Le chef du Hezbollah a reconnu jeudi que la formation pro-iranienne avait reçu un coup "sans précédent", après les explosions meurtrières de ses appareils de transmission au Liban
Dans un discours télévisé, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête interne sur les explosions de bipeurs et de talkies-walkies qui ont fait mardi et mercredi 37 morts et près de 3.000 blessés dans ses rangs
"Personne n'a intérêt à l'escalade", a déclaré le président français, alors que la région semble à nouveau au bord du gouffre
Emmanuel Macron s'est entretenu jeudi au téléphone avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, le président de la Chambre des députés Nabih Berri et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun, ainsi qu'avec Benjamin Netanyahu
"Depuis cet après-midi, (l'armée de l'Air) a frappé environ 100 lanceurs et d'autres (...) infrastructures terroristes représentant environ 1.000 canons"
Dans ce climat d'extrême tension, le Commandement du front intérieur a publié de nouvelles consignes pour plusieurs zones du Golan syrien annexé et de l'est de la Haute-Galilée, dont la ville de Safed, enjoignant la population à réduire les déplacements
L'Iran et le Hezbollah pro-iranien ont accusé Israël d'être à l'origine de ces explosions meurtrières d'appareils de radiomessagerie, mais aucun responsable israélien n'a jusqu'ici confirmé ou infirmé ces accusations.
Ces échanges d'hostilités ont fait des centaines de morts au Liban, pour la plupart des combattants, et des dizaines en Israël. Ils ont aussi contraint des dizaines de milliers de personnes des deux côtés de la frontière à fuir leur domicile.
"Nous sommes coordonnés pour passer les messages de désescalade", a déclaré Stéphane Séjourné.
"Nous ne voulons voir aucune escalade de la part d'aucune partie qui rende la situation encore plus difficile", a souligné de son côté son homologue américain Antony Blinken.
La proposition de loi rendrait illégal le fait de faire l'éloge d'un individu ayant commis un acte terroriste, et pas seulement de l'acte lui-même.
Selon les groupes de défense des droits, la législation vise à supprimer la liberté d'expression et à cibler les citoyens arabes pour des raisons politiques.
En juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé que "la présence continue d'Israël dans le Territoire palestinien occupé est illicite" et qu'Israël est "dans l'obligation (d'y) mettre fin (...) dans les plus brefs délais".
Le projet de résolution "exige" également le retrait des forces israéliennes des territoires palestiniens, l'arrêt des nouvelles colonies, la restitution des terres et propriétés saisies, ou encore la possibilité de retour des Palestiniens déplacés.