À Paris et en région parisienne, en pleine guerre d’Algérie, des forces de polices dirigées par le préfet Maurice Papon se sont livrées à une chasse à l’homme
Le chantier de la réconciliation mémorielle consacré à la guerre d’Algérie, voulu par le président français, Emmanuel Macron, est un dossier complexe, semé d’écueils
Les relations entre la France et l'Algérie sont toujours hantées par ce violent conflit, qui a opposé l'Etat français aux indépendantistes algériens de 1954 à 1962
Le bilan officiel ne dénombrait jusqu'à présent que trois victimes. Leur nombre est estimé par les historiens à au moins plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines
«C'est un petit pas de plus mais ce n'est pas satisfaisant», a déclaré l'historien Gilles Manceron, un des responsables de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui appelait à manifester
Le 17 octobre 1961, quelque 30 000 Algériens avaient manifesté pacifiquement à l'appel du FLN contre le couvre-feu qui leur était imposé
Il y a 60 ans, ils étaient plus de 30.000 Algériens à manifester pacifiquement à l'appel de la branche locale du FLN (Front de libération nationale) en France
La répression fut sanglante avec plusieurs manifestants tués par balle dont les corps furent pour certains jetés dans la Seine
«Notre principal objectif est de mettre fin à la colonisation et non pas la nomination d'un nouvel émissaire onusien», a affirmé Ghali
Ghali a également appelé le Conseil de sécurité notamment à «préciser la mission de son émissaire», «fixer un calendrier pour la mise en oeuvre du référendum (…) et fournir de fortes garanties» pour sa tenue
«Des tirs à balles réelles se sont produits à cet endroit et des corps ont été repêchés dans la Seine», rappelle l'Élysée pour expliquer le choix de ce lieu de commémoration de la répression
Le chef de l'État, qui a entrepris un travail de mémoire inédit sur la Guerre d'Algérie, souhaite avant tout «regarder l'histoire en face»