Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken "bâtit une équipe dédiée" au dossier iranien, qui "sera dirigée par notre envoyé spécial pour l'Iran Rob Malley", a déclaré vendredi un responsable du département d'État
Avant même sa nomination, le nom de Rob Malley, qui circulait, a provoqué un tollé de la part des faucons anti-Iran à droite
Israël accuse l'Iran, son ennemi juré, de chercher à fabriquer l'arme atomique ce que Téhéran dément
«Comme l'avait dit le guide suprême dans le passé, nous allons sûrement détruire Haïfa et Tel-Aviv (...) en cas de la moindre erreur du régime sioniste» a averti un général iranien
Téhéran exige au contraire que Washington fasse le premier pas et lève les sanctions américaines avant toute chose, laissant présager des tractations ardues
L'accord censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique a été conclu en 2015 par les grandes puissances, dont les Etats-Unis alors présidés par le démocrate Barack Obama
La décision d’activer les plans sera prise le cas échéant par les leaders politiques israéliens, mais ils «doivent être mis sur la table pour une discussion»
Le président Donald Trump a retiré les États-Unis de l’entente en 2018, mais Biden s'est engagé à y revenir
«S'ils sont sérieux sur les négociations et s'ils veulent obtenir un réengagement de l'ensemble des parties prenantes au JCPOA d'abord il faut qu'ils s'abstiennent d'autres provocations»
L’accord menace de voler en éclats depuis que Donald Trump en a sorti unilatéralement les États-Unis en 2018, rétablissant puis intensifiant les sanctions américaines contre Téhéran