien
Ces discussions représentent le plus haut niveau d'engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne
Des négociations sont en cours sous la médiation d'Oman entre l'Iran et les Etats-Unis depuis le 12 avril, visant à conclure un nouvel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran
"Si les Etats-Unis souhaitent garantir que l'Iran ne possède pas d'armes nucléaires, un accord est à portée de main", a indiqué dimanche le ministre iranien des Affaires, Abbas Araghchi sur son compte X
"On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.
Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran.
Le précédent accord, conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ainsi que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent participer à ces discussions
"Au vu des récentes annonces concernant l'ouverture de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire iranien, le ministre a rappelé l'engagement de la France et exprimé son soutien à tout effort diplomatique
Jean-Noël Barrot s'est entretenu au téléphone avec son homologue américain, Marco Rubio, mercredi soir