«La résistance de la France à ne pas reconnaître ses crimes a ses raisons. Elles sont connues de ceux qui ont la nostalgie du passé colonial et l'illusion de l'Algérie française»
«Le criminel fait généralement l'impossible pour éviter d'admettre ses crimes, mais cette politique de fuite en avant ne peut pas durer», avertit le porte-parole, également ministre de la Communication
Etabli en France, Abdelghani Bouteflika, troisième frère de l’ex-président, était membre de l'Ordre des avocats de Paris et ex-conseiller juridique du groupe Khalifa qui a fait faillite en 2003
La date et le lieu de l'enterrement de cet homme discret, resté en dehors de la politique, n'ont pas été annoncés
Selon le général Boufrioua, la remise des cartes est «un droit que l'Etat algérien revendique fortement, sans oublier la question de l'indemnisation des victimes algériennes des essais»
La France, qui a colonisé l'Algérie de 1830 à 1962, a procédé au total à 17 essais nucléaires au Sahara algérien entre 1960 et 1966, sur les sites de Reggane puis d'In Ekker
Le spécialiste reconnu de l'histoire de l'Algérie se défend d'avoir travaillé comme un «fonctionnaire de l'Elysée» ou un «conseiller» mais «comme un historien, un universitaire»
A l'approche du 60e anniversaire de la fin de la guerre et de l'indépendance de l'Algérie en 2022, la «réconciliation des mémoires» est un des dossiers prioritaires entre Alger et Paris
«Je suis très très déçue par le renvoi mais nous respectons bien sûr la décision de la justice algérienne», a assuré Françoise Grandclaude à l'AFP
Mme Grandclaude, qui s'est constituée partie civile au lendemain de la mort de son compagnon, avait fait le déplacement à Alger avec son fils et son frère afin d'assister au procès. Celui-ci devait se tenir devant la cour criminelle du tribunal