Le Hamas pose comme autre condition "que l'activité aérienne ennemie, sous toutes ses formes, cesse pendant les périodes où les colis sont reçus par les prisonniers"
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a sollicité dimanche soir l'aide du CICR pour fournir "nourriture" et "traitement médical" aux otages israéliens dans la bande de Gaza
La décision a été transmise ce jeudi 24 juillet par le consul général de France à Jérusalem, Nicolas Cassianides, au président palestinien Mahmoud Abbas, en réponse à une lettre adressée le 9 juin par ce dernier
Dans sa réponse, le chef de l’État français affirme sa volonté de donner corps à l’engagement historique de la France pour une paix juste au Proche-Orient, dans le sillage du discours de François Mitterrand à la Knesset en 1982 et du vote français de 2012
"L'utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes à Gaza a atteint des niveaux sans précédent, les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim", alerte MSF
Caroline Willemen, coordinatrice de projet à la clinique MSF dans la ville de Gaza, explique qu'ils enregistrent "désormais 25 nouveaux patients souffrant de malnutrition chaque jour"
"Alors qu'une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", indiquent dans un communiqué les ONG
Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire
Les pourparlers qui se déroulent à Doha depuis le 6 juillet via les médiateurs -Qatar, Etats-Unis-Egypte- n'ont toujours pas permis une percée, chaque camp reprochant à l'autre de refuser de céder sur ses demandes
Selon une source palestinienne proche des pourparlers, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l'entrée de l'aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d'où l'armée israélienne devrait se retirer ainsi que des garanties
Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la situation humanitaire dramatique de Gaza. Il a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé début mars à l'enclave palestinienne, qui a entraîné de très graves pénuries
"Le taux de malnutrition aiguë globale dépasse 10%, et plus de 20% des femmes enceintes et allaitantes ayant fait l'objet d'un dépistage souffrent de malnutrition, souvent sévère", a détaillé le chef de l'OMS
Le directeur d'un des plus importants hôpitaux de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim au cours des 72 dernières heures
Ces décès ont été enregistrés dans les hôpitaux de la bande de Gaza: l'hôpital d'al-Chifa dans la ville de Gaza, l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah
Plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place se trouvent dans "une situation effroyable" selon la direction de l'agence
"Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires"
"Nous (...) nous rassemblons autour d'un message simple et urgent: la guerre à Gaza doit cesser immédiatement", écrivent les ministres des Affaires étrangères de ces pays, pour qui "la souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets"
Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023