Le projet «Emili», annoncé lundi matin par le groupe français de minéraux industriels Imerys, aidera l'Europe à se défaire de sa dépendance quasi-complète à l'égard de la Chine pour le lithium
«Ce projet, exemplaire sur le plan environnemental et climatique, réduira drastiquement nos besoins d’importation de lithium», a salué Bruno Le Maire
A l'ouverture de la séance, à 15H00, le ministre a été questionné d'entrée sur le feu vert donné dans la matinée par le Conseil des ministres à un possible recours au 49.3, pour faire passer le budget sans vote «si la situation devait l'exiger»
Dans la foulée, les députés ont rejeté un amendement de suppression de l'article liminaire de ce projet de loi de finances, celui qui prévoit de contenir le déficit public à 5% du PIB en 2023
«J'ai l'honneur de demander des excuses solennelles au Rassemblement national pour avoir employé le terme de ‘lâche’ à une personne qui a toujours fait preuve de courage dans son engagement politique(…)», a rétorqué Bruno Le Maire
Devant la presse, Marine Le Pen a reproché à Bruno Le Maire sa «posture menaçante»
Rappelant avoir demandé que le plafond des aides soit doublé, le ministre ensuite indiqué que «ce ne sera plus deux millions d'euros pour les PME mais ça pourra aller jusqu'à 4 millions d'euros»
Mi-septembre, seuls 50 millions d'euros sur 3 milliards budgétés avaient été décaissés
En France, le gouvernement va proposer aux entreprises une «charte» par laquelle elles s'engageront à «fournir à toutes les PME françaises des tarifs d'électricité et d'énergie raisonnables»
La hausse des prix provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine a ralenti en France en septembre à 5,6% même si l'inflation reste à un niveau élevé
«Ne faisons pas de procès d’intention avant que les décisions aient été prises», a déclaré le numéro deux du gouvernement français
Depuis dimanche soir, l'arrivée au pouvoir en Italie de l'extrême droite nationaliste, eurosceptique et souverainiste, fait craindre aux investisseurs une nouvelle ère d'instabilité
Le produit intérieur brut (PIB) français devrait, lui, continuer à croître l'an prochain, mais seulement de 1%, contre 1,4% encore anticipé par le gouvernement en juillet
Cette révision en baisse de la croissance pour 2023 est due «à la poursuite de la guerre en Ukraine, aux tensions sur les prix de l'énergie» et aussi à la «fragilité économique de nos principaux partenaires commerciaux»