Alireza Akbari avait été condamné «à mort pour corruption sur terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements» au Royaume-Uni
Jeudi, l'agence officielle IRNA avait assuré que M. Akbari, 61 ans, avait occupé des postes haut placés dans l'appareil sécuritaire et de défense iranien
Le Comité pour la protection des journalistes a exhorté le gouvernement iranien à mettre fin aux poursuites et aux abus croissants à l'encontre des journalistes qui couvrent les manifestations
«En prononçant de lourdes peines contre les journalistes, parfois au-delà de ce que la loi autorise, les autorités montrent jusqu'où elles sont prêtes à aller pour faire taire la presse»
Sepideh Qolian a été arrêtée en 2018 et reconnue coupable d’avoir agi «contre la sécurité nationale» pour son soutien à une grève et à une manifestation des travailleurs d’une usine de sucre
Elle raconte qu’une femme en charge de l’interrogatoire lui avait bandé les yeux, lui demandant de décrire, devant la caméra, les relations sexuelles qu’elle aurait eues
«Alireza Akbari a été condamné à mort pour corruption sur terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements», a indiqué Mizan Online
Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a vivement réagi sur Twitter: «L'Iran doit cesser l'exécution du ressortissant britannique et iranien Alireza Akbari et le libérer immédiatement»
Agé de 50 ans, le réalisateur avait été arrêté le 8 juillet pour avoir encouragé des manifestations déclenchées après l'effondrement d'un immeuble ayant fait plus de 40 morts en mai dans le sud-ouest de l'Iran
Mohammad Rasoulof a remporté l'Ours d'or du festival de Berlin en 2020 avec «Le diable n'existe pas» et a été primé à deux reprises au festival de Cannes pour «Au revoir» et «Un homme intègre»