l'Australie, l'Italie, le Canada, l'Union européenne, l'Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient prévenu qu'il leur serait "difficile d'avoir une participation de haut niveau à cet événement" si Israël en était exclu.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, s'est refusé à tout commentaire mercredi, les invitations relevant d'"une décision de l'organisateur, la ville de Nagasaki".
"L'aviation israélienne a franchi le mur du son au-dessus de la capitale et de plusieurs régions à deux reprises", a de son côté indiqué l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Selon les Gardiens de la révolution, armée idéologique d'Iran, Ismaïl Haniyeh a été tué le 31 juillet par un "projectile de courte portée" tiré sur la résidence où il séjournait dans le nord de Téhéran.
Les tensions déjà vives au Moyen-Orient, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, ont redoublé après l'assassinat de Haniyeh.
La frappe a visé une maison du village de Mayfadoun, a indiqué la source qui a requis l'anonymat et avait dans un premier temps fait état de quatre tués.
De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir "frappé une structure militaire du Hezbollah dans la région de Nabatieh", où se trouve Mayfadoun, "utilisée par plusieurs terroristes" qui préparaient selon elle des attaques contre Israël.
La Jordanie a condamné l'assassinat à Téhéran, en Iran, le qualifiant de crime qui risque d'enflammer les tensions régionales.
Il a appelé à une action internationale concrète et à des positions claires qui empêcheraient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les "ministres extrémistes et racistes" de son gouvernement d'aggraver encore les tensions.
Dans un communiqué, les experts de l'ONU, soulignent que "l'escalade du recours à la torture par Israël contre les Palestiniens en détention est un crime contre l'humanité qui peut être évité".
Les experts affirment avoir reçu "des informations étayées" faisant état de nombreux cas de torture, d'agressions sexuelles et de viols, "dans des conditions inhumaines atroces".