M. Mikati figurait avec Nawaf Salam, diplomate, juge et président de la Cour internationale de justice (CIJ), parmi les noms évoqués pour diriger le prochain gouvernement
En vertu du partage du pouvoir entre les communautés religieuses au Liban, le président de la République est chrétien maronite, le Premier ministre musulman sunnite et le président du Parlement musulman chiite
Le président de la République a abordé avec le chef du Centcom, Erik Kurilla, « la situation dans le sud et les étapes de l'exécution du retrait israélien du sud, conformément au plan de retrait préparé à cet effet ».
Selon les termes de l'accord de trêve, l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays, d'où l'armée israélienne doit se retirer dans un délai de 60 jours à compter du 26 janvier.
L'agence officielle libanaise ANI affirme que l'aviation israélienne a ciblé la périphérie de Janta, dans la région orientale de Baalbek, de même que les alentours de Nabatieh dans le sud du pays
L'armée israélienne a de son côté expliqué avoir frappé des cibles qu'elle avait présentées comme des menaces au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu
Ces consultations, une obligation constitutionnelle dans le cadre du système confessionnel de partage du pouvoir au Liban, interviennent quelques jours après l'élection de M. Aoun
Dirigé par un gouvernement intérimaire mené par Najib Mikati, le petit pays méditerranéen n'avait plus de président depuis octobre 2022 du fait des dissensions politiques
Après 12 tentatives infructueuses, le Liban a enfin un nouveau président, mettant fin à deux années de vacance du pouvoir dans un pays ravagé par la crise.
Les chefs d'État et de gouvernement de la région, dont l'Arabie saoudite, les États-Unis et l'Union européenne, applaudissent l'élection de M. Aoun, qui a permis de stabiliser le pays.
Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, et le Premier ministre libanais, Najib Mikati, ont affirmé samedi l'engagement des deux pays à construire des liens stratégiques durables, après des décennies de relations ambiguës.
« Il y aura des relations stratégiques durables, avec de grands intérêts communs », a déclaré M. Chareh lors d'une conférence de presse conjointe, estimant que l'élection de Joseph Aoun à la présidence conduirait à une « situation stable » au Liban.
Le président élu au Liban, Joseph Aoun, a annoncé avoir réservé sa première visite à l'étranger à l'Arabie saoudite, en réponse à une invitation du prince héritier Mohammed ben Salmane
M. Aoun a été élu avec le soutien de plusieurs pays, dont l'Arabie saoudite, qui était récemment revenue sur la scène politique libanaise après s'y être pris ses distances en raison de l'influence grandissante du Hezbollah pro-iranien.
La visite de M. Mikati, qui répond à l'invitation d'Ahmad al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien, est aussi la première d'un chef de gouvernement libanais depuis le déclenchement du conflit en Syrie voisine en 2011.
Ce déplacement intervient alors que les deux pays voisins cherchent à améliorer leurs relations depuis la chute du pouvoir de Bachar el-Assad, le 8 décembre.
Cette élection marque non seulement la fin d'un vide constitutionnel prolongé, mais aussi le début d'une phase charnière chargée, à la fois de défis et d'opportunités.
L'élection de M. Aoun marque un tournant dans l'histoire du pays. Son leadership honnête et sa transparence inspirent l'espoir d'un avenir meilleur.